Vallon-sur-Gée – la Gare du Tramway en 1900

Vallon-sur-Gée-la Gare du tramway - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Vallon-sur-Gée – la Gare du Tramway
éditeur Chaudemanche
dos simple – circulé sous enveloppe

Nous voici devant la petite gare du Tramway de la Sarthe à Vallon-sur-Gée, située à 22 kilomètres du Mans sur la ligne du Mans à Saint-Denis-d’Orques.

En 1900 Vallon sur-Gé, compte 975 habitants administrés par le maire Monsieur Pineau, à Vallon sur-Gée les grands jours attendus de tous sont les jours de la foire, le lundi gras, de Quasimodo, après l’ascension, le lundi le plus près du 29 juin, de la Saint-Denis, de Sainte-Catherine.
À noter que le château de La Grange appartient à cette époque à Mr Pineau (C).
Parlons un peu de cette carte, vous remarquerez que la photo de cette gare ne prend qu’une toute petite partie de la surface de cette carte.
Il faut se rappeler qu’au début de la carte postale et avant décembre 1903 les cartes étaient éditées avec un dos simple (le verso pour les cartophiles) et étaient exclusivement réservées pour inscrire l’adresse du destinataire, il ne restait donc plus que l’espace libre sur le côté image pour écrire quelques mots de correspondance.
Les éditeurs de cartes postales s’efforçaient de laisser le maximum de place sur le recto (l’image) pour cette correspondance, mais plus les années passaient et plus la photo ou les dessins sur la carte devenaient envahissants.
Le 18 novembre 1903 un arrêté autorisera à écrire l’adresse sur la partie droite et la correspondance à gauche sur le verso de la carte ( c’est ce que l’on appelle un dos séparé.), laissant ainsi toute la place sur le recto à la photographie ou au dessin des illustrateurs.

 

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Reims – Rue de Vesle – Vue de la Passerelle du Canal

51- Reims-Rue -Vesle-Vue de la passerelle du canal - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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3  –  Reims  – Rue de Vesle – Vue de la Passerelle du Canal

éditeur S.D.T

Dos séparé – circulé à découvert en 1907

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Tout est calme dans la rue de Vesle dans les années 1910, Reims est une belle et grande ville de 109859 habitants administrée par le maire de l’époque Mr Langlet (JB).

Le nationaliste serbe, Gavrilo Princip n’a pas encore abattu l’archiduc d’Autriche à Sarajevo et la grande guerre de 1914/1918 n’a pas encore commencé..!

Je parle de cet attentat car la ville de Reins ne sera pas épargnée par cette guerre , en aout 1914 les Allemands obligent l’armée Française à se replier Reins est alors à la merci des ennemis de la France.

L’occupation de la ville sera de courte durée et le 13 septembre l’armée Française défile dans la ville, mais pendant près de quatre ans Reins sera bombardée presque sans interruption.

En octobre 1918, la ville martyre est quasiment détruite et sur les 14 000 immeubles que comptait la ville de Reims une cinquantaine d’habitations sont encore habitables.  

Voici une photo de la Rue de Vesle – Vue de la passerelle du Canal après le passage des Allemands …. c’est impressionnant…!

La rue de Vesle après le départ des allemands

La rue de Vesle après le départ des allemands

 

 

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Carte postale Ancienne de Gourgeon – La Gare du Tramway

Gourgeon-La Gare du Tramway - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Gourgeon-La Gare du Tramway – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Gourgeon-La Gare du Tramway

 Jacquot-Poussy , éditeur , Gourgeon 

Dos séparé -circulé à découvert en 1914 ( timbre décollé)

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Voici une carte postale très peu courante (voire rare) et très recherchée par les collectionneurs des « Petites Gares' » et par les collectionneurs de cette petite ville de Gourgeon.

Sur cette carte on peut voir le tramway C.F.V numéro 38 arrêté devant un bâtiment très simple servant de gare, le conducteur du tramway a sorti sa tête de sa cabine pour être lui aussi sur la photo.

L’éditeur de cette carte postale n’est pas comme souvent à cette époque un professionnel de l’édition, de son vrai métier Jacquot-Poussy est le propriétaire d’un des deux hôtels de Gourgeon, l’autre hôtel étant tenu par Grangier (L).

Gourgeon dans les années 1910 est une petite ville de 395 habitants située à 30 kilomètres de Vesoul  et à 4 kilomètres de Combeaufontaine, son Maire est Monsieur Jacquot (JH).

Citons quelques noms de cette époque qui ont fait vivre cette petite ville de Gourgeon, commençons par l’entrepreneur de bâtiments Mr Chassagne (E); La bonneterie de Grangier Vve. -Simonin; les charrons, Mr dalot et Gallet; Le Marchand de draps Mr Judlin; les exploitants de carrières Mr Chassagne et Jacquot (J); le boulanger Mr Jacquot (et oui encore un) ; les épiceries, Judlin et Laurençot (A) ; le maréchal-ferrant Mr Jacquilot (P); les sabotiers, Clain (A), Gallet (A), Jacquillot et Menier ; et pour terminer les deux marchands de vin en gros, judlin et bien sûr Jacquot.

