91-Soisy-sous-étiolles – Des Pêcheurs vers le pont

91-Soisy-sous-etiolles - pecheurs vers le pont

91-Soisy-sous-etiolles – pecheurs vers le pont

204 – Soisy-sous-Etiolles – Pêcheurs vers le pont
éditeur ND – Phot
dos séparé – circulé à découvert en 1913
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Que le temps est agréable et reposant quand on pêche en barque, j’ai eu ce plaisir de nombreuses fois et à chaque fois mes pensées étaient agréables, avec cette drôle de sensation de faire corps avec l’eau.
Que de souvenirs, et je ne peux m’empêcher de penser à mon père quand je vois ces pêcheurs… comme le dit une certaine personne qui pêche aussi en barque … Nostalgie quand tu nous tiens …!

 

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Soisy-sous-étiolles – Bords de la Seine – Une lavandière

91-Soisy-sous-étiolles-Bords de la Seine

91-Soisy-sous-étiolles-Bords de la Seine

 

Soisy-sous-étiolles – Bords de la Seine
éditeur Touret – Photo Peinture A. Breger Freres, 9 rue Thénard, Paris. Déposé 
dos séparé – circulé à découvert
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La carte postale a un peu jauni mais sa texture façon toile de peintre est toujours bien marqué.
De nombreux éditeurs ont édité ce genre de carte postale qui se voulait ressembler le plus possible à un tableau… la maison A. Breger désignait ces cartes avec ces simples mots  » photo-peinture » qui pour moi est très commode comme définition à utiliser pour désigner ce genre de carte, d’autres cartophiles utiliseront les mots « cartes toilées »  » cartes vernis » etc. etc.

La ville de  Soisy-sous-étiolles a été rebaptisée en 1934 Soisy-sur-Seine, située entre la Seine et la foret de Sénard, proche de Draveil, Evry et Ris Orangis dans le département de l’Essonne. 

Bien sur sur cette carte le plus important est cette femme qui lave et rince son linge dans la Seine le dos cassé, il faudra encore attendre quelques décennies  pour entendre sur nos téléviseurs  » Ca c’est ben vrai ça !  Ces quelques mots devenus culte qui ont fait de la Mère Denis la star de la publicité en France et de la marque « vedette » durant les années 80.

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91-Villa Draveil – Inondation 1910 – Terrasse du restaurant Lapreuvotte

91-Villa draveil-inondation 1910-terrasse du restaurant Lapreuvotte  - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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 7 – Villa Draveil – Inondation 1910 – Terrasse du restaurant Lapreuvotte
édition EM  
Dos séparé – non circulé
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L’inondation de 1910 n’a pas épargné non plus la banlieue sud de Paris et la situation à été dramatique aussi pour les essonniens.
Mais passons les durs moments du mois de janvier et voyons le commencement de la décrue au début du mois de février.
Dans la vallée de l’orge, depuis Dourdan jusqu’à Juvisy, la situation est bien meilleure, sauf à Perray-Vaucluse, où la route et plusieurs chemins sont encore envahis et impraticables. L’orge et l’Yvette sont à peu près rentrés dans leurs lits.
À Ris-Orangis, Athis-Mons, Ablon, Viry-Châtillon, Draveil et Juvisy, la baisse de la Seine dans les dernières vingt-quatre heures n’a été que de dix centimètres ; le beau persistant, on s’attendait à mieux. La baisse précédente dans le même laps de temps avait été de quinze centimètres. Les chemins de halage, tout en n’étant pas tout à fait dégagés, sont praticables.
Dans la plaine, les lacs laissés par la crue diminuent sensiblement. Port-Aviation est en très grande partie dégagé.

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Paris – Quais du Point du jour – le débarcadère en 1900

15arrt-le quais du point du jour- le débarcadère - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

15arrt-le quais du point du jour- le débarcadère – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

236 – Paris – Point du jour – le débarcadère

Dos simple – non voyagé

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Sur cette carte postale des années 1900 on peut s’apercevoir que les berges des bords de Seine sont bien accueillantes et très utilisées par les Parisiens, au loin le pont Mirabeau et la tour Eiffel.

En 1900, plus de 25000000 voyageurs vont voyager à bord de ces bateaux omnibus que l’on voit sur la droite de cette carte.

Au premier plan le bateau-Omnibus affiche une belle publicité pour les vêtements de la Belle Jardinière, La Mutualité Life et le Cacao Blooker …  ce bateau fait partie de la compagnie Générale des Bateaux Parisiens.

A l’origine de cette compagnie, 36 Bateaux furent envoyés à Paris par la Compagnie des Bateaux-Omnibus de Lyon, la compagnie des Hirondelles Parisiennes datent de 1876 et en 1878 les 2 Compagnies fusionnent.

En 1885 une nouvelle Compagnie, dénommée Compagnie des Bateaux Express, met en circulation 32 bateaux qui feront le trajet de Charenton au Point-du-Jour sans transbordement.

