Archives de catégorie : CPA de Paris vécu
CPA Paris Vécu – Le Marché dans la rue – Avec son petit chien
Paris Vécu- Le Marché dans la rue ( N°67)
L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris
Dos séparé – non circulé
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Pas la plus facile carte postale à trouver de la série des 105 que compose cette merveilleuse série Paris-Vécu de l’éditeur Laroche-Joubert (L.J. et Cie, Angoulême-Paris).
Regardez sur la droite de la carte postale comment la très jeune fille a l’air complétement absorbée par la lecture de ce qui ressemble à une carte postale..!
Quelques mots sur les petites marchandes des quatre saisons avec leur charrette à bras, comme le nom l’indique ces marchandes vendaient un peu de tout en fonction, justement de la saison.
Il ne faut pas oublier qu’une grande partie des Parisiens (près de 4 millions intra-muros) faisaient partie de se qu’on à appelé ‘le petit peuple’ et les fins de mois étaient souvent difficiles.
Les légumes étaient la nourriture de base et la plus abordable servant à faire la soupe que l’on mangeait régulièrement matin, midi et soir.
De nombreux marchands et marchandes de quatre saisons se fournissaient aux halles mais il y avait aussi les maraîchers de la région Parisienne qui avait leurs revendeurs spécialisés de leur production propre à leur ville.
Carte Ancienne de Paris Vécu – La Station d’Omnibus
Paris Vécu – Station d’Omnibus ( N° 75)
L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris
Dos simple – Non circulé
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Une nouvelle carte de cette célèbre série de Paris vécu, aujourd’hui .. La Station d’Omnibus
La Compagnie des Omnibus a employé en 1900 environ 1000o employés ou ouvriers de toutes sortes.
Les contrôleurs gagnaient 1600 à 2500Fr, les cochers et conducteurs recevaient un salaire quotidien de 5 à 7 fr (primes comprises).
La compagnie possédait 16 017 chevaux, le maximum des voitures mises en circulation, par jour, a été de 1130 en 1897. Ces véhicules ont parcouru en 1897 …
39 102 000 kilomètres (plus de 2 fois 1/2 le tour du monde par jour).
La Compagnie a transporté en 1897.. 256 210 596 voyageurs. La ligne la plus utilisée était celle de Montrouge-Gare de l’Est. Aprés la disparition de l’omnibus « fantôme » Place St-Michel-Forges d’Ivry,
c’est la voiture Rue des Morillons-les Halles qui a transporté le moins de voyageurs. Le jour où l’on voyageait le moins était le vendredi. C’était à 1 h. du soir que l’on trouvait le plus facilement une place dans les omnibus.
A chaque station un registre de réclamations était mis à la disposition des voyageurs.
En ce qui concerne les tarifs des omnibus en 1900 .
l’Intérieur était à 30 centimes, avec ou sans correspondance; l’Impériale était à 15 centimes sans correspondance et 30 centimes avec correspondance.
Les Sous-Officiers et Soldats et Gardiens de la paix payaient 15 centimes avec ou sans correspondance.
Les voitures affectées au service du matin ne circulaient ni les dimanches ni les jours fériés, elles ne délivraient pas de correspondances, et le tarif était fixé uniformément à 15 centimes,intérieur ou impériale.
Pour faire arrêter un omnibus en 1900,le moyen le plus pratique était de se placer sur le trottoir et de faire signe au cocher d’arrêter, le cocher était toujours averti par le conducteur si la voiture était au complet.
Chose assez marrante dans le règlement, si la voiture s’arrêtait sur votre signe ..ceci ne vous donnait pas un droit d’occuper une place vacante car si une personne plus agile ou plus rapide prenait la place ..son droit était incontestable.
On ne pouvait pas monter dans un omnibus avec des paquets de nature à incommoder les autres voyageurs et il était aussi interdit de cracher à l’intérieur d’un omnibus. « mais ce fait n’exposait pas à une contravention »
Sur d’autres cartes postales avec des omnibus, je vous donnerai encore plus de détails sur le règlement et les bons usages à respecter dans les omnibus de 1900.
Carte Ancienne de Paris Vécu – La Marchande De Frites
Paris Vécu –La Marchande de frites ( N°64)
L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris
Dos simple – circulé à découvert en 1904
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La marchande de frites, voila encore un petit métier des années 1900 qui ne serait plus imaginable aujourd’hui dans nos rues de Paris… Sécurité oblige !
Quand on regarde attentivement cette carte on peut voir la fumée de l’huile bouillante qui s’échappe de la friteuse.
À cette époque, pas de barquette pour emporter ses frites mais un beau cornet de papier faisait l’affaire.
je suis sur qu’elles devaient être très bonnes ces frites, bien dorées et bien croustillantes … pas comme celles de certains endroits où nos petits-enfants aiment nous emmener le mercredi pour manger des frites qui deviennent mollasses et froides le temps de s’assoir à table !
Carte postale de Paris Vécu – Le Grand bassin aux Tuileries
Paris Vécu – Aux Tuileries -Le Grand Bassin ( N°102)
L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris
Dos séparé – circulé à découvert le 12 Octobre 1904
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Tout a été dit sur les tuileries, alors parlons de ce que l’on voit au premier plan sur cette carte des années 1900.
Hein Oui .. parlons de la bicyclette ou plutôt du vélocipède comme il était appelé en 1900.
A Paris en 1900 on compte environ 350 Marchands de Vélocipèdes, dont 40 fabricants.
Les autres s’approvisionnent dans les différentes Manufactures Françaises, Anglaises et Américaines. Le nombre des loueurs de vélocipèdes à paris est de 300 environ.
La circulation en Vélocipèdes dans Paris est réglementée et il est perçu une taxe annuelle de 10 fr.
Les possesseurs de Vélos sont passibles de la taxe pour l’année entière, à raison des faits existant au 1er Janvier.
Les personnes acquérant une Machine dans le courant de l’année payent la taxe à partir du 1er du mois dans lequel le fait s’est produit, et cela sans qu’il soit tenu compte des taxes imposées aux précédents possesseurs.
Les Contribuables sont tenus de faire la déclaration des Vélocipèdes à raison desquels ils sont imposables. Cette déclaration se fait à la Mairie. Les taxes sont doublées pour les éléments imposables qui n’ont pas été déclarés ou qui ont fait le sujet de déclarations tardives.La taxe est due dans la commune où les Vélocipèdes séjournent le plus habituellement.
Même avec cette taxe, plus de 44000 Vélocipèdes ont été déclarés à Paris en 1900.