7 – Villa Draveil – Inondation 1910 – Terrasse du restaurant Lapreuvotte
édition EM
Dos séparé – non circulé
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L’inondation de 1910 n’a pas épargné non plus la banlieue sud de Paris et la situation à été dramatique aussi pour les essonniens.
Mais passons les durs moments du mois de janvier et voyons le commencement de la décrue au début du mois de février.
Dans la vallée de l’orge, depuis Dourdan jusqu’à Juvisy, la situation est bien meilleure, sauf à Perray-Vaucluse, où la route et plusieurs chemins sont encore envahis et impraticables. L’orge et l’Yvette sont à peu près rentrés dans leurs lits.
À Ris-Orangis, Athis-Mons, Ablon, Viry-Châtillon, Draveil et Juvisy, la baisse de la Seine dans les dernières vingt-quatre heures n’a été que de dix centimètres ; le beau persistant, on s’attendait à mieux. La baisse précédente dans le même laps de temps avait été de quinze centimètres. Les chemins de halage, tout en n’étant pas tout à fait dégagés, sont praticables.
Dans la plaine, les lacs laissés par la crue diminuent sensiblement. Port-Aviation est en très grande partie dégagé.