Les Femmes Cocher – ex-Contesse du Pin de la Guériniere

Paris-les-Femmes-Cochers-Madame-Lutgen-ex-contesse-du-Pin-de-la-Guériniere – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Nouveau – Les femmes Cochers

2268  – Mme Lutgen, ex-comtesse du Pin de la Guérinière

éditeur ND Phot

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

§

Il faudra attendre 1907 pour voir les premières femmes Cochers (ou Cochères) dans les rue de Paris, photographes et éditeurs vont multiplier les clichés de ces femmes qui seront dès 1907 connues dans la France entière voire dans le monde tellement les cartes postales étaient utilisées à cette époque.

Mais égalité des sexes oblige, ces femmes devaient passer le même examen que les hommes.

Cet examen portait sur tout ce qui est relatif à la profession :

Premièrement la conduire, la voiture, harnacher le cheval, procéder aux réparations urgentes nécessitées par exemple par une chute dans la rue.

Deuxièmement sur la connaissance des règlements administratifs et la topographie de Paris.

 L’examen technique avait lieu le matin à la Préfecture de Police (service des voitures).

L’examen pratique avait lieu l’après-midi au Marché aux Chevaux (Bd de l’Hôpital).

La Commission d’examen, présidée par un Commissaire principal de la Préfecture, se composait en outre, d’un employé de la Préfecture, d’un secrétaire, de 2 Loueurs et de 3 Cochers.

Tout candidat ayant échoué à l’une ou à l’autre partie de l’examen était ajourné à quinzaine.

Sur un ancien post, je vous indiquais que je vous parlerais  des conditions et les devoirs du cocher et de son client…!

Le voici en huit points.

I . L e voyageur qui, en montant en voiture, n’aura pas fait connaître au cocher son intention d’être conduit à l’heure, sera présumé avoir pris la voiture à la course.

S’il se fait conduire à l’heure, il doit d’abord l’heure entière, même si le cocher n’a mis que 30 minutes.

I I . Il est interdit aux cochers d’offrir, par paroles ou gestes, leurs voitures au public.

I I I . Les cochers sont autorisés à demander des arrhes (le prix d’une heure à courir après le payement du premier travail) si les voyageurs, les gardant à leur service, entrent dans un jardin public ou tout autre lieu possédant plusieurs issues.

Ils peuvent se faire payer d’avance lorsqu’ils conduisent aux gares, théâtres, bals, concerts et autres lieux de réunion

ou de divertissements, où la circulation est difficile et le stationnement, même momentané, interdit.

IV. Les cochers ne sont pas tenus d’admettre plus de voyageurs qu’il n’y a de places indiquées. 2 enfants de 10 ans pourront toujours remplacer une personne.

Un enfant de 5 ans ne compte pas pour un voyageur. Dans les voitures à strapontin, celui-ci comptera pour 1 ou 2 places suivant ses dimensions. Ils peuvent refuser les gens en état d’ivresse ou accompagnés d’animaux, ou ceux dont la tenue pourrait salir la voiture. Ils peuvent refuser de laisser monter une personne sur le siège.

 V. Le cocher d’une voiture dépourvue de galerie peut refuser de prendre les bagages des voyageurs. Une valise, un objet porté à la main ne sont pas considérés comme bagages.

 VI. Quand un voyageur se fait conduire à son domicile, il ne peut céder la voiture à quelqu’un des siens sans payer d’abord la course accomplie et sans le consentement du cocher.

 V I I . Le cocher qui s’arrête dans la rue pour « charger )) un client, ne peut refuser une course trop longue, sous prétexte qu’il va relayer. Après chaque course, le cocher doit visiter sa voiture et remettre aux voyageurs les objets oubliés.

 Si les voyageurs sont déjà trop loin, les objets doivent être déposés, dans les 24 heures, à la Préfecture de Police.

VIII. Il est interdit au cocher de manger sur son siège ou à l’intérieur de sa voiture. En dehors des stations, il lui est interdit de se tenir à l’intérieur de sa voiture. De plus, il lui est défendu de fumer quand sa voiture est occupée.

Share Button

Boulevard Montmartre-Musée Grévin et Passage Jouffroy

02arrt-Boulevard-Montmartre-Musée Grévin-et-passage-Jouffroy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

120 – Paris – Boulevard Montmartre – Musée Grévin et Passage Jouffroy

éditeur J.H

Dos séparé – circulé à découvert en 1908

§

Allons faire un petit tour Boulevard de Montmartre dans les années 1900 à la hauteur de l’entrée du Musée Grévin situé au 10 Boulevard de Montmartre

C’est sur une idée d’Arthur Meyer, journaliste et fondateur du célèbre quotidien Le Gaulois qu’Alfred Grévin caricaturiste et célèbre par son album les Parisiennes fonde en 1882 ce qui deviendra le musée incontournable de Paris.

Collé à l’entrée du musée le café des Princes avec sa salle de billards brunswick, un peu plus loin le passage Jouffroy ..long de 140 mètres pour 4 mètres de large, cette voie porte le nom du directeur de la société qui la perça.

Continuons à descendre le boulevard Montmartre vers le boulevard Haussmann pour arriver au numéro 12 où se trouvaient l’hôtel Ronceray et le restaurant de la terrasse Jouffroy.

Toujours au numéro 12… la « brasserie Jouffroy » propriété de Deflandre et Cie, le « Diner de Paris » d’Escoffier et le « Petit Casino » (café-concert)

Le numéro 14 abritait à l’étage le journal de « La Libre Parole » dirigé par Édouard Drumon, dans le même immeuble habitait aussi le photographe Henri.

A bientôt pour une autre petite visite d’une partie d’un boulevard ou d’une rue de Paris en 1900.

 

 

Share Button

Les Pyrénées Ariègeoises – Soