Paris – Abattoirs de la Villette en 1900 – Grattage des Moutons

Abattoirs de la Villette-grattage des moutons

Abattoirs de la Villette-grattage des moutons

Paris – Abattoirs de la Villette – Grattage des moutons
éditeur F.B
Dos séparé – non circulé
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En 1906, on compte en France 912 abattoirs. Dans un important volume qu’il vient de consacrer à la question, Monsieur de Loverdo, ingénieur sanitaire, s’exprime ainsi sur leur compte : « On ne saurait mieux les comparer, à quelques exceptions près, qu’à ces anciennes maisons des quartiers du centre de Paris, aux appartements bas et sombres, aux pièces à alcôves fermées, aux cabinets d’aisances sans jour ni air, aux escaliers obscurs et gluants, aux cours humides et infectes » Le plus considérable de tous par son étendue, celui de la Villette n’est pas le moins critiquable. L’an passé, le docteur Moreau montrait avec force tous les inconvénients qu’il présente.

Chose curieuse : il y a cent ans, la situation était meilleure que maintenant. 

Les premiers abattoirs français, construits de 1780 à 1812 à Rochefort, Blois, Grenoble, Orléans valaient mieux que ceux d’aujourd’hui. Dans leurs lignes

générales, ils se rapprochaient davantage des modernes d’Allemagne, 

qui peuvent passer pour des modèles, que de ceux qu’on a bâtis chez nous au dix-neuvième siècle. Continuer la lecture

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Paris-Inondation de janvier 1910 – Les Pontonniers rue de Bourgogne

Paris-Innondation 1910-Les Pontonniers rue de Bourgogne

Paris – Inondation 1910-Les Pontonniers rue de Bourgogne

5 – Paris-Inondation de janvier 1910
 Les Pontonniers rue de Bourgogne
éditeur M.M 
dos séparé – circulé à découvert
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Le Gaulois du 3 février 1910 par un article ‘Tout-Paris, rend hommage à ces Pontonniers, en voici le texte.

NOS PONTONNIERS
Les pouvoirs publics ont déjà rendu un éclatant Hommage au dévouement, à l’héroïsme simple dont nos petits troupiers ont fait preuve au cours des jours sinistres que nous venons de traverser;

Paris et sa banlieue leur conserveront une éternelle reconnaissance pour le secours qu’ils ont apporté sans compter aux sinistrés, pour les vies innombrables qu’ils ont préservées, pour les catastrophes plus épouvantables encore qu’ils ont conjurées. Partout, sur les joints les plus menacés de la grande ville et des environs, on les a vus à l’œuvre jour et nuit, alertes, infatigables, conservant malgré tout leur bonne humeur native, cette qualité nationale de notre armée qui l’a si heureusement soutenue en tant de circonstances difficiles.

Parmi les troupes qui ont pris part a la lutte, contre la terrible inondation, nous devons mettre au premier rang les pontonniers dont le dévouement a été au-dessus de tout éloge
A Alfortville, à Gennevilliers, dans les quartiers les plus atteints de Paris, ils ont fait merveille. Un habitant d’une des communes les plus éprouvées de la banlieue nous racontait hier avec quelle activité, quelle prestesse ils rétablissaient les communications, ils jetaient en une heure à peine des ponts de fortune que n’eût pas désavoués le plus habile des ingénieurs.

Nos pontonniers n’en sont pas, on le sait, a leur coup d’essai. Il a un siècle a peine qu’ils existent en tant que corps spécial.et pourtant nul corps de troupe ne peut présenter un historique plus glorieux, plus abondant en actions d’éclat !  il nous faudrait un gros volume pour en refaire même succinctement, les annales. On a vu des pontonniers pendant les grandes guerres de la Révolution et de l’Empire, aux fameux.passages du Rhin, du Danube, de la Vistule, en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Russie. C’est pendant cette dernière campagne qu’ils nous donnèrent les preuves  les plus éclatantes de leur indomptable courage et de leur savoir faire, comme l’atteste le nom glorieux de la Bérézina inscrit en lettres d’or sur leur drapeau  

 

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Paris – l’Orage du 15 juin à Paris – Les Canalisations mises à nu rue du havre

