Feurs – Place Carnot et rue de Roanne
Feurs – Place Carnot et rue de Roanne – Un petit clin d’œil à Hugo, journaliste à l’Yonne républicaine avec cette carte postale de Fleurs à la belle époque.
Située à 23 kilomètres de Montbrison, la ville en 1900 compte 3 719 habitants administrés par le Maire M. Joseph Ory. Comme très souvent, à cette époque l’éditeur de cette carte postale n’est autre que la libraire et imprimeur de Feurs Madame Vve Maymat. Les peintres en lettres en 1900 avaient beaucoup de travail comme on peut le voir sur les façades des maisons, chaque commerce avait son nom et sa spécialité. M. Macaudière, le marchand de fourrage, grain et farines, M. Chassagnon, avec sa quincaillerie et ses instruments d’agriculture. Pour un problème de moteur à vapeur ou hydraulique, il faut s’adresser chez Rousson, fils et gendre. Voici quelques noms de ces années 1900 qui ont fait vivre la ville de Feurs; l’hôtel de Chapeau Rouge, les fabrique d’huile de M. Mollon et M. Thiollière, le café central de M. Delorme, la fonderie de fonte de M. Caillot, la fabrique de sabots de M. Cellier, M. Ferrand, M. Massacrier, M. Mourlevat, la scierie mécanique de M. Lapierre et M. Vanier. La liste des commerçants et artisans est trop longue et mérite un autre post avec une autre carte postale. À noter sur la commune le château de Bigny appartenant à Mlle de Becdelièvre.
Livre sur CHARNY dans l’Yonne – C’était Comment Avant ? Un voyage dans le temps
Bonjour et merci à vous tous qui depuis plus de 10 ans me suivent sur mon site de cartes postales.
À force de poster et de raconter des histoires des années de la belle époque et des années folles plusieurs personnes de mon entourage mon encouragé d’écrire un livre. Mon livre sur la ville de Charny dans l’Yonne raconte la vie au siècle dernier et bien sûr, il est illustré de belles cartes postales de cette époque. Ce livre est en vente à la maison de la presse « Aux mots Gourmand » de Charny (89) au prix de 15 €, mais aussi par correspondance 15€ + 5,50€ de frais de port enveloppe à bulles en lettre suivie.
Si vous êtes intéressé par ce livre, vous pouvez me laisser un message sur mon adresse mail : charny.cetaitcommentavant@gmail.com
Cartophilement
pascal
Le Châtelet en Brie – Le coin Mussard en 1910
Un petit clin d’œil au président de La Société d’Histoire du Châtelet-en-Brie avec cette carte postale. En 1911, la ville compte 930 habitants administrés par le maire M. Foiret et son juge de paix M. Morel.
Il serait trop long de citer tous les commerçants de cette époque, mais rendez-vous compte qu’il y avait pas moins de sept aubergistes, bien sûr l’hôtel des voyageurs de M. Lasnier, mais aussi les établissements de M. Fontaine, M. Gatelet, M. Masson, M. Meunier, M. Mulot et Mme Vve Pava. Sur cette carte postale, on voit aussi l’épicerie de la maison Paillard qui se partageait les clients avec la maison Charpentier, les Docks de la Brie, M. Masson et Mme Vve Granger. Bien visible sur la façade en pierre apparente de cette belle maison, le marchand de Vins en gros M. Velin fait sa publicité pour son commerce.
Les enfants comme souvent tiennent la pose pour le photographe, mais la photo terminée, ils ont dû aller à la boulangerie de M. Paillet ou de M. Poursin pour acheter des berlingots de toutes les couleurs.
On pourrait aussi imaginer que la petite voiture Hippomobile attend son cheval qui est encore chez le maréchal-ferrant M. Charbonnier ou M. Noyau. À noter qu’à cette époque le commandant des sapeurs-pompiers est M. Vélin et que le directeur de la fanfare est M. Pillault.
Pour les amateurs de châteaux, citons le Bois Louis de M. Royer et le Tour-des-Dames de Mme Vve Poussié. À bientôt peut-être avec d’autres cartes postales de cette ville.
l’Auvergne Pittoresque – La ville de Peschadoires d’Hier à Aujourd’hui
. « Auvergne Pittoresque – Peschadoires – Cliché Francis Gilbert Thiers »
Un petit clin d’œil à Pierre et à Andrée
Allons faire un petit tour à Peschadoires à la belle époque et plus particulièrement en 1910. À cette époque, la ville compte 1098 habitants administrés par le maire M. Dulier (F).
Citons quelques noms de cette époque en commençant par les agriculteurs, M. Alleaume, M. Delotz, M. Chapelle, M. Dulier et M. Faure. Les épiceries étaient les affaires de M. Dumas et M. Mayet. À cette époque, les scieries à vapeur de M. Bonieux et de M. Combe, employaient de nombreux Pescadoriens et quelques Pescadoriennes.
À noter en 1910 sur la commune, le château Biton de M. de Lange et le château Dorson appartenant au comte Lagarde (A). La même année, Monsieur Miallet Christophe, âgé de 64 ans, né à Peschadoires, sans domicile fixe, usé par l’âge et les privations et ne pouvant se livrer au travail, était arrêté à Riom en flagrant délit de mendicité, il sera condamné à 48 heures de prison avec sursis.
Et si on allait faire un petit tour rue du Marronnier grâce à Google-Maps à notre époque pour voir si l’endroit a beaucoup changé en plus de cent ans.