1276 – Tout Paris – Rue Paul Bert et rue Faidherbe
Collection F.Fleury
Dos séparé – circulé à découvert en 1906
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La rue Faidherbe, c’est la rue de mes 15 ans et le passage du monde de l’enfance à l’adolescence.
Le cliché de la cpa a été pris quasiment à l’angle du faubourg saint Antoine entre le 11éme et 12éme arrondissement, à gauche la rue Faidherbe qui vous amène à l’angle de la rue de charonne et du palais de la femme dans le 11éme arrondissement.
C’est toute la frontière des deux arrondissements qui ont marqué mon enfance, le 11éme et la rue de charonne avec l’insouciance de l’enfance, l’école primaire de la rue Godefroy Cavaillac, la place voltaire et son petit square, la rue richard Lenoir et son gymnase japy et sans oublier le métro charonne le rendez vous des copains.
La rue Faidherbe a été la rue du passage de cette enfance tranquille à cette adolescence difficile des quartiers populaires.
La première étape a été l’école d’apprentissage de tapisserie situé quasiment en face de la rue Chanzy, mais je n’avais fait que la moitié de la rue Faidherbe, et le plus dur restait à faire.
Un peu plus haut sur le trottoir de droite en remontant la rue vers le faubourg saint Antoine se trouve la rue du Dahomey , la rue de ma première embauche comme tapissier et les premiers pas dans le monde des artisans du meuble.
Le casse-croûte du matin au café du ‘vieux chêne’ était un rendez incontournable, vernisseurs, sculpteurs sur bois, tapissiers et ébénistes se donnaient rendez vous dès 9 heures pour manger le petit salé et la cochonnaille, le tout accompagné d’une petite piquette !
Et Voila, j’arrive enfin dans le faubourg Saint Antoine , à gauche sur carte postale la brasserie la ‘mandoline ‘ le refuge du soir des copains avec les abus d’alcool et le reste, de l’autre coté la rue de Montreuil et son bar le Tamaris le deuxième refuge avec les mêmes excès .
Les années passent et le faubourg perd doucement de son charme , le petit salé se transforme en café rapidement bu au comptoir et les excès du soir commencent à faire leurs effets ,il est temps de partir du quartier et de voir autre part ce qui se passe !!
Bonjour
Mes grands parents ont ouvert en 1923 la brasserie asfaux au 35 rue faidherbe puis mon pére et mon oncle ont créés Sousceyrac puis mon frére et moi arrivés dans les années 70 étoilés Michelin pendant plus de 50ans nous avons vendus il y 5 ans car nos filles n’ont pas voulu faire la 4eme génération
nous connaissons ce quartier au plus profond de lui même
mes parents habitaient au 77 rue de charonne et nous avons habité au dessus de Leo Sports rue faidherbe puis ensuite dans un superbe appartement au 30 de la même rue au coin de la rue de chanzy
nos enfants ont fait toutes les écoles du coin et j’ai créé le club de tennis du 11eme a st marguerite
a bientôt pour plus de détails
bonne journée
Patrick
Bonjour Patrick , que de souvenirs, je suis passé des milliers de fois enfant devant le restaurant Souceyrac en me disant quand je serais grand j’irais manger dans ce restaurant,qui dans les années 1960 1970 avait déjà une grande renommée
Les années ont passé et je n’ai jamais mangé chez votre père ni chez vous (quel dommage),mais je me suis vengé par la suite en mangeant dans les plus belles tables de Paris.
J’ai passé toute mon enfance au 95 rue de Charonne en face du palais de la femme, l’école primaire à Cavaignac, le collège rue Titon et la tapisserie rue Faidherbe, mais je me rappelle bien du 77,juste en face il y avait une petite rue qui nous conduisait au square Saint st-Bernard ou un gardien (manchot) nous interdisait de jouer au ballon devant les grilles .
En face du square se trouvait un petit stade ou j’ai joué au tennis (en amateur) et où l’on s’entraînait avec l’école à divers sports.
J’ai acheté mes premières chaussures de foot chez Léo sport un petit magasin à peine visible de la rue Faidherbe,si je me rappelle bien le magasin était tout en longueur et la façade ne devait pas dépasser 2,50 m.
Voilà, c’était mon quartier du métro Charonne en passant par la place Voltaire ,la rue richard Lenoir et en remontant à Faidherbe il y a peu d’endroits où je ne suis passé.
Il me reste de nombreuses cartes de notre quartier à poster , comme on m’a dit une fois « la nostalgie c’est le plaisir d’être triste ».
Et c’est vrai que je suis assez triste de voir ce qu’est devenu aujourd’hui certains endroits de notre quartier.
mais c’est une autre histoire
À bientôt J’espère
Pascal
Quel choc!!! Ma première vie dans ce 11ème et ce 12ème, si populaires, boulevard Voltaire, métro Charonne, l’école maternelle Cavaillac (Mr et Mme Pélati, Mme Fruit, Mme Hass), les pissotières en zinc de la cour des ptiots (1957_1960), le grand portail en bois, nos blouses grises, la gouttière cassée qui faisait de la glace sur le trottoir, les hivers froids, à côté du Gymnase Japy, avec sa plaque commémorative du départ des rafles du 11ème. Les bains publics de la place Voltaire à côté du Gaumont Palace. Les nougats collants du manège forain en face de Prisunic. L’église Sainte Margot. Le triste et austère Palais de la Femme avec ses marches monumentales, l’horloge de la place centrale du marché d’Aligre. L’odeur de l’usine suchard menant à la prison de la Roquette. L’Artistic Voltaire de Mr Parent, cinéma de quartier de la rue Richard Lenoir avec les tombolas de l’entracte et les films de « Josélito, l’enfant à la voix d’or ». Les louveteaux chez l’abbé Plassiard, rue Faidherbe. J’avais envie de partager ces quelques images avec vous car nous avons en commun cette même mémoire.
A bientôt, car j’ai d’autres albums dans la tête à vous faire partager.
Bonjour, Olivier
Que de souvenirs,Mme pélati et Mme Hass ont été mes maîtresses d’école pendant 3 ans .
Je me rappelle du fils de Mme Pélati et de son copain un certain Dipalmas , premiers et second de la classe et moi classé dans les derniers mais responsable de la distribution des plumes et buvards.
Ma rue Richard Lenoir,la boxe à japy , la famille zafrana , l’Artistic , le marchand de couleurs avec ses énormes bonbonnières sur le trottoir , le café de la mère Théo , le café de madame Gaby , Goulet Turpin, la grappe d’or, le matelassier à l’angle du 10 , les aquariums Bonnet etc.
Le dimanche matin avec ma mère c’était direction le marché d’Aligre,et au retour les bras bien chargés nous nous arrêtions boire un bock panaché bien frais sur le faubourg Saint Antoine.
Le temps de mon apprentissage en tapisserie rue Faidherbe, je mangeais rapidement le midi au palais de la femme pour ensuite aller jouer au baby-foot dans un bar au métro Faidherbe.
Avez-vous connu le square Saint Bernard ?
Au plaisir de vous lire
Cordialement
Pascal