Tout Paris – Intérieur de la gare de Ménilmontant

Gare de Ménilmontant - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

224  –   Tout Paris – Intérieur de la gare de Ménilmontant (XX éme arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert le 06/06/ 1907

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Le photographe s’est certainement placé  à la hauteur de la passerelle de la rue de la Mare pour prendre ce  célèbre cliché  de l’intérieur de la gare de Ménilmontant .

Au premier plan un agent de la gare tient un vélo à chaque main, en agrandissant la carte postale on s’aperçoit qu’une étiquette a été placée sur les guidons afin que leurs propriétaires les récupèrent facilement au lieu de destination prévu .

Cette station etait située  entre les gares de Charonne au Sud et de  la gare Belleville-La Villette au Nord,

L’idée d’une petite ceinture avait germé dès le début des années 1840, on y voyait deux avantages  le trafic de marchandises et les utilités stratégiques militaires.

Vers 1862, cette station fut parmi les premières stations ouvertes au trafic des voyageurs, mais l’année 1934 sonnera la fermeture du service urbain de voyageurs.

La gare continua à avoir une activité de messageries pour l’envoi et la réception de colis et également pour le passage des voyageurs des trains exceptionnels de colonies de vacances.

Vers les années 1985, la gare a laissé place à deux barres d’immeubles modernes,ne laissant en place que la passerelle de la rue de la Mare qui enjambait les voies du chemin de fer.

 

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Tout Paris – Rue de Ménilmontant

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Tout Paris

81 Rue de Ménilmontant (XXé arrt) – Carrefour de la rue de la Mare et de la rue des Amandiers.

(A gauche de cette rue se trouve l’emplacement de l’ancienne auberge du Crime.)

Collection F.Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Retour dans le XX arrondissement de Paris avec cette carte de la rue Ménilmontant .

Au premier plan un omnibus à impériale tiré par 3 chevaux et au second plan l’arrière du même style d’omnibus avec son escalier permettant d’accéder à l’étage de impériale.

A droite de la carte la maison A.Beauvallet et son célèbre chocolat Vinay.

L’éditeur nous indique sur la légende de la carte postale la présence de l’ancienne maison du Crime.

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Paris – jardin des Tuileries – Charmeur d’Oiseaux

Charmeur d'Oiseaux - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris – jardin des Tuileries – Charmeur d’Oiseaux

éditeur : J.H ( J.Hauser)

Dos séparé – circulé à découvert en 1912

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L’éditeur et photographe de cette carte est J.Hauser ,on lui doit des centaines de clichés qui ont servi à de nombreuses séries très connues , par exemple la série Vieux Paris , les sapeurs pompiers de Paris , les femmes cochères et bien d’autres encore .

Son terrain privilégié sera Paris et la série la plus représentative de son talent restera pour moi les 32 cartes de la série : « Les petits métiers de Paris »  avec des top cartes comme le  montreur d’ours ,le chasseur de rats dans les égouts de Paris et bien d’autres cartes de cette série.

Malheureusement ,cette carte qui représente un petit métier des années 1900 ne fait pas partie de cette mythique série .

Être charmeur d’oiseaux en 1900 était un moyen pour certains exclus de la société de vivre de leur talent en réclamant quelques piécettes aux promeneurs et touristes de la capitale .



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Le Repos Hebdomadaire – Les Déjeuners sur l’herbe

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143 – Le Repos Hebdomadaire

Les Déjeuners sur l’herbe

E.Faciolle,ohoto-édit;Le Perreux

Dos séparé -circulé à découvert en 1911

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Après un rude combat contre le patronat ,les ouvriers peuvent enfin profiter de leur dimanche  pour respirer  l’air pur de la campagne proche de Paris ,sur cette carte nous sommes certainement sur les bords de Marne :  (Perreux ,Champigny ,Nogent ,etc !)

*Trente ans avant les congés payés arrachés par la grève généralisée lors du Front populaire, la CGT obtient enfin le dimanche chômé.
Mais aujourd’hui c’est le lundi de Pentecôte que les pouvoirs publics suppriment.

Le 13 juillet 1906, le Parlement vote la loi Sarrier, instaurant le repos dominical obligatoire de 24 heures pour les ouvriers et les employés de commerce. Mais la bataille fut rude pour obtenir cette avancée, parfois même contre des personnes inattendues.

Ce combat se situe dans le contexte de l’abaissement du temps de travail. La loi du 30 mars 1900, appliquée à partir de 1904, instaure la semaine de 60 heures.

Nous sommes encore loin des quinze jours de congés payés de 1936, mais le dimanche chômé est le bienvenu, d’autant qu’il revient de loin. Ce repos dominical avait été précédemment instauré le 18 novembre 1814, sous la pression de l’Église qui souhaitait que les travailleurs puissent se rendre à la messe du dimanche matin. Mais, le 12 juillet 1880, cette loi est abrogée par des députés anticléricaux bornés qui n’ont pas compris qu’ils renvoyaient ainsi à l’atelier des ouvriers brisés par la fatigue.

Pourtant, le grand penseur anarchiste, Proudhon, peu soupçonnable de «jésuiterie curaillonne», avait publié une brochure au titre évocateur: «De la célébration du dimanche considérée sous les rapports de l’hygiène publique, de la morale, des relations de famille et de cité». Dans la même veine, le docteur Féré écrivait à cette époque: «Le repos hebdomadaire autorise une restauration des poumons, un rétablissement de la circulation sanguine et de l’activité sensorielle, un apaisement du système nerveux, une reviviscence des capacités d’attention et de raisonnement logique. Le respect du dimanche désamorce le surmenage.»*


*Texte : Force Ouvrière Hebdo n°2776*
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Paris- Carte Postale de la Rue des Cendriers

Rue des cendriers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris

1102 -Rue des Cendriers (XXé)

éditeur C.P.

Dos séparé – circulé à découvert en 1909

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La rue des cendriers , cette ancienne voie de la commune de Belleville n’est en 1812 qu’un sentier qui conduisait du boulevard de Ménilmontant au passage Rivière ,transformé en 1851 en une ruelle à laquelle on donna le nom actuel .

Les habitants du quartier posent bien sagement pour le photographe de la maison d’édition du Comptoir Parisien ‘C.P.’ (la marque bleu) installée 156 rue Oberkamph dans le 11éme arrondissement .

Comme souvent le nombre d’enfants sur la carte est impressionnant ,mais pour une fois la raison de la présence de ces enfants est explicable !

En regardant de plus près ou en agrandissant la carte ,on peut lire à droite « pour enfants malades » ,en cherchant sur le bottin de Paris de 1900 ,j’ai trouvé qu’au 45 de la rue des cendriers se trouvait un dispensaire subventionné par la ville de Paris .

Cet établissement donnait des consultations et médicaments aux enfants malades indigents du XXéme arrondissement ,un autre dispensaire de ce style dans le 20 éme arrondissement  était installé au 126 boulevard de belleville .

Bien sur à cette époque d’autres dispensaires existaient  , il y avait des établissements publics dans chaque arrondissement de paris (pour le 20 éme :  27 rue Boyer et 15 rue St.Blaise.

Il y avait aussi des dispensaires privés dans Paris ,mais je n’ai pas trouvé d’adresse dans le 20 éme ,bien sur si vous avez connaissance d’un dispensaire privé a cette époque dans cet arrondissement

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