Explosion de Saint-Denis ,4 mars 1916 – Un Tramway éventré

Saint-Denis -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Explosion de Saint-Denis ,4 mars 1916

Un Tramway éventré

dos séparé – non circulé

éditeur E.L.D  ( Ernest Louis le Deley )

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Le samedi 4 mars 1916 vers 9 h, une effroyable explosion détruit le fort de la « double couronne  à Saint Denis.

On peut imaginer la force de cette l’explosion quand on voit l’état du tramway éventré.

Cette explosion allait faire 28 victimes, dont 18 civiles et 10 soldats.

Ce fort était en outre un grand dépôt de munitions situé à proximité des habitations d’une agglomération importante.

Les soldats du fort manipulaient les munitions régulièrement sans grandes précautions et dans  des conditions d’organisation très sommaires toujours pressés d’alimenter rapidement les armées en campagne.

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Rueil – Station des Tramway de Saint-Germain

Rueil,Tramway de Saint Germain - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Rueil – Avenue de Paris –  Station des Tramway de Saint-Germain

P.Marmuse,Paris.

Dos séparé – circulé à découvert

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A cette époque, Rueil est une ville de maraîchage et de vignoble mais surtout le rendez vous du dimanche sur les bords de Seine, ou les parisiens viennent guincher  dans les guinguettes.

Dès 1878 le tramway à vapeur de Rueil à Marly-le-Roi est construit espérant voir un jour  l’extension de la ligne vers Paris.

L’idée de prolonger également le tramway depuis Port-Marly jusqu’à Saint-Germain afin d’obtenir une ligne allant de Paris à Saint-Germain est officialisée en juin 1889.

En 1890, la ligne partira de la place de l’Étoile à Paris et comprendra des arrêts à Courbevoie, Rueil-Malmaison et une correspondance à Port-Marly.

L’exploitation de la ligne par des machines Francq sans foyer entraîne de nombreux problèmes, les machines Francq devaient être rechargées en vapeur dans le dépôt de Courbevoie pour leur permettre de grimper en pleine charge la rampe de la Défense  et de l’autre extrémité de la ligne, les machines étaient rechargées au dépôt de Port-Marly afin de pouvoir monter la rampe de Saint-Germain.

Mais cette exploitation montre très vite qu’elle n’est pas assez performante, et la décision est prise dès 1891 de remplacer les machines Francq par de nouvelles locomotives, construites à Blanc-Misseron ces machines seront à foyer à trois essieux couplés, beaucoup plus puissantes que les machines Francq sans foyer.

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Site très instructif sur l’histoire générale des transports


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Tout Paris – Porte des ternes – Avenue des ternes

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591  –  Tout Paris – Porte des ternes  ( XVIIIé arrt )

Avenue des ternes

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Les difficultés financières persistantes des compagnies contribuent à condamner le régime de la concession . À l’aube du XXème siècle, la région parisienne est sillonnée d’un vaste réseau d’omnibus et de tramways avec un trafic en pleine croissance. Cet ensemble est toutefois géré dans la plus grande anarchie, par une multitude de compagnies à l’aide de matériels et de techniques totalement disparates. En 1900, on compte pas moins de treize compagnies desservant Paris et sa proche périphérie ( La Compagnie générales des omnibus , la Compagnie générale des tramways de Paris , le Chemin de fer Nogentais , la Compagnie de l’est parisien , l’ Arpajonnais  etc ) . Devant une telle anarchie , le 20 septembre 1920, les conventions de rachat sont signées, entre le Département et la CGO d’une part, et les six autres compagnies de tramway, d’autre part. L’exploitation des réseaux est confiée le 1er janvier 1921 à une nouvelle personne morale, la Société générale des Transports en Commun de la Région Parisienne , la STCRP ancêtre de notre RATP actuelle . Lors de sa création, la STCRP exploite 112 lignes de tramway, numérotées de 1 à 128, formant un réseau de 960 kilomètres, mais également 41 lignes d’autobus. Le parc comprend 1775 automotrices et 785 remorques. En 1925, le réseau des tramways atteint son apogée, avec 1111 km de réseau et 122 lignes, 2298 motrices et 928 remorques entretenues dans 41 dépôts et ateliers, et transporte 720 millions de voyageurs par an.

