637. Paris Les Travaux du Métropolitain
Fonçage d’un caisson dans le bras de la Seine
Vue vers la place saint Michel . CM
Dos séparé – non circulé
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Cette carte montre l’un des caissons du petit bras, dans un état de fonçage plus avancé, avec déjà la plate-forme de travail construite au-dessus du caisson.
Traversée des deux bras de la Seine par la ligne 4
La traversée du fleuve s’effectue dans des caissons métalliques à double paroi. La paroi intérieure est en fonte, la paroi extérieure en acier, les deux parois étant réunies par un croisillonnage en acier.
Les caissons, au nombre de trois pour le grand bras de la Seine, et deux pour le petit bras, sont construits sur les berges du fleuve.
En fin de construction, les deux extrémités de chaque caisson sont obturées par des tôles afin de rendre l’ensemble totalement étanche.
Chaque caisson est ensuite mis à l’eau et amené par flottaison, juste au-dessus de l’emplacement choisi.
Le lit du fleuve avait préalablement été dragué à 5 mètres au-dessous du niveau moyen du fleuve, de manière à faciliter l’échouage du caisson.
Des pieux préalablement battus permettaient un positionnement correct du caisson, et son guidage pendant la descente.
Ultérieurement, ces pieux étaient englobés dans une « estacade » établie sur pilotis qui servait de bas à la plate-forme de travail.
Une fois le caisson ainsi encadré, on bétonnait le radier (fond du caisson sur lequel reposeront plus tard les rails) ainsi qu’une partie de l’espace entre les deux parois.
Ainsi alourdi, le caisson s’enfonce et finit par s’échouer au fond du fleuve.
On termine alors le bétonnage entre les deux parois, on monte les cheminées, que l’on « coiffe » ensuite de leurs sas à air.
On peut alors commencer les opérations de fonçage, de la même manière que pour les caissons des stations.
Il restera ensuite à réunir les différents caissons, en une opération délicate exécutée sous l’eau.
Les caissons d’extrémité doivent aussi être raccordés aux tunnels d’accès sur chaque rive.
Un grand merci à Dominique 1594