Les 2 Compagnies fusionneront en Avril 1886 et la Société  prend le nom de Compagnie Générale des Bateaux Parisiens, son siège social restant à Lyon a un capital de 10 millions de francs, divisés en 20000 actions de 500 francs libérées, au porteur.

En cliquant sur l’image et en agrandissant la carte postale, vous pouvez voir que le premier bateau-Omnibus est en direction d’Austerlitz, le trajet durait 50 minutes à 1 heure pour les 10 kilomètres parcourus et coutait 10 centimes la semaine et le double le dimanche.

19 bateaux de 300 à 400 places étaient prévus les départs étaient donnés toutes les 7 ou 8 minutes, 14 escales ou plutôt arrêts étaient prévus d’Austerlitz à Auteuil-Point du-Jour :   Pont Sully / St-Louis  / Châtelet  / le Louvre /  Pont Royal / Concorde / Invalides / Alma / Trocadéro / Passy / Grenelle /  la Galiote / Auteuil. Ce service ne desservait que la rive droite, à partir de l’Hôtel de Ville, le service Charenton-Auteuil ne desservait que la rive gauche.

Difficile de retrouver exactement cet endroit de bord de Seine, mais à quelques centaines de mètres prés et grâce à Google Maps on se retrouve sur la voie Georges Pompidou.

Quais du point du Jour- 100 ans après - Vois Georges Pompidou

Quais du point du Jour- 100 ans après – Voie Georges Pompidou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Paris – Le Vieux Paris à l’exposition de 1900

Vieux Paris à l'exposition Universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Vieux Paris à l’exposition Universelle de 1900 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

18 – Paris. – Le Vieux Paris à l’exposition de 1900

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 11 août 1900

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Difficile d’imaginer les splendeurs que pouvaient voir les Parisiens et les touristes en 1900 quand ils se promenaient en bateau ou quand ils se baladaient autour des pavillons et dans la reconstitution du vieux Paris.

Une des plus charmantes des attractions de l’Exposition Universelle de 1900 était certainement cette évocation si pittoresque de Paris aux siècles passés, cette fantaisie etait due au crayon de M. Robida, ces dessins ont ensuite été exécutés par l’architecte M. Benouville.
C’était un peu en abrégé l’histoire de Paris, à laquelle on pouvait s’imprégner dans cette leçon en tableaux des bords de la Seine.
On y trouvait trois groupes distincts, le premier du XV siècle, le deuxième du XVIII et le troisième etait un heureux mélange de différentes époques.
On avait cherché à reproduire les monuments les plus intéressants du « Paris Ancien » et on les avait groupés de la façon la plus charmante qu’on puisse imaginer.

C’etait un vrai régal pour l’historien qui trouvait des points de repère à ses souvenirs, pour l’artiste qui voyait une belle image avec des unités admirablement groupées, pour les touristes enfin qui s’amusaient de ces mille détails qui foisonnaient sur les monuments.

On entrait par la porte Saint-Michel, pour arriver à la place du Pré-aux-Clercs, d’un coté on pouvait voir la rue des Vieilles-Écoles, et de l’autre, la rue des Remparts.

On retrouvait la Maison aux piliers et la Tour du Vieux-Louvre, dans la rue des Vieilles-Écoles, on voyait la maison où naquit Molière elle était en réalité située au coin de la rue Saint-Honoré et de la rue Étudiants (elle fut démolie en 1802).

On avait aussi une reproduction fidèle de la maison Nicolas Flamel ainsi que de celle du Grand Coq, ou fut imprimé le premier numéro de la Gazelle de France, et qui, par conséquent représentait le berceau de la presse française.

On voyait aussi la Tour du Collège de Lisieux qui était située à l’emplacement du Panthéon actuel, on était en plein quartier moyen âge. On avait aussi construit un bâtiment où se trouvait la « Pomme de pin », dans laquelle des chanteurs exécutaient leurs chansons anciennes.

Au pied de l’escalier du théâtre, on retrouvait le pilori de saint-Germain-des-Prés, enfin l’église de Saint-Julien-des-Ménestriers, qui fut jusqu’à la révolution la propriété de la corporation des jongleurs et Ménestriers.
La place des halles occupait tout le centre du vieux Paris, c’était une évocation du XVIII siècle, plus loin, on se retrouvait dans le quartier du Châtelet avec le pont au Change et ses maisons spéciales qui furent incendiées en 1621.
On voyait aussi la rue de la Foire-Saint-Laurent avec tous ses petits commerces élégants, l’antique palais de Saint-Louis, de Philippe Le Bel, occupait une place importante.

Toutes ces constructions du Vieux Paris ont été montées sur une plate-forme en bois, établie sur une série de pieux foncés dans le lit du fleuve.
Les Parisiens ont pu admirer pendant plusieurs mois des édifices tortueux et bizarres, car le concessionnaire avait obtenu pour ses constructions un droit d’existence de dix années.


Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de Parville édition Maison Masson et Cie

 

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