Malicorne – Malicorne – La rue principale – Montage photo

Malicorne – La rue principale – Montage photo

Malicorne – La rue principale – édition Artistic – Un petit montage photo de la rue principale de Malicorne t’elle que l’on pouvait encore la voir dans les années 1930. Sur chaque volet le propriétaire a fixé une plaque publicitaire en tôle de la maison Byrrh, pour les plus jeunes cette boisson est un vin additionné de mistelle et aromatisé essentiellement à la quinine, ces plaques, aujourd’hui, se vendent à prix d’or. Un petit mot sur Malicorne en 1910, la ville compte 408 habitants administrés par le maire M. Pajot. Le jour de foire se déroule le jeudi de la pentecôte et les fêtes patronales le 3 février et le premier dimanche de Juin. A noter le château de Hautefeuille appartenant à la famille Séguier et le château de Lordereau à M. Hartmann (Ch). Citons deux agriculteurs de cette époque M. Connet et M. Horry. Un texte de ces années 1910 et plus précisément en 1913 écrit par M. Montreuil épicier à Malicorne montre déjà que tout n’est pas rose pour les petits commerçants. « Qu’il me soit permis d’exposer une idée que nous devrions tous, petits commerçants, mettre à exécution : ce serait notre union et celle de nos fournisseurs, qui nous défendraient quand nous serions surchargés d’impôts (pour ma part, 30 francs en plus pour 1913). Un bon mouvement des négociants de gros du département et nous arriverions à l’énergie et à la défense. Je crois pouvoir compter sur ma clientèle malgré les docks ou magasins similaires m’entourant, mais combien d’autres qui, ne voyageant pas, céderont forcément au bénéfice de maisons fondées avec de gros capitaux et qui, à bien prendre, vendent au même prix ce qui n’est pas meilleur. Avec ma devise : « Bien servir et laisser dire », nous pourrions soutenir la concurrence par la bonne qualité surtout, car les primes, article trompe-l’œil  – sont appelées à disparaître. Nous gagnerions notre pain quotidien et nous servirions bien le client ». L’avenir lui donnera raison,  à bientôt, avec d’autres cartes de toutes les communes de Charny-Orée-de-Puisaye.

Pascal – Bastille91

Share Button

Charny rue des Ponts à la belle époque

Charny rue des Ponts

Charny rue des Ponts . Un petit tour rue des Ponts, devant l’armurier et le débit de tabac marchand de journaux. En 1900, Charny compte pas moins de 1494 habitants administrés par le maire M. Duval. Le juge de paix M. Trouillet, avait était nommé après un vote et avait comme première mission de régler les litiges de la vie quotidienne des administrés par une démarche simple et la plus conciliatrice possible. À cette époque, la ville compte deux armuriers, M. Bethery et M. Lepine en ce qui concerne les débits de tabac leur nombre était aussi de deux avec la maison de M. Morlot et de M. Tonlouse. Citons, aujourd’hui quelques noms de cette époque qui ont fait vivre Charny et commençons par les petits métiers comme M. Duport, le bourrelier ; M. Arnault, le sabotier et M. Bernet le Ferblantier. Les petits commerçants et petits métiers à la « belle époque » ne manquent pas à Charny et je citerai d’autres noms avec d’autres cartes postales. Allez, je ne peux pas m’empêcher en voyant les beaux habits des deux enfants de donner le nom de Mme Bastille et de Mme Louise toutes les deux propriétaires de leur magasin de mode et lingerie. À bientôt, si vous le souhaitez avec d’autres cartes de Charny et des 14 autres communes de la communauté de communes de l’Orée de Puisaye. 

 

Share Button

Bonville – La Place – d’Hier à Aujourd’hui

Bonville – La Place – Bonville-Gellainville est une commune française située dans le département d’Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. Il m’arrive très rarement avec mes montages d’hier et d’aujourd’hui de voir les petites et grandes villes qui s’embellissent avec les années. Comme d’habitude, je recherche sur google maps l’endroit exact où a été prise la photo de ma carte postale. À ma grande surprise, l’endroit n’a quasiment pas changé, je dirais même plus, la place devenue la grande rue est encore plus belle. Le plus surprenant n’est pas l’installation de la fontaine ni les parterres de fleurs, mais la devanture de la maison en premier plan. Sur google maps on peut voir cette place en 2008, 2013 et 2019 et je suis surpris que la façade de ce café ait été refaite à l’identique entre les années 2013 et 2019. Quand je dis à l’identique, je veux dire aussi avec le même nom “Fauveau-Petit” peint comme à Continuer la lecture

Share Button

Carte Postale Ancienne de Courtenay – La Place – Le jour du Marché

Courtenay - La Place, le jour du Marché

Courtenay – La Place, le jour du Marché

Courtenay – La Place, le jour du Marché – éditeur Bugat – Aujourd’hui la ville de Courtenay attend la réélection d’un maire, mais en 1900 Monsieur Chesneau est fier d’avoir été élu à la majorité des 2738 Curtiniens. Déjà en 1900, le jeudi est le jour du marché, c’est surtout le jour qui ponctuait le temps des rencontres, des petits ragots et des grandes discussions entre voisins et voisines. Sur le marché, de nombreux petits paysans des villages voisins sont venus en attelages hippomobiles pour vendre au mieux, volailles, beurre, fromages, fruits et légumes de saison. Sur cette carte postale, les femmes sont en plus grand nombre que les hommes et c’était très souvent le cas sur tous les marchés de France à cette époque. Les hommes préférant de loin les jours de foires où les réjouissances étaient plus Continuer la lecture

Share Button

Carte Postale Ancienne de Saint-Julien – Côte d’Or – La Poste

Carte Postale Ancienne de Saint-Julien - Côte d'Or - La Poste

Carte Postale Ancienne de Saint-Julien – Côte d’Or – La Poste

Saint-Julien – Côte d’Or – Saint-Julien est située à 13 km de Dijon dans le département de la Côte-d’Or en région Bourgogne-Franche-Comté. En 1910, la ville est administrée par M. Pauly maire des 473 habitants. À cette époque M. Fremiot et madame Huot tiennent les deux épiceries de la ville. La culture et la vente du Houblons étaient l’affaire de la compagnie Blavier de M. Fremiot et de M. Courtier. En ce qui concerne l’huile et le tourteaux son commerce était le métier de M. Verrey-Au-bertot. Pour le petit métier, M. Pauly avait l’entreprise de maçonnerie, M. Lavoillotte et M. Pelletier étaient quant à eux les maréchaux-ferrants.   

Share Button