Paris- l'orage du 15 juin a paris-les canalisations rue du havre

Paris- l’orage du 15 juin a paris-les canalisations rue du havre

 l’Orage du 15 juin à Paris 
Les Canalisations mises à nu rue du havre
éditeur ELD – ( Ernest Louis le Deley )
dos séparé – circulé à découvert
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Dans l’après-midi du lundi 15 juin un effroyable ouragan s’est déclenchée sur la région parisienne, un orage d’une violence inouïe, sans précédent peut-être dans nos régions. 
Pendant plusieurs heures, des trombes d’eau se sont abattues sur la capitale, transformant les chaussées en torrents, pénétrant dans les caves, inondant tout.
Dès trois heures, le tonnerre avait commencé à gronder, les averses de pluie, mélangée de grêle, se succédaient presque sans interruption. L’épaisseur des nuages était telle qu’il avait fallu allumer le gaz ou l’électricité dans les magasins et les cafés.
Vers cinq heures et demie, après une accalmie, la tempête se déchaîna, Ie vent calme jusque-là se mit à souffler avec une vitesse qui atteignit quarante-cinq kilomètres au sommet de la tour Eiffel. En même temps, des éclairs fulgurants zébraient le ciel, les coups de tonnerre éclataient presque sans interruption.
Dans les rues, les passants fuyaient, éperdus, cherchant un refuge n’importe où Fiacres, autobus, tramways se trouvaient gênés dans leur marche, à tel point que qu’aucuns s’arrêtaient le long des trottoirs, abandonnés par leurs conducteurs.Cela dura pendant près d’une heure et demie… Au bureau central météorologique on mesura, au pluviomètre, une hauteur de 50 millimètres  d’eau… Bientôt on apprenait que, sur le parcours de la ligne métropolitaine en construction n° 8, de terribles effondrements s’étaient produits en plusieurs endroits du centre de Paris. ( à l’angle de la rue de la Boétie et de la rue du Faubourg-Saint-Honoré, avenue d’Antin, place Saint-Augustin et rue du havre à l’angle du boulevard Haussmann.
Il y avait des victimes. Combien ? à l’heure actuelle on n’est pas encore fixé sur leur nombre.

  » Petit Parisien du 16 juin 1914″

Cette catastrophe entrainera la mort de 12 personnes..

 
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Paris 1910 – La grande crue de la seine – Rue Bellechasse – Secouristes militaires portant secours aux habitants

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La grande crue de la seine- secouristes militaires portant secours aux habitants

Paris 
La grande crue de la seine  (janvier 1910)
Inondation de la rue Bellechasse – Secouristes militaires portant secours aux habitants
éditeur ND Phot. 
Dos séparé – circulé à découvert
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Les militaires portent secours aux habitants de la rue de Bellechasse, le 28 janvier 1910 le Petit Parisien nous retrace les péripéties de nombreux Parisiens pris par les eaux de la Seine.

L’immeuble portant le numéro 15 de la rue de Solférino qui fait face au ministère de la Guerre a dû être évacué dans la matinée. Une excavation profonde s’est en effet produite devant la porte d’entrée de la maison. L’eau s’y engouffre avec un bruit effrayant.
Le  spectacle  est   vraiment  tragique.
On entend, en effet, dans le lointain, des cris angoissants.
Ce sont les locataires d’un hôtel de la rue Bellechasse qui, à leur réveil, se sont vus bloqués par les eaux. Depuis le matin — il est alors près de deux heures de l’après-midi — ils n’ont rien mangé.
 
On les entend crier : « du pain ! Au secours ! »
Enfin, une barque peut parvenir jusqu’à eux. Un agent arrive les bras encombrés de longues miches de pain. Les « affamés » l’acclament longuement et battent en son honneur un triple ban d’allégresse.
Le lieutenant-colonel Lenfant arrive bientôt sur les lieux avec une compagnie d’infanterie, il essaye de réquisitionner auprès d’un chef de chantier plusieurs paires de bottes d’égoutier. Mais on lui répond qu’il faut… l’autorisation de la Ville de Paris… le visa du préfet, l’enregistrement dû… etc…Bref l’officier supérieur comprend qu’il n’aurait peut-être l’autorisation que dans une huitaine de jours.

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Paris- inondation de janvier 1910 – Rue de l’hotel Colbert – Un escalier original

Paris- inondation de janvier 1910 - Rue de l'hotel Colbert - Un escalier original

Paris- inondation de janvier 1910 – Rue de l’hôtel Colbert – Un escalier original

171  – Paris- inondation de janvier 1910 – Rue de l’hôtel Colbert
Un escalier original
éditeur C.M
dos séparé – circulé à découvert
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Restons dans le cinquième arrondissement de Paris en janvier 1910 et plus précisément le 31 janvier.
Voilà ce que l’on peut lire en ce jour du 31 janvier sur le « Petit Parisien »

Maintenant, les heures les plus poignantes étant passées, on peut, en quelque sorte dresser le bilan moral de cette dure semaine de janvier 1910. Plus tard et toujours trop tôt à coup sûr, on établira le bilan matériel.

Si l’on n’a pas recensé plus de victimes, si celles-ci se comptent par unités, si Paris n’a pas été affligé par de terribles pertes de vies humaines, on le doit certainement à l’organisation des secours, à la rapidité du sauvetage. Il convient de rendre à chacun ce qui lui appartient. La solidarité nationale s’est affirmée au-dessus des partis : tous les citoyens sincères, quelle que soit leur opinion politique, s’accorderont à dire que tous firent leur devoir ; les pouvoirs publics et le préfet de police, comme le gouvernement militaire de Paris. Civils et soldats furent également admirables, et ce devoir fut accompli par tous, du haut en bas de la hiérarchie administrative, avec une ardeur civique que nul, sans injustice, ne pourrait méconnaître. Le résultat est là. Lorsqu’on saura à l’étranger qu’un fléau effrayant et presque sans précédent est passé sur une agglomération de quatre millions d’habitants sans avoir, pour ainsi dire, laissé de morts derrière lui, on sera stupéfait de la grandeur de l’effort déployé, émerveillé aussi de la qualité de cet effort!…

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