Carte Postale Ancienne de Millau – Aveyron – Manufacture de Gants

Carte Postale Ancienne de Millau - Aveyron - Manufacture de Gants

Carte Postale Ancienne de Millau – Aveyron – Manufacture de Gants

Située à 70 km de Rodez, Millau, est située dans le département de l’Aveyron, en région Occitanie. En 1900, le maire est M. Sully Chaliés et on compte 18754 Millavois et Millavoises. Durant la première moitié du XXe siècle, la peausserie est la principale activité industrielle de Millau et à cette époque la ville de Millau compte pas moins d’une bonne vingtaine de fabriques de Gants. Monsieur Alric est le président de la chambre syndicale de la ganterie et M. Guibert et M. Bouisset les vices présidents. Voici, quelques noms des fabriques de gants en 1900 à Milliau par ordre alphabétique, Alric, Aymé et Lambert, Balsan, Bouisset, Cabantous, Carriére, Costecalde, Guibert frères (L’écuyer), Jonquet ( Alban) et Cie, Maurel Fils, Rey, Salles, Salson, Tarral, Tarrusson, Vernhet, Vidal. La ganterie de Millau est connue depuis plusieurs siècles, et, au dix-huitième, elle faisait vivre de nombreux habitants. Le métier fut perfectionné vers 1750 par le Millavois, Antoine Guy qui avait amené des ouvriers de Grenoble. En 1836, la production atteignait 100.000 douzaines. En 1897, il y avait à Millau 70 patrons gantiers occupant 1.500 ouvriers et 6.000 ouvrières. Le tiers de la production était exporté en Amérique. L’activité des cuirs et des peaux connaîtra encore de longues années une véritable croissance mais les années 1970 verront la production de gants à la baisse et de nombreuses fabriques fermeront leurs portes comme l’usine Jonquet provoquant la perte de 1 500 emplois.

 

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Carte Postale Ancienne de Livarot – l’Hôtel de Paris à la belle époque

Carte postale ancienne de Livarot - l'Hôtel de Paris à la belle époque

Carte postale ancienne de Livarot – l’Hôtel de Paris à la belle époque

 Livarot – l’Hôtel de Paris à la belle époque 
éditeur ND phot
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La ville de Livarot est située à 18 kilomètres de Lisieux dans le département du Calvados en région Normandie. En 1900 la ville compte 1763 habitants administrés par le maire M. Georges Fleuriot. Bien sûr on ne peut pas parler de la ville de Livarot sans parler fromage. En 1900 à Livarot, la fabrique de boîtes à fromages est l’affaire de M. Leroy et Cie et la fabrique de présure liquide est gérée par M. Boney (J). Voici quelques noms de fromagers de cette époque installés à Livarot; Anfry et Fleury, M. Baillache; M. Bordeaux, M. Petout et M. Pottier. Au début du 20e siècle plus de 4 millions de livarots seront produits. Le livarot est surnommé également « le Colonel » en raison des cinq bandelettes qui l’entourent pour l’empêcher de s’affaisser pendant l’affinage. Sans doute l’un des plus anciens fromages de Normandie, voici quelques lignes que l’on pouvait
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Carte Postale Ancienne – Origny-le-Sec La rue principale d’hier à Aujourd’hui

Carte Postale Ancienne - Origny-le-Sec La rue principale

Carte Postale Ancienne – Origny-le-Sec La rue principale

Origny-le-Sec – Rue principale

Origny-le-Sec est une commune française, située à 26 kilomètres de Nogent-sur-Seine dans le département de l’Aube en région Grand Est. En 1911 la ville compte 751 habitants, le maire et aussi marchand de tissus est M. Arthur Cotret. L’auberge à cette époque est tenue par la famille Gramaille et la fabrique de Bonneterie est l’affaire de la famille Cotteret. Bien sur à cette époque les chevaux sont encore très utilisés aussi bien dans les champs que sur les routes et les maréchaux ferrants ont encore beaucoup de travail, à Origny c’est et M. Durant qui gère les pieds des chevaux. À noter les deux épiceries installées en ville, celle de M. Favin et de Laurent. Une petite vue avec google-maps pour voir cette rue une bonne centaine d’années après que le photographe a immortalisé » ces enfants. 

Origny-le-Sec-dhier-à-Aujourdhui

 

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Carte postale d’un piégeur de loutre dans les années 1900

Carte postale d’un piégeur de loutre dans les années 1900

Voici la deuxième carte photo du piégeur de loutre. À la différence de l’autre carte déjà sur le site l’animal semble encore vivant et plus petit. Il faut quand même que je vous rappelle que dans les années 1910 on est encore persuadé (à tort) que la loutre est un fléau pour les rivières, étangs et lacs et pour cette raison on la chasse et on la piège de nombreuses manières. On prend le plus souvent la loutre au piège, mais on pouvait aussi la chasser. Si la chasse était moins productive que le piégeage, elle était plus sportive et plus riche en émotions pour « les chasseurs ». Il y avait trois manières de chasser la loutre, à l’affût, à la « billebaude » et à courre. La chasse à l’affût se faisait le plus souvent par des chasseurs de canards à la hutte qui étaient la plupart du temps avertis par les appelants qui cherchaient à s’envoler dès qu’ils apercevaient une loutre quitter la rive et nager dans leur direction. Les chasseurs devaient tirer très vite dès que la loutre était à portée de fusil car à la moindre alerte la loutre disparaissait en plongeant. La billebaude était pleine d’imprévus et on employait généralement des chiens « griffons de Vendée ». Le chasseur devait commencer à « appuyer » ses chiens dès le lever du soleil, en commençant à plusieurs centaines de mètres au-dessous de
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Carte postale photo d’un Piégeur de loutre en 1913 à Létanne

Carte postale photo d'un Piégeur de loutre en 1913 à Létanne

Carte postale photo d’un Piégeur de loutre en 1913 à Létanne

N’étant pas un grand spécialiste de ce genre de carte et de chasse, j’ai fait appel à des associations de piégeurs et de chasseurs pour identifier cet animal (Merci à Jean-Baptiste et à Pierre). C’est après mûre réflexion de tous ces professionnels que le verdict est tombé. Il s’agissait bien de loutres très reconnaissables par leur taille et surtout à leurs oreilles courtes de 2 à 3 cm de longueur et de la présence de taches blanches sur la gorge et le menton. Avant toutes choses je tiens à dire que depuis 1972, il est interdit de chasser et de piéger la loutre en France. La loi du 10 juillet 1976 (A.M.du 17 Avril 1981) prévoit que toute destruction – Volontaire ou Involontaire – soit punie d’une amende pouvant atteindre 10 000 €. La fourrure de la loutre, qui joue un rôle important dans la survie de l’espèce, a bien failli causer sa perte, car sa fourrure aussi soyeuse qu’imperméable lui conférait une grande valeur commerciale et tout Continuer la lecture

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