 

 

 

  

 

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La Chaux de Fonds – La gare et les grévistes du Bâtiment

Chaux de Fonds – La gare et Cortège des grévistes du Bâtiment- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Chaux de Fonds – La gare et Cortège des grévistes du Bâtiment

4711 édition Burgy, Lith , Saint-Imier

Dos séparé circulé à découvert en 1905

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Dans ces moments de crise faisons comme de nombreux français très privilégiés un petit tour en suisse!!

Allons faire un tour à la chaux de fonds du canton de Neuchâtel, ville où il fait bon vivre et située qu’à 10 kilomètres de la frontière avec la France.

Sur cette carte postale les ouvriers du bâtiment sont en grève et forment un cortège devant la gare.

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La grève des maçons et manœuvres en 1904 à La Chaux-de-Fonds
Les travailleurs du bâtiment jouent un rôle de pionniers dans les luttes ouvrières.

La plupart d’entre eux viennent d’Italie et travaillent dans des conditions très pénibles. En 1904, le salaire moyen atteint à peine 41 centimes à l’heure, tandis que le prix du kilo de pain est de 32 centimes.
Le syndicat des maçons et manoeuvres avait obtenu la signature de conventions collectives en 1896 et 1897. En juillet 1904, il demande une augmentation des salaires : 35 centimes au minimum pour les porte-mortier et 65 centimes pour la catégorie la mieux payée. Les revendications portent aussi sur les conditions de travail et les droits syndicaux. Les entrepreneurs refusent de céder.
Dès le 18 juillet, plus de 500 grévistes bloquent les chantiers.

l’Union ouvrière apporte son soutien actif au mouvement.
A la demande des entrepreneurs, le Conseil d’Etat décide de mobiliser la troupe. Dès le 2 août, La Chaux-de-Fonds est occupée par un millier de militaires. Finalement, le 10 août, les grévistes sont cernés par la troupe et les animateurs du mouvement sont expulsés de Suisse. Des incidents opposent la troupe à la population.
Ce conflit aboutira à une amélioration des salaires et des conditions de travail. Il restera dans les mémoires et contribuera à développer l’antimilitarisme dans les milieux ouvriers.

Et si on imaginait ces grévistes en cortège place de la Gare 100 ans après grâce une image google maps et un montage photos ?

La Chaux de Fonds – la Gare et les grévistes 100 ans après


 
Texte intégral sur : www.chaux-de-fonds.ch/…/Loi…/100ans_syndicalisme.pdf


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La Baraque et le Tramway du Puy-de-Dôme en 1908

la baraque et le Tramway du Puy-de-Dôme – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

l’Auvergne Pittoresque

3383 . La Baraque et le Tramway du Puy-de-Dôme

ELD et « VDC dans un cœur » –  ( ELD = Ernest Louis le Deley) et  (VDC dans un cœur= Durant Veuve et Cie)

Dos séparé -circulé à découvert en1908

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Avec le développement des stations thermales et du tourisme à partir de la seconde moitié du XIXème siècle, le Puy de Dôme est devenu un terrain de conquête, aiguisant la curiosité des voyageurs, attirant les amoureux de sensations fortes et de panoramas inoubliables ou plus simplement un espace d’évasion dominical pour les citadins.

Jusqu’au début du XX ème siècle, seuls des chemins abruptes et caillouteux permettaient l’accès depuis Clermont au sommet du volcan. En 1907, le projet d’une voie ferrée aboutit enfin : un petit train à vapeur. 

Ce train partait régulièrement de la place Lamartine à Clermont-Ferrand, empruntait la ligne du tramway jusqu’aux Quatre-Routes (Durtols), puis la voie de chemin de fer Clermont-Brive jusqu’à La Baraque (Orcines), et enfin son site propre pour aboutir, en 1h45, au sommet du volcan. En 1926, la route a remplacé le petit train. Succédant en 1987 à la Compagnie des Tramways de Clermont, le Conseil général en assure aujourd’hui l’exploitation.

Afin de mieux gravir la pente abrupte et d’améliorer l’adhérence de la machine à la voie ferrée, les constructeurs avaient opté pour le système Hanscott et non pas pour la classique crémaillère comme au Mont Dore.
Des roues horizontales actionnées par un dispositif à air comprimé et enserrant un rail central présent sur les sections les plus difficiles du parcours complétaient le dispositif. De plus des boudins équipaient les autres roues pour éviter que les vents violents ne renversent le train.

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Si vous aimez les histoires de trains  je vous conseille d’aller voir l’excellent site de  :  Marc-Andre-Dubout  :   le texte ci-dessus est tiré de ce site.

 je vous conseille aussi ce sympathique forum : Les Forums de Passions Métrique et Étroite  : ou vous pourrez voir en maquette et en cartes postales le chemin en détail que prenait le train  (de La place Lamartine au terminus du Puy de Dome.)

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