Rennes le …..
Maison de Monsieur Godard
Photo Léon Bouet
Dos simple – non voyagé
§
Même si, en 1904, le colonel Picquart soutenait toujours que le conseil de guerre « avait le droit et même le devoir d’étendre, comme il l’entendait, le champ de ses investigations », les limites qu’imposait l’arrêt de la Cour de cassation n’auraient pas dû être oubliées.
Elles le furent d’autant plus que le colonel Jouaust, président du Conseil de guerre, affirma le 28 août :
« Nous n’avons pas à nous occuper du rapport de M. Ballot-Beaupré ni de ce qu’a pu dire un magistrat dans une autre enceinte ».
Dès le 12 août, la déposition de plus de quatre heures du général Mercier ne prouve rien et c’est en vain que le capitaine Dreyfus l’interpelle.
Le témoignage du président Casimir-Périer soutenant que son ministre ne lui a jamais parlé d’aveux de Dreyfus et qu’il l’a assuré que les documents du bordereau n’avaient pas d’importance n’ébranle pas les certitudes de la majorité des juges. Trois fois plus nombreux que ceux de la défense, les témoins de l’accusation impressionnent les juges militaires.
¤
L’ intégralité du texte à lire sur le site : DREYFUS.CULTURE