Marennes – La pêche aux Viviers des bancs de Juillard

17-Marennes-La pêche aux Viviers des bancs de Juillard

17-Marennes-La pêche aux Viviers des bancs de Juillard

1117 – Charente-Inferieure 
Environs de Marennes – La pêche aux Viviers des bancs de Juillard
éditeur : F.Braun, phot , Royan- Charente-Inférieure
Dos séparé – circulé à découvert
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Voici un poème à la gloire des huitres de Marennes

Au pied de la tour de Juillard 
Toutes éparses sur les côtes, 
Voici les femmes en culottes 
Avec leur petit air gaillard 
Elles portent aussi des bottes 
Et vont de leurs fines menottes Dénicher l’huître sous le « sard »
L’Huître alléchante au cœur d’opale Pleine d’Eau, distillant le sel,
Qui nargue Arcachon et Cancale L’Huître qui dans son bain s’étale…
N’est-ce pas qu’elle est sans rivale, Disciples de Pantagruel ?

F. Mousset

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Royan – La rue Gambetta – photographe et papier Kodaks

17-Royan-La rue Gambetta - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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97 –  
éditeur LL. 
Dos séparé  – circulé à découvert en 1910
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Bien sur cette carte ne fait pas partie de ce que l’on peut appeller « cartes rares ou encore mieux Top cartes », mais encore une fois même dans ce que l’on appelle les petites cartes on trouve toujours un détail qui fait que ce bout de carton devient une source de renseignements de cette époque des années 1900 /1920.

L’expéditeur de cette carte à dessiner une croix sur le store du salon de coiffure pour bien indiquer qu’Émile était installé rue Gambetta.
Juste à coté du salon de coiffure se trouve le magasin du photographe, sur son store et sur la façade de la Maison Kodaks fait sa publicité.
En regardant de plus près cette carte (ou en agrandissant l’image) on peut lire que le photographe Marpo vous donne l’occasion de vous faire photographier sur les cartes postales pour la somme de 4,50 francs.

Cette pratique de se faire photographier sur un support de carte postale a été très utilisée à cette époque, le système en était très simple … le cliché de cette carte photo était un tirage bromure sur du papier photographique ( Kodaks en l’occurrence ) sur lequel on avait imprimé au verso les mots « carte postale, adresse, correspondance  » .
Mais cette technique permettait surtout de commander au photographe un tirage en petite quantité (1/5/10 à 20 cartes) ce que l’on ne pouvait pas demander aux imprimeurs pour qui une fabrication au-dessous de 500 à 1000 cartes n’était pas rentable, où devenait trop chère pour le particulier. Ces cartes photos de famille étaient ensuite expédiées par la poste à découvert ou sous enveloppe sans aucun problème.

 

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Niort – La rue-victor-Hugo – Collection Clouzot

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2  –  Niort – La rue-victor-Hugo
 Collection Clouzot
Dos séparé – non circulé
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Nous sommes dans les années 1900, Niort compte  23674 habitants et le maire est Monsieur Martin-Bastard (1901)

Niort est déjà une belle et  grande ville située sur le penchant de deux collines au pied desquelles coule la Sèvres-Niortaise. Située à 411 kilomètres de Paris,  on y arrive en 1900 par de belles routes plantées de magnifiques  arbres.

C’est certainement par cette route que Napoléon 1er passe en 1815  sur le chemin de son exil vers l’île de sainte-Hélène, il passera même une nuit à Niort à l’auberge de la Boule d’Or … cela sera une de ses dernières nuits sur la terre de France.

Mais revenons en 1900 pour voir que les usines et fabriques ne manquent pas dans cette région de Niort, on compte de nombreuses fabriques de souliers, de brosses, de ganterie façon castor, du crin frisé, des filatures hydrauliques de laine, des filatures de coton, les usines ne manquent pas non plus avec la production d’huile de colza, des usines de bois pour la tonnellerie, les commerces ne sont pas en manque non plus avec les commerces de laine, de grains, de cuirs tannés, de peaux de moutons, de chevaux, de mulets, de chapellerie de clouterie et bien sur de chamoiserie qui a été pendant l’époque Napoléonienne la grande spécialité de Niort… en fabriquant les culottes de peau utilisées par la cavalerie de Napoléon.

 

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Celles-sur-Belle – l’ancienne Laiterie

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Celles-sur-Belle – la Laiterie 
dos séparé – non circulé
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Celles-sur-Belle en 1910 est une ville de1562 habitants administrée par le maire Monsieur Hairault Elie. Située à 8 kilomètres de Melle et 422 kilomètres de Paris, Celles-sur-Belle est une commune du centre-ouest de la France, dans le département des Deux Sèvres en région Poitou-Charentes.
En 1910 le commerce et la fabrication de beurre est l’affaire de la société coopérative, cette société avait été crée en 1893 par un groupement de cultivateurs.
On vend aussi du vin à cette époque à Celles-sur-Belle et on ne compte pas moins de 4 vendeurs en gros ; Mr Auber, Mr Chauvineau, Mr Quintard et  Mr Vaudier. La vente de bois est l’affaire d’ Alfrede Lavergne, Pierre Pairault et Alain Vimpierre.
A citer le Château Vielle-Abbaye de M. Aubineau

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Thiviers-Rue du Champ de Foire et la Gare des marchandises

24-Thiviers-Rue du Champ de Foire et la Gare des marchandises - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Thiviers ( Dordogne) – Rue du Champ de Foire et la Gare des marchandises

éditeur CIM ( Jean Combier)

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Laissons les années 1900 et allons faire un tour à Thiviers pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Voici une carte qui semble anodine , mais qui pourtant est très intéressante et collectionnée par les amateurs de cette ville de Thiviers.

Le photographe s’est placé au beau milieu de la rue du Champ de Foire, le dos au champ de foire et son appareil photo en direction de la gare … bâtiment que l’on distingue difficilement au fond à gauche.

Au verso de cette carte on peut lire la correspondance d’une jeune femme qui vient de quitter Paris avec ses parents, elle explique à une amie que malheureusement ses parents se sont fait arrêter par les Allemands et qu’ils ont été obligés de faire demi tour en direction de Paris.

Elle explique aussi à son amie qu’ici les gens sont très gentils et qu’elle mange de la viande midi et soir .. ce qui était chose rare pendant l’occupation allemande de notre Pays et surtout à Paris.

Quelques mots sur l’éditeur Jean Combier plus connu sous sa marque de cartes postales CIM, né en 1891 à serrières en Saône-et-Loire, il devient très vite photographe en obtenant un premier prix de photographie à 17 ans .

Pendant la première guerre mondiale où il sera mobilisé jusqu’en 1918, il continuera a prendre des photos de guerre que la maison Romand éditera.

Ce n’est qu’en 1922 que Jean Combier deviendra pour tous les cartophiles l’éditeur « CIM », pendant la Deuxième Guerre mondiale il est quasiment interdit d’éditer des cartes postales de vues de France et comme de nombreux confrères Jean Combier éditera des cartes postales de fantaisies.

il décédera en 1968, laissant la concession de la marque CIM à sa femme et à ses deux fils Bernard et Marc. 

Voici une image Google maps de cette Rue du Champ de Foire à Thiviers quasiment 100 ans après l’édition de cette carte postale.

Rue du Champ de Foire à THIVIERS 100 ans après

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