Le début du XXème siècle sonnera le déclin du tramway . La rude concurrence du Métropolitain , le développement de l’automobile et par voie de conséquence , celui de l’autobus , plus rapide et s’insérant mieux dans une circulation automobile devenue chaque jour de plus en plus importante dans Paris , contribueront  à sa disparition totale . Le 15 mars 1937, circule le dernier tramway parisien sur la ligne 123/124 entre Porte de Vincennes et Porte de Saint-Cloud. Puis, il disparaît à son tour en banlieue le14 août 1938 ; le dernier tramway circule sur la ligne 112 entre Le Raincy et Montfermeil .

PS/ les tramways sont de retour en France et de plus en plus à Paris et si l’Histoire n’était qu’un éternel recommencement ?

Texte sur le piéton de Paris 
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D’hier à Aujourd’hui – Angers – Rue Voltaire

D’hier à Aujourd’hui - Angers rue Voltaire - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

114 – Angers – Rue Voltaire .

Éditeur : – LL. ( Levy ,Lucien et Fils )

Dos simple – circulé à découvert en 1905

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La rue Voltaire fait partie des rues les plus commerçantes d’Angers, sur la CPA  le tramway est déjà en service à Angers depuis 1896 et fonctionnera pour la dernière fois sur le parcours  (Angers – Trélazé) le 30 avril 1949.

Comme le progrès a du bon sens, 60 ans après le tramway Angevin est de retour avec même des ambitions de nouvelles lignes d’ici 2020.

Mais sur la carte de 1905 il y a  aussi un attelage , à quand le retour des fiacres et des attelages hippomobiles à la place des voitures et camions !!


Photo d'aujourd'hui sur google maps
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Angers – Boulevard de Saumur

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107   –   Angers – Boulevard de Saumur

éditeur LL .

Dos simple – circulé à découvert en 1905

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Cette carte est un clin d’œil sympathique à un exposant rencontré aujourd’hui sur le vide grenier de Saint-Germain-lès-Arpajon.

Comme d’habitude à cette époque de l’année,  rendez vous sur  les vides greniers à la recherche de cartes postales.

Au bout d’une bonne demi heure de balade à voir des étalages de fringues, je finis quand même par trouver un exposant non professionnel de la cpa et c’est important de le souligner avec une caisse en bois remplie de cartes postales.

L’exposant amateur avait fait un sacré boulot en triant toutes les cartes par région, même le prix était noté au crayon papier sur le verso des cartes.

Mais très vite, je comprends que tous les prix des cartes ont été très surestimés, et gentiment je le fais remarquer au vendeur, qui me répond en toute honnêteté que se sont les prix pratiqués sur internet.

Je finis par expliquer à cette sympathique  personne que les prix affichés sur certains sites spécialisés (qu’ils connaissaient bien évidemment) sont eux aussi surestimés par certains vendeurs, et que la vraie référence si il y en a une sur ces sites c’est le prix d’une carte qui à été réellement achetée par un collectionneur.

En deux mots, la même carte ci-jointe ‘Angers boulevard de Saumur’ est à vendre sur un site Internet bien connu 19€, mais les seules cartes identiques qui on été vendues sur le site tourne autour de 2 à 5€ selon l’état.

J’ai acheté cette carte ce matin 2 € avec une vingtaine d’autres cartes à peu près aux même prix sur un autre vide grenier de la région, et je peux vous assurer que l’exposante était contente d’encaisser 50 €.

Je comprends ces vendeurs qui espèrent vendre aux mieux leurs cartes, mais il faut comprendre que les cartophiles vont devenir une espèce en disparition si les prix ne sont pas revus à la baisse par certains.

Un dernier souhait, j’espère vraiment, que les vides greniers, qui on déjà bien changé en quelques décennies ne vont pas se transformer en succursales des sites de ventes Internet.

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