Archives par mot-clé : automobile
Sartrouville – l’Avenue de la Gare en 1910 et aujourd’hui
Sartrouville – l’Avenue de la Gare
éditeur -Marceline Bourbon – Journaux
Dos séparé – circulé à découvert
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Face à nous une automobile fonce à toute vitesse en direction de la poste qui se trouve à quelques mètres dans le dos du photographe.
L’avenue de la Gare, aujourd’hui l’avenue Jean Jaurès était un axe important en 1910 pour les 2550 habitants de cette charmante ville située à 23 kilomètres de Versailles.
Le Maire à cette époque est Monsieur Lecavelé (je pense qu’il était architecte de profession).
En 1910 les Sartrouvillois et Sartrouvilloises ne manquent pas de commerçants et artisans en tous genres, pas moins de 5 bouchers : Maisons, Boufard,Nicolas,Ribeyre (G), Rémond et Simon.
Trois boulangeries sont installées à Sartrouville, les maisons; Baudo, Brizous et Despres; Huit épiceries sont là pour approvisionner les 2550 habitants, les maisons; Bouchet, Bourbon (certainement l’éditeur de cette carte postale), Chauvigné, Driant, Hervé, Lecreux, Maire et Schwartz.
A citer à cette époque la fabrique de Fécule de pomme de terre, Maison ‘Riché’, le mécanicien et constructeur de pressoirs, Mr Piquet, le marchand de charbon Mr Marie et pour finir la liste aujourd’hui des petits commerces et métiers de Sartrouville en 1910 … l’homme qui soignait tous ces braves gens, le médecin monsieur Nouet.
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Voici une vue (google-maps) de l’avenue Jean Jaurès avec un montage photo de l’avenue de la Gare
D’hier à Aujourd’hui – 100 ans après l’édition de la carte postale
Les Fiacres en 1900 sur le Boulevard des Italiens
96 – Paris – Le Boulevard des italiens
éditeur C.M
dos séparé – non circulé
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Restons aujourd’hui sur le boulevard des italiens pour parler des fiacres dans les années 1900.
Pas moins de 11 150 voitures (fiacres) à 3 places, puisqu’elles étaient munies d’un strapontin) et 330 à 4 places (avec galerie pour les bagages) étaient mises journellement au service du public de Paris.
Tout ces fiacres circulaient dans la rue, à la recherche du Client ou stationnaient prés des gares et à des endroits désignés par la préfecture de police, souvent sous le contrôle de gardiens de la paix, qui avaient leur bureau dans un kiosque, et à qui on pouvait s’adresser en cas de réclamation
ils étaient en outre chargés d’enregistrer sur un carnet l’heure d’arrivée ou de départ de chaque voiture de la station
Il y avait aussi la maraude qui était la quête des clients, en principe elle était interdite, mais elle pouvait exceptionnellement et momentanément être tolérée partout où les nécessités de la circulation le permettait.
Il y avait aussi des fiacres ou ‘voitures’ beaucoup plus confortables ,mieux attelées et qui ne comportaient pas de numéro, ces voitures avaient l’aspect de voitures de maître et stationnaient le plus souvent devant les Cercles et les grand hôtels Parisiens.
On comptait en 1900 à Paris environ 825 loueurs de voitures occupant un personnel de 7000 cochers et 3000 palefreniers, la banlieue fournissait aussi 598 loueurs ce qui faisait un total de 1423 loueurs de voitures pour la capitale et sa banlieue.
Petit détail amusant, les voitures de places de la Compagnie Générale avaient des lanternes de couleurs différentes suivant les quartiers où elles étaient remisées; Blanches pour les Loueurs particuliers; Rouges pour le quartier des Batignolles; Vertes pour Grenelle ; Bleues pour la Bastille et Jaunes pour La Chapelle. A la sortie des théâtres il était recommandé de choisir de préférence la couleur de son quartier de destination.
Pour vous donner une idée du prix de la course dans un fiacres à deux places, il fallait compter 1,50Fr la course et 2,00fr de l’heure , la nuit le tarif passait à 2,25 la course et 2,50 de l’heure …. il était de bon ton de donner un pourboire de 0,25 fr pour une course simple et 0,50 pour l’heure.
Vibraye-Traversé de la Fôret en automobile des années 1900
Vibraye ( Sarthe) -Traversé en Forêt
Photo – Edition J Bouveret, le Mans – Chateaudun
dos séparé – non circulé
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Apparemment il y a un problème de pneus sur cette voiture, l’un des deux promeneurs a sorti une chaise pour regarder son camarade travailler sous le soleil !
A l’époque où cette carte a été éditée le massif de Vibraye appartient déjà la famille d’Harcourt.
Grand de plus de 7 000 hectares, le massif forestier de Vibraye se compose principalement de trois grandes propriétés forestières dont celles de
Marchevert au sud, de la Pierre au sud-ouest, et la plus importante, celle de Vibraye.
La forêt de Vibraye quant à elle se situe sur le plateau Calaisien, à l’est du département de la Sarthe, à une quarantaine de kilomètres du Mans.
Elle s’étend sur plusieurs communes, notamment celles de Vibraye, de Semur en Vallon et de Berfay et couvre une surface de 2300 hectares.
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Difficile de retrouver l’endroit exact où l’automobile s’était arrêtée, mais nous sommes bien dans la Forêt de Vibraye (image google maps) 100 ans après avec ce petit montage photos.
Circuit de la Sarthe – Entre Ardenay et le Camp d’Auvours
3 – Circuit de la Sarthe de 1906
Ligne droite entre Ardenay et le Camp d’Avours
éditeur ND phot
Dos séparé – circulé à découvert
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C’est certainement sur cette ligne droite que le pilote Ferenc Szisz à été Chronométré à 148 km/h.
C’est sur une voiture Renault type AK de 90 chevaux que ce pilote Hongrois de 32 ans va gagner cette course de 1906 en parcourant les 1239 kilomètres avec une moyenne de 101 km/h.
Bien sur l’automobile sur cette carte postale n’est pas l’une des 32 voitures de course ayant pris Le mardi 26 juin 1906 le départ le de cette grande course sur le Circuit de la Sarthe.