Avis de recherche de deux jeunes fuyards à Malicorne – l’Orphelinat du Plessis

Avis de recherche à Malicorne
Deux pensionnaires de l’Orphelinat du Plessis, ont profité de la messe de 7 heures du matin, pour s’évader. On suppose qu’ils ont pris la direction de Paris dont l’un est originaire. Le plus âgé avait il y a deux mois, déjà tenté de s’enfuir.
Voici le signalement des deux fuyards : René-Jean Vilietard, 12 ans né en 1898, taille 1m50, cheveux noirs, yeux bruns, visage maigre et allongé.
Léon Duchet, 10 ans taille 1m35 à 1m40 né en 1900. Cheveux châtains foncés, yeux gris, visage rond, teint rosé.
Tous deux, sont vêtus de veston et culotte en coutil gris ; ils portent des bas de laine foncés, sont chaussés de sabots, ou galoches, et coiffés d’une casquette à rabat.
Si vous avez la moindre information sur ces deux enfants, merci de prévenir les sœurs franciscaines de Seillon à Malicorne, Mr. mimigege ou directement la baronne Pierre Séguier fondatrice en 1897 de l’Orphelinat du Plessis à Malicorne.
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Le crime du moulin de la Grange-au-Roi à Grandchamp dans l’yonne

Bonjour à tous
Le saviez-vous ? Le crime du moulin de la Grange-au-Roi à Grandchamp a été l’acte d’un jeune homme de 16 ans.

Tout est calme à Grandchamp avant ce 25 décembre 1912. La ville compte 871 Grandchampois et Grandchampoises administrés à cette époque par le maire Monsieur Nolot.

Comme souvent, à cette époque, les commerces sont nombreux en ville, en voici quelques noms : la charcuterie de M. Bretton, la boucherie de M. Billebauld, les épiceries merceries de M. Cheuillot, Cotté, Darbois, Foulard, Prot, Renaud, les boulangers, Boujet et Pellerin.

Mais revenons à cette triste histoire de la tuerie du moulin de la Grange, et voyons dans quelles circonstances ce crime a été commis. Monsieur Pèlerin, boulanger à Grandchamp, avait comme ouvrier un nommé Gaston Charles Picard, âgé de 16 ans, né à Villiers-Saint-Benoît. Dans la nuit du 25 décembre, vers deux heures du matin, Gaston arrive au moulin de la Grange exploité par les époux Pommeau.

Il tambourine à la porte et demande que l’on donne rapidement des sacs de farine à la demande de son patron M. Pellerin. Monsieur Pommeau, bien qu’étonné de cette demande nocturne, réveille son jeune domestique, nommé Mougeot, pour préparer les sacs et atteler un cheval pour le transport.

Tout à coup, plusieurs détonations retentissent dans le moulin, Gaston Picard vient de faire feu sur le jeune domestique âgé de 15 ans. Monsieur Pommeau, voulant stopper la furie de Gaston, essaya de le désarmer, et les deux hommes roulèrent à terre, et de nouvelles détonations retentirent.

Mortellement atteint, M. Pommeau eut encore la force de crier à sa femme : « Sauve-toi, il va te tuer aussi ! » N’ayant plus de balles dans son revolver, Gaston Picard frappa violemment Madame Pommeau à la tête à plusieurs reprises avec un chandelier en fer. Étant couverte de sang et inanimée, Gaston la crut morte et l’abandonna.

Alerté par les détonations et les cris, le fils de Mr Pommeau, Alcide, accourut, découvrant le cadavre de son père près de la porte d’entrée de la cuisine, et les corps inanimés de sa mère et du jeune domestique. Se voyant découvert, le meurtrier se sauva dans la direction de Villiers-St-Benoît pour se cacher dans l’un des greniers de la ferme des Chaumes Blanches, où il parvint à se cacher deux jours, avant que les gendarmes ne l’arrêtent et ne l’incarcèrent à la gendarmerie de Villiers-Saint-Benoît.

La nouvelle de son arrestation s’est vite répandue dans le pays, et plus de six cents personnes de Grandchamp et Villiers-Saint-Benoît se réunirent devant la gendarmerie pour crier « À mort, tuons le nous-mêmes ! »

Au cours du procès, le jeune assassin avoua qu’il voulait voler le meunier pour donner de l’argent à une femme. Appelés à la barre, tous les témoins dirent que Gaston était un garçon violent, d’un caractère irascible, laissant partout où il passait un très mauvais souvenir, imposant à ses camarades une véritable terreur.

Au cours du procès, on décrivit aussi l’admiration qu’il vouait aux bandes d’Apaches du Paris de la Belle Époque et aux bandits célèbres, Bonnot, Garnier, Valet et Lacombe.

Le procureur de la République, M. Philipon, conclut rapidement la préméditation d’un crime atrocement accompli, sans remords et avec une responsabilité absolue, ce qui l’amènera à demander la peine capitale. S’en suivit une très belle plaidoirie de la part de l’avocat M. Paul Viven, qui demanda la clémence du jury, afin de sauver de la guillotine ce mauvais garnement de 16 ans et demi.

