Film documentaire – Aristide Bruant – Un enfant de Courtenay, prince de Montmartre (1851-1925)

On le surnommait Le Maître de la rue, et même « celui qui nous dépasse tous ». Il fut acclamé par le tout Paris et même par un roi… Et celui-là, il est né ici, à Courtenay. Son « look » unique, en noir et rouge, fit fureur, et fut immortalisé par l’immense Toulouse-Lautrec, devenant le symbole de Montmartre, connu dans le monde entier… Et celui-là, il est né ici, à Courtenay. Ses centaines de chansons, drôles ou pathétiques, enjouées ou politiques firent de lui l’idole des miséreux comme des « gens de la haute ». Et celui-là, il est né ici, à Courtenay ! Une fois fortune faite, fier de son titre de « chansonnier populaire », il ne s’est pas acheté un hôtel particulier à Paris. Il est revenu ici, battre la campagne avec ses chiens… Car le Prince de Montmartre était, avant tout, un enfant de Courtenay. Aristide Bruant (1851-1925) «Feutres à larges bords, costume noir de velours côtelé, écharpe rouge, lourdes bottes de maquignon… la silhouette d’Aristide Bruant rôde encore dans les rues basses de Courtenay, défiant le temps de sa modernité. Immortalisé par Poulbot, Steinlen et bien sûr Toulouse-Lautrec, ce «look» avant l’heure a inspiré de nombreuses personnalités, certaines illustres, et est entré dans notre mémoire collective. Il faut dire que Bruant a toujours su peaufiner son image et sa légende… et en ce sens, on peut le considérer comme le pionnier du marketing artistique! Cependant, force est de constater que l’œuvre de l’auteur a pâti de cette «mythologie». Bruant, c’est évidemment Nini Peau d’Chien, chantée avec allégresse et insouciance lors des banquets. C’est, en mineur, Rose Blanche, communément appelée Rue Saint-Vincent, également reprise à la cantonade… mais encore ? Telle est la question que nous nous sommes posée en créant ce spectacle. Il était temps de remettre à l’honneur le poète, enfant du pays, chroniqueur d’une humanité pas si éloignée, hélas, de la nôtre. Au fil des chansons et des monologues, la langue de Bruant, riche, drôle et poignante, poétique et imagée, dynamique et parfois mystérieuse, nous a conquis… Elle fait jaillir avec insolence et urgence la faune colorée de ce Paris à cheval sur le 19e et le 20e siècle, ces «filles», ces «marlous» et ces petits «loupiots» qui vivent au jour le jour avec une belle vigueur, entre désespoir et révolte. Ce sont eux, Les Enfants de Bruant». Madame Sacha

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Extrait du Film d’animation sur les 14 communes de Charny Orée de Puisaye

Bonjour à tous, continuons notre balade dans nos communes de Charny Orée de Puisaye…

Prenons la route de Dicy en 1910 avec ce petit film et ce montage photo . Cet extrait fait partie du film que j’ai en préparation sur nos 14 communes de Charny Orée de Puisaye à travers des centaines de cartes postales de la belle époque (activer le son).

À cette époque, le maire est M. Moreau et la ville compte 442 Dicycois et Dicycoises. Attention, un bolide arrive à Dicy, l’arrivée d’une automobile de ce genre à l’époque était toujours un événement, tellement on était habitué de voir quasiment passer que des attelages hippomobiles.

Rendez-vous compte, en 1900, on compte à peine 2 000 véhicules, le parc automobile de la France des années 1910 passe à 50 000 véhicules à moteur, tous confondus.

L’arrivée de ces automobiles sur les routes de France fait changer les règlements de circulation. Tout propriétaire devra, avant de mettre une voiture en circulation, adresser au préfet du département une déclaration dont il lui sera remis un récépissé.

Bien sûr, la puissance de ces véhicules bruyants fait déjà débat et une limitation de vitesse sera fixée dès 1900.

Tous les conducteurs devront rester maîtres de leur vitesse ; en aucun cas, cette dernière ne devra pas dépasser 30 kilomètres à l’heure en rase campagne et 20 kilomètres dans les endroits habités.

La vitesse, dans les passages étroits ou encombrés devra être ramenée à l’allure d’un homme au pas. En ce qui concerne les équipements des véhicules, toutes les machines devaient être  munies d’une trompe d’appel, et à l’avant d’un feu Blanc et d’un feu vert.

Bien sûr pas de permis à points, mais tout conducteur devait être porteur d’un certificat de capacité délivré par le Préfet à la suite d’un examen passé devant un ingénieur des mines. 

À bientôt pour de nouvelles balades dans notre belle région.. Pascal

 

 

 

 

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Environs de Grandchamp St-Denis sur Ouanne – La Halte

La Halte de Saint-Denis sur Ouanne Aujourd'hui

La Halte de Saint-Denis sur Ouanne Aujourd’hui

Environs de Grandchamps – St-Denis sur Ouanne – La Halte. 

Continuons notre petite balade dans le passé à travers nos communes de Charny Orée de Puisaye.

Attention, Attention … Le train en provenance de Triguères arrive en halte de St-Denis sur Ouanne. Elles me manquent ces petites gares de campagne que j’ai bien connues adolescent quand j’allais dans le Morvan et plus particulièrement à Dirol.

Mais revenons dans l’Yonne en 1910 à St-Denis sur Ouanne. À cette époque, on compte pas moins de 282 habitants administrés par le maire M. Carré (F).

Le train ( compagnie P.L.M ) de cette ligne Triguéres-Clamecy avait une grande importance pour les Dionisiens et Dionisiennes qui pouvaient se rendre à Toucy en à peine une heure et un peu plus de trois heures pour arriver à Clamecy. Pour les ferrovipathes et amateurs d’horaires des trains, départ de Triguères à 4 h 35 et arrivée à la halte de Saint-Denis à 5 h 27..Et oui, il fallait se lever tôt, car c’était le seul de la journée en direction de Toucy et Clamecy et pour le retour 16 h 15 à Clamecy arrivé à Saint-Denis à 19 h 30.

Le temps du trajet paraît très long aujourd’hui, mais imaginez-vous le voyage en attelage hippomobile.. ! Les années 1930 verront les premières suppressions de ces petites gares qui seront remplacées par des arrêts d’autocars.

L’arrivée en grand nombre des cars, bus et automobiles donnera le coup de grâce des haltes et petites gares qui fermeront les unes après les autres pour arriver aujourd’hui à la quasi disparition de toutes ces gares de nos campagnes. Pour les promeneurs une petite image pour situer exactement la halte et pour les voyageurs les horaires des trains. 

À Bientôt avec d’autres cartes postales. 

Pascal

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Carte Postale Ancienne de Courtenay – La Place – Le jour du Marché

Courtenay - La Place, le jour du Marché

Courtenay – La Place, le jour du Marché

Courtenay – La Place, le jour du Marché – éditeur Bugat – Aujourd’hui la ville de Courtenay attend la réélection d’un maire, mais en 1900 Monsieur Chesneau est fier d’avoir été élu à la majorité des 2738 Curtiniens. Déjà en 1900, le jeudi est le jour du marché, c’est surtout le jour qui ponctuait le temps des rencontres, des petits ragots et des grandes discussions entre voisins et voisines. Sur le marché, de nombreux petits paysans des villages voisins sont venus en attelages hippomobiles pour vendre au mieux, volailles, beurre, fromages, fruits et légumes de saison. Sur cette carte postale, les femmes sont en plus grand nombre que les hommes et c’était très souvent le cas sur tous les marchés de France à cette époque. Les hommes préférant de loin les jours de foires où les réjouissances étaient plus Continuer la lecture

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Carte Postale Ancienne de Congis-sur-Thérouanne – Place du Perchet

Carte Postale Ancienne de Congis – Place du Perchet – édition Jaquier – Située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. En 1900, Congis-sur-Thérouanne compte 735 habitants administrés par le maire M. Ulyse Viard. Citons quelques noms des commerçants de cette époque et commençons par les boulangers M. Cornet et M. Meunier, la boucherie était tenue par M. Cornet et la charcuterie par M. Chapuis. Les épiceries ne manquaient pas à cette époque et pas moins de 6 boutiques se partageaient la ville. Bien sûr, commençons par l’épicerie de M. Jolivard que l’on voit sur cette carte postale des éditions Jaquier. La veuve Cottin avait repris la relève de l’épicerie de son mari, pour les 4 autres, c’était l’affaire Continuer la lecture

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