Paris Vécu – Le Quai aux Fleurs

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Paris Vécu – Paris Vécu – Le Quai aux Fleurs ( N°87 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  circulé à découvert en 1904

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La seule des 4 cartes de cette série sur le marché aux fleurs ou l’on voit le parapet à gauche sur la carte .

Le photographe s’est placé avec la tour de l’horloge dans le dos ce qui donne un aspect relativement sombre à cette CPA , remarquez toute la série des 4 cartes (marché aux fleurs) est plus ou moins sombre par rapport aux autres cartes de la série des 105 de Paris Vécu à l’exception peut être de la carte « Sortie d’église les Mendiants ».


Philippe Dufour a écrit sur le marché aux fleurs !

La nuit, sur les trottoirs éclosent des parterres.

Tout l’éclat des vallons et des coteaux fleuris

Semé par le printemps aux entours de Paris

Vient là charmer la Seine et ses quais solitaires.

Puis ,quand l’aurore avive un ciel son clair souris.

On voit s’épanouir,frais sur les éventaires.

Parfum des ateliers ou décor des Cythères.

Et la gerbe champêtre et le bouquet de prix.

Tremblant,pistil bouton perlé ,soyeux pétale !

Mais ,tandis que la flore odorante s’étale.

L’heure tinte au beffroi carré du Châtelet.

Et le soleil,corolle en plein azur ouverte .

Brisant sur les trois tours conique son reflet.

Comme une rose d’or s’effeuille dans l’eau verte.

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La même vue 100 après

Quai aux fleurs carte paris vécu N°87

Photo:Google maps
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Paris Vécu – Le Quai aux Fleurs

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Paris Vécu – Paris Vécu – Le Quai aux Fleurs ( N°88 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  non circulé

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Le cliché de cette carte a été pris quai de corse à l’angle de la place Louis Lépine.

Le photographe s’est attardé sur ce quai de L’ile de la cité  et 4 clichés de la série Paris Vécu existent.

je n’en possède que 3 actuellement ,sur cette carte on aperçoit 3 femmes en pleine discussion , le premier bâtiment à gauche sur la carte est le tribunal de commerce et un peu plus loin  la conciergerie avec sa tour de l’horloge suivi de la tour César qui cache la tour d’Argent et la tour Bonbec.

Le marché existe toujours !

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Une petite vue 100 ans après

Quai-au-fleurs-Paris-vecu



Photo:Google maps


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Paris-Panorama sur la seine ,pris du Pont des Arts

Panorama sur la Seine - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris-Panorama sur la seine ,pris du Pont des Arts

éditeur LL. ( Levy Lucien  et fils )

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Au premier plan le pont du carrousel comme vous ne pourrez plus jamais le voir, Imaginé  par  l’ingénieur des ponts et chaussées Antoine Rémi Polonceau,  il fut détruit en 1936.

Ce pont était situé dans le prolongement de la rue des saints pères et aurait du s’appeler le  Pont des Saints pères, mais le jour de l’inauguration  en 1834, le roi louis Philippe Ier le baptise Pont du Carrousel.

D’une conception innovante pour l’époque, Rémi Polonceau a réussi à imposer un pont qui ne soit pas un pont suspendu.

Le pont était constitué  de trois arches égales de 47,70m , d’ouvertures formées chacune de 6 fermes espacées de 2,80m, les tympans extérieurs étaient constitués d’anneaux de fonte de diamètres décroissant des piles vers le centre, anneaux qui étaient appelés par les Parisiens « ronds de serviette ».

Malgré plusieurs réparations successives le pond est trop étroit pour le trafic parisiens qui s’amplifie, il bouge et devient dangereux, on le juge aussi d’une hauteur insuffisante pour la navigation fluviale.

Enfin, toutes ces raisons sonnent la destruction de ce pont en 1936, qui sera remplacé par un nouvel ouvrage en béton, situé un peu plus en aval.

Seules rescapées de cette destruction, Les quatre statues en marbre du  sculpteur Louis Petitot qui décoraient  l’entrée sur chaque rive de  l’ancien pont ,après quelques  hésitations elle seront  conservées pour décorer le nouveau pont.

En second Plan le pont Royal le troisième plus ancien pont de la ville, après le pont Neuf et le pont Marie.

Apres plusieurs constructions de ponts en bois à cet emplacement qui ont tous été détruits, c’est le roi Louis XIV qui financera vers 1685  la construction d’un pont en pierre ce qui lui vaudra son nom de pont Royal.

Le pont changera de nom à la révolution de 1792 et sera renommé  « Pont National », et ensuite Pont des Tuileries jusqu’en 1814.

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Fonçage d’un caisson dans le bras de la Seine – Vue vers la place Saint Michel

Travaux du Métropolitain - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

637.   Paris   Les Travaux du Métropolitain

Fonçage d’un caisson  dans le  bras de la Seine

Vue vers la place saint Michel   . CM

Dos séparé – non circulé

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Cette carte  montre l’un des caissons du petit bras, dans un état de fonçage plus avancé, avec déjà la plate-forme de travail construite au-dessus du caisson.

Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4

La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.

Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.

En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.

Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.

Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.

Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.

Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.

Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois.

Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.

On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.

On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.

Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.

Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.


Un grand merci à Dominique 1594 
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Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine

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633.   Paris  Les Travaux du Métropolitain

Fonçage du caisson central dans le grand bras de la Seine   . CM

Dos séparé – non circulé

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Cette carte  montre le caisson central du grand bras de Seine, bien calé entre les pieux de guidage, en cours de fonçage. Noter les tôles d’étanchéité aux extrémités du caisson, et sur le dessus, l’amorce des cheminées.

Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4

La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.

Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.

En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.

Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.

Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.

Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.

Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.

Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois. Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.

On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.

On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.

Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.

Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.


Un grand merci à Dominique 1594 

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