Carte Postale Ancienne de la Catastrophe de Villepreux les Clayes le 18 juin 1910

Carte Postale Ancienne de la catastrophe de Villepreux les Clayes le 18 juin 1910

Carte Postale Ancienne de la catastrophe de Villepreux les Clayes le 18 juin 1910 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Catastrophe de Villepreux les Clayes le 18 juin 1910
Photographie du journal le Matin
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La terrible catastrophe. La gare de Villepreux les Clayes, située à sept kilomètres de Saint-Cyr, entre Plaisir-Grignon et Versailles, dessert à la fois le village de Villepreux et celui des Clayes, situés l’un et l’autre de chaque côté de la ligne de l’Ouest-Etat. À cinq heures dix, le train 467, faisant le service de Paris à Dreux, arrivait en gare de Villepreux-les-Glayes. Au moment| de repartir, le mécanicien s’aperçut d’une panne de machine. Un tiroir était avarié la réparation n’était pas possible. On téléphona à Versailles pour demander une machine de renfort; un retard de quarante minutes était prévu. Le chef de gare de Villepreux, se basant sur cette latitude, donna aussitôt l’ordre de fermer tous les signaux afin de

couvrir l’arrière du train. La plupart des voyageurs, prévenus, descendirent sur le quai. Soudain il était environ six heures dans la direction de Saint-Cyr, le sifflet d’un train arrivant à toute vapeur se fit entendre. C’était l’express de Granville, parti de Paris-Invalides à 5 h.14. On ne s’émut, pas tout d’abord de ce coup de sifflet, le chef de gare pensant que le mécanicien de l’express, prévenu par les signaux fermés allait ralentir sa marche : RÉCIT D’UN TEMOIN
Une heure après, un des sauveteurs, M.Paul Paty, courrier de la gare de Villépreux,
témoin de la catastrophe, nous faisait le récit des scènes horribles auxquelles il assista. Pour ma part disait-t’il, j’ai retiré de dessous les décombres, sept personnes horriblement blessées. Je me souviens d’avoir relevé un  petit enfant de quatre à cinq ans, qui expira presque aussitôt dans mes bras, il avait le front ouvert. J’ai également dégagé, des débris fumants, un homme de trente ans environ qui avait la tête fracassée; Auprès de lui gisait une vieille dame qui, elle aussi, avait la tête écrasée et les membres broyés. J’ai retiré des vivants. Ah c’était horrible » J’ai assisté il y a quinze ans au terrible incendie du bazar de la Charité: le spectacle atroce qu’il m’a été donné de voir ce soir ne le cède en rien à celui dont je garde encore l’épouvante dans mes yeux.
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