Paris – Travaux du Métropolitain de la Place Saint-Michel

Travaux du Métropolitain - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

695  –  Paris – Travaux du Métropolitain –

Les caissons  Place Saint-Michel  – État des Travaux fin Mai 1907

JH – dos séparé – non circulé

§

La proximité de la Seine et la présence de nappes d’eau dans le sous-sol interdisaient, pour la station Saint-Michel, la construction traditionnelle aussi bien en souterrain qu’en tranchée ouverte.

La solution retenue a été la construction, entièrement métallique, de la station au niveau du sol, puis son « fonçage » à la profondeur définitive.

La station est constituée d’un caisson à section sensiblement elliptique, de forme très semblable à celle d’une station traditionnelle, destinée à recevoir la voie et les quais. Ce caisson a sa plus grande dimension horizontale.

A chaque extrémité de ce caisson se trouve un autre caisson, à axe vertical celui-là, destiné à recevoir les accès (ascenseurs et escaliers).

Chacun de ces trois caissons est « foncé » de la manière suivante :

–         A sa partie inférieure est aménagée une « chambre de travail » dont les parois latérales et le plafond sont métalliques, et qui repose sur le sol. Cette chambre de travail est maintenue sous pression, pour éviter toute entrée d’eau, par de l’air comprimé envoyé depuis la surface par une cheminée.

–         Dans cette chambre de travail se trouvent des ouvriers qui vont creuser le long des parois latérales. Ces parois ont un profil en « V » pour permettre, sous l’action du poids du caisson, son enfoncement progressif au fur et à mesure du creusement.

–         L’entrée des ouvriers dans la chambre de travail, ainsi que l’évacuation des déblais se fait par la cheminée, grâce à un système de sas qui permet de maintenir la chambre sous pression même pendant les mouvements d’entrée-sortie.

La carte est fort intéressante car elle montre les 3 caissons dans 3 états différents.

Le caisson d’extrémité côté Seine est déjà presque à sa position définitive, tandis que le caisson central (la station) est seulement en début de fonçage. Noter tout le long du caisson les pieux de guidage verticaux, et à la partie supérieure les « sas à air » permettant les entrées et sorties du personnel et l’évacuation des déblais.

Enfin, le troisième caisson, caisson d’extrémité côté Fontaine Saint-Michel, est encore en position de construction sur le sol et attend son fonçage.

Peut-être est-il au tout début de l’opération de fonçage , en tout état de cause il dépasse encore très largement du sol.


Un grand merci à Dominique1594 


Share Button

Paris Vécu – Une Plage en Seine

Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu- Une Plage en Seine ( N°81 )

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  non circulé

§

La première chose qui m’est venue à l’idée en regardant cette carte c’est la superbe chanson de Michel Jonasz .

Mais en 1900 les vacances sont rares pour les gavroches de Paris , alors on s’improvise une plage sur les bord de la Seine.

§

On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent.
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé
Le prix d’une location
Il ne nous restait pas grand-chose.
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l’eau
Les palaces, les restaurants
On n’faisait que passer d’vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on s’réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs.

On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
Et quand les vagues étaient tranquilles
On passait la journée aux îles
… Sauf quand on pouvait déjà plus.
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l’eau
On avait l’coeur un peu gros
Mais c’était quand même beau.

Auteur : Grosz Pierre 
Compositeur : Michel Jonasz
éditeur : Waner ,chappell music France


Share Button

Mantes – Crue de la seine Janvier-Fevrier 1910

Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images en 1024px

Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images en 1024px

Crue de la seine, Janvier-Fevrier 1910 – Mantes – Route de Quarante-Sous ,direction d’Epone

L.Lagarde ,Photographe

Dos séparé – non circulé

§

Le point culminant de la crue est atteint le 28 janvier.

Le record des Yvelines est atteint à Mantes l’une des plus touchées du département avec une hauteur d’eau de plus de 8,13 m contre 8,62 m à Paris  et dans le Val-de-Marne.

Dans les rues, l’eau grimpe à plus de 2,50 m submergeant commerces et habitations.

Les dix-sept îles du département sont rayées de la carte. A Meulan, les nombreux bateaux amarrés au port sont retrouvés échoués en centre-ville. Ironie du sort : l’eau potable qui n’est pas encore courante vient à manquer.

Les forces de l’ordre font la chasse aux pilleurs, alors que les premiers cas de typhoïde et de scarlatine sont déclarés.

La décrue débute le 29 janvier et durera jusqu’à fin mars. Pour venir en aide aux habitants, des souscriptions sont lancées, relayées par les journaux de l’époque, comme « la Liberté de Seine-et-Oise.

Le Parisien: Thibault Raisse 
Share Button

Paris – La seine du pont des Saints-Péres

Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris. – Perpective sur la  seine prise du pont des Saints-Pères

Collections ND.Phot

Dos séparé – non voyagé

§

Share Button