Rennes le …..
Cour de la prison
Dos simple – non voyagé
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Bien que, par courrier du 10 juillet 1899, le ministre de la Guerre interdise la présence à Rennes, sans motifs particuliers, d’officiers, l’Armée se prépare à mettre en scène ce second procès.
L’arrivée du dossier secret dans un chariot dont s’occupent huit soldats comme son déplacement dans un immense et profond panier d’osier donne l’impression au public d’une colossale série de pièces accablant l’innocent.
Pendant tout le procès, pour les centaines de mètres qu’il parcourt depuis la prison militaire, le capitaine prévenu, pourtant juridiquement à nouveau innocent, doit traverser une haie de sécurité où il ne voit que les croupes des chevaux des cavaliers et où les fantassins et cavaliers lui tournent le dos
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