Carte Ancienne de Paris Vécu – La Station d’Omnibus

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Paris Vécu –  Station d’Omnibus  ( N° 75)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  Non circulé

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Une nouvelle carte de cette célèbre série de Paris vécu, aujourd’hui .. La Station d’Omnibus

La Compagnie des Omnibus a employé en 1900 environ 1000o employés ou ouvriers de toutes sortes.

Les contrôleurs gagnaient 1600 à 2500Fr, les cochers et conducteurs recevaient un salaire quotidien de 5 à 7 fr (primes comprises).

  La compagnie possédait 16 017 chevaux, le maximum des voitures mises en circulation, par jour, a été de 1130 en 1897. Ces véhicules ont parcouru en 1897 …

39 102 000 kilomètres (plus de 2 fois 1/2 le tour du monde par jour).

La Compagnie a transporté en 1897..  256 210 596 voyageurs. La ligne la plus utilisée était celle de Montrouge-Gare de l’Est. Aprés la disparition de l’omnibus « fantôme » Place St-Michel-Forges d’Ivry,
c’est la voiture Rue des Morillons-les Halles qui a transporté le moins de voyageurs. Le jour où l’on voyageait le moins était le vendredi. C’était à 1 h. du soir que l’on trouvait le plus facilement une place dans les omnibus.

A chaque station un registre de réclamations était mis à la disposition des voyageurs.

En ce qui concerne les tarifs des omnibus en 1900 .

 l’Intérieur était à 30 centimes, avec ou sans correspondance;  l’Impériale était à 15 centimes sans correspondance et 30 centimes avec correspondance.
Les Sous-Officiers et Soldats et Gardiens de la paix payaient 15 centimes avec ou sans correspondance.
Les voitures affectées au service du matin ne circulaient ni les dimanches ni les jours fériés, elles ne délivraient pas de correspondances, et le tarif était fixé uniformément à 15 centimes,intérieur ou impériale.

Pour faire arrêter un omnibus en 1900,le moyen le plus pratique était de se placer sur le trottoir et de faire signe au cocher d’arrêter, le cocher était toujours averti par le conducteur si la voiture était au complet.

Chose assez marrante dans le règlement, si la voiture s’arrêtait sur votre signe ..ceci ne vous donnait pas un droit d’occuper une place vacante car si une personne plus agile ou plus rapide prenait la place ..son droit était incontestable.

On ne pouvait pas monter dans un omnibus avec des paquets de nature à incommoder les autres voyageurs et il était aussi interdit de cracher à l’intérieur d’un omnibus. « mais ce fait n’exposait pas à une contravention »

Sur d’autres cartes postales avec des omnibus, je vous donnerai encore plus de détails sur le règlement et les bons usages à respecter dans les omnibus de 1900.

 

 

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Paris – Inondation de l’Avenue Rapp en Janvier 1910

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Paris – La Grande Crue de la Seine (Janvier 1910)

Inondation de l’Avenue Rapp.

En rouge et rajouté à l’imprimerie / Au MERINOS Avenida de Mayo 699

éditeur ND Phot. ( NEURDEIN Frères )

Dos séparé – circulé à découvert en 1910 (d’argentine)

Les cartes postales de la crue exceptionnelle de 1910 sont légion, à une période de la cartophilie beaucoup de ces cartes se vendaient assez chères … aujourd’hui seules les très belles cartes de cette crue sont encore vendables. Les autres passent souvent dans des lots ou les cartes ne dépassent rarement les 1 à 3 euros.

En ce qui concerne cette carte, le côté intéressant est son verso et cette publicité en rouge rajouté à l’imprimerie : Au MERINOS Avenida de Mayo 699

Écrit au recto de cette carte :

«  »Muy senor nuestro
partcicipamos à VD que accabamos de recibir un selecto surtido de altas novedades para la proxima estacion de Invierno, sea en Casmires Ingleses como también en articulos de punto camisetas de lana, etc
Esperando vernos horados con su visita nos es grato salutar à VD. con nuestro respeto

E. Dubourg & Cia «  »

Même avec le traducteur difficile de traduire exactement mot à mot cette correspondance venue d’argentine ; il est question d’un magasin et de nouveaux vêtements en laine à recevoir pour la saison d’hiver …?

  Si vous parlez espagnol ou si vous êtes argentin … merci de me laisser un commentaire pour une traduction exacte de ce texte  ..

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Paris – le Vieux Montmartre – La Rue St-André en 1850

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44 . Vieux Montmartre – La Rue St-André en 1850

éditeur A.J.H

Dos séparé -circulé à découvert en 1907

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Restons aujourd’hui dans le vieux Montmartre de 1850, avec cette carte postale tirée d’une eau forte de 1850.

Aujourd’hui rue Ronsard. au fond l’escalier Sainte-Marie, à gauche la Butte Montmartre, aujourd’hui Square Saint Pierre.

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Vieux-Montmartre-l’entrée du château de Brouillards

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 773   Paris (XVIII) . – Vieux – Montmartre – l’entrée du Château de Brouillards

éditeur LL. ( Lévy Lucien fils) 

dos séparé – circulé à découvert

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Les deux fillettes posent sagement pour le photographe de l’éditeur Lévy.

Quelques mots sur le château des Brouillards, au début du XVII siècle on trouvait à cet emplacement une vacherie où les parisiens venaient chercher leur lait.

 Par la suite un bal champêtre s’installa dans la ferme, en 1722 un trésorier général des guerres le marquis Lefranc de Pompignan fait construire le château des Brouillards.

Gérard de Nerval habitera en 1846 le château, en 1850 les communs disparurent pour faire places aux pavillons coté nord du de l’allée des brouillards .

En 1845 le pasteur Frédéric Bodelschwingh avait groupé quelques enfants dans le château, il fut par la suite loué à divers locataires qui mirent son intérieur en piteux état mais sera restauré en 1926.

Citons que le peintre Auguste Renoir a habité avant 1895 l’un des pavillons situé juste en face du Château des Brouillards.

Source: Jacques Hilaret - éditions de Minuit
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Paris d’Autrefois – 35 rue Geoffroy -Saint-Hilaire

5arrt-Paris-d’autrefois-35 rue Geoffroy-saint-Hilaire – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris d’Autrefois

130  –   rue Geoffroy -Saint-Hilair, 35

Collection L.G     Ancien Cabaret à l’enseigne de : « la Biche »

Dos séparé – non circulé

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Cette vitrine du marchand de vin Mr Perrin est bien gardée, une grille en fer forgé a été posée au temps où cet endroit était encore le cabaret « la Biche »

Dans les années 1900, au numéro du 135 de la rue Geoffroy Saint-Hilaire exerçaient aussi la Mercerie Ferrant, la Crémerie Courty et bien sûr notre Marchand de vin Mr Perrin déjà dans les lieux en 1893.

Je n’ai rien trouvé vraiment de probant sur le cabaret « A la biche », bien sûr si vous avez le moindre renseignement sur ce cabaret …merci de me laisser un commentaire.

Aujourd’hui pas D’hier à Aujourd’hui, tellement la vue a changé et sans intérêt  … un immeuble de 8 étages a remplacé notre marchand de Vin …!

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