« Ne le guillotinez pas ! », conclut-il, « Envoyez-le au bagne à perpétuité : peut-être pourra-t-il racheter son forfait. »

Après vingt minutes de délibération, le jury apporta son verdict affirmatif sur toutes les questions, sans admission de circonstance atténuante. L’arrêt ordonna que l’exécution de Gaston Picard ait lieu sur une place publique d’Auxerre.

Un recours en grâce présenté par l’avocat Paul Viven aux jurés ne recueillit que cinq signatures.

 

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Le monument aux morts de Charny Orée de Puisaye

Le 9 novembre 1896 a eu lieu, à Charny, l’inauguration du monument élevé à la mémoire des enfants du canton, morts pendant la guerre de 1870-71 et pendant des expéditions coloniales.

Le général Langlois, M. Loup, député, le marquis de Tryon de Montalembert, conseiller général, ainsi que tous les maires du canton et les autorités locales, assistaient à la cérémonie.

Plusieurs discours ont été prononcés et le soir, un grand banquet a réuni 120 convives.

Suite au projet d’accessibilité du centre bourg de Charny Orée de Puisaye et la prévision de déplacer le monument aux morts afin d’accueillir diverses manifestations comme par exemple l’extension du marché le dimanche, j’ai imaginé cette rue sans le monument et sans voitures grâce à ce petit montage photo.

Maintenant que les ballons rouges ont fait décoller le monument aux morts, reste à savoir maintenant où les ballons vont finir par le déposer. ?

 

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Carte Postale Ancienne de Villefranche Saint-Phal d’Hier à Aujourd’hui

Bonjour à tous
Pour faire suite au message de Laurent sur Facebook de l’arrivée d’un nouveau boulanger à Villefranche et pour dire bienvenue à Adeline et Sylvain Tillier voici une carte postale des années 1910 de Villefranche Saint-Phal.

 Le photographe de l’époque s’est installé route de Villeneuve pour immortaliser ce cliché. Sur la gauche, la plaque du notaire M. Lelievre et sur le mur de droite une belle plaque publicitaire du chocolat Menier. 

Tout au bout de la rue et juste derrière l’église se trouvait il y a quelques années la boulangerie avant qu’elle déménage route de Joigny. Personnellement, je préférais l’endroit où elle se trouvait avant, même si le stationnement n’était pas toujours facile. 

 En 1910, le maire est M. Gache et les 747 habitants n’ont pas trop de problèmes de stationnement pour acheter chez le boulanger M. Dorare un gros pain de 4 livres à douze sous, soit soixante centimes de Francs dans les années 1900. Très souvent je demande à des amis ..Tu te rappelles combien tu payais une baguette avant l’euro …Attends que je me rappelle, 1,5 francs… Mais non mon vieux on payait en 1999 en moyenne 4 francs la baguette ( 0,60€), et aujourd’hui en moyenne 0,85€.       

Comme très souvent dans nos petites villes, le temps a moins transformé nos rues que dans les grandes agglomérations. Cependant le clocher de l’église n’est plus aussi beau qu’il n’était à la belle époque. Je n’ai pas trouvé à quelle époque ce changement de flèche a été fait et pourquoi..! 

Si vous le savez n’hésitez pas à me laisser un message.

A bientôt avec d’autres petites histoires de nos communes de Charny Orée de Puisaye. 

Pascal    

    

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Carte Postale Ancienne de Charny – La grande rue Maison Tremblay d’Hier à Aujourd’hui

Charny ( Yonne) – Grande rue – Maison Tremblay .

Continuons notre petit voyage dans le temps et allons voir ce qui se passe dans la quincaillerie de la Maison Tremblay. Cette quincaillerie Tremblay était comme c’était souvent le cas à cette époque une caverne d’Alibaba pour le bricolage, nettoyage, jardinage, etc.

Cela me rappelle la quincaillerie Piquot de la rue des Ponts à sa plus belle époque où l’on pouvait trouver au détail jusqu’à la petite vis d’un outil ou d’un produit quasiment inconnu. Revenons chez M. Tremblay, dans les années 1930 la quincaillerie est assez fière d’exposer ses tonneaux d’arrosage.

Pour ceux que ce nom ne rappelle rien, le tonneau d’arrosage servait partout où l’usage de la lance n’était pas généralisé. Le principe d’utilisation était simple. On se promenait dans les rues à nettoyer, un tonneau muni à l’arrière d’un tube transversal percé par lequel l’eau s’échappait comme à travers les trous d’une pomme d’arrosoir. Les orifices étaient d’un diamètre approprié pour que l’arrosage soit suffisamment abondant. Le tube horizontal a la longueur voulue pour arroser en une fois ou deux toute la largeur des rues. Suivant leur dimension, les tonneaux étaient Continuer la lecture

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