Carte Postale Ancienne – Sports – course à pied – Le coureur Janvier

29  Sports – Course à pied – Le coureur Janvier

éditeur ELD 

§

Voici quelques lignes que l’on pouvait lire en 1905 sur ce sport de la course à pied. On est loin des entrainements des Ben Johnson, Justin Gatlin,Tyson Gay et Asafa Powell…mais le dopage à cette époque était souvent un petit verre de vin pour donner des forces. A cette époque, la course à pied se divise en quatre catégories, qui sont : 1 Les courses plates; 2 les courses de haies; 3  les steeple-chases; 4° le cross-country. Les courses plates, qui se pratiquent sur une piste entièrement unie, se subdivisent en trois branches ; qui sont : 1 Les courses de vitesse de 100 mètres à 400 mètres ; 2 Les courses de demi-fond de 400 mètres à 1 500 mètres; 3 Les courses de fond au-dessus de

1 500 mètres. Les courses de vitesse, qui sont généralement le plus en faveur, sont aussi celles qui demandent le plus d’aptitudes naturelles. On peut, à la rigueur, faire d’un homme de condition physique médiocre un coureur de fond assez bon, alors qu’il est impossible de lui faire obtenir un rang équivalent dans le caté- Gorie des coureurs de vitesse. Cette observation est faite pour ceux, et ils sont nombreux, qui font de stériles efforts afin de dépasser le troisième ordre des coureurs de vitesse alors qu’ils se classeraient honorablement dans les épreuves de fond et même de demi-fond. Les 100 mètres. L’athlète le mieux doué pour la course de pure vitesse (100 à 200 mètres) est ou grand et très puissant musculairement, ou de taille moyenne, mais parfaitement équilibré dans sa musculature. À notre connaissance, et contrairement à l’opinion commune, il n’est pas d’exemple qu’un homme grand, mince et léger, il n’ait jamais été excellent sur les courses de pure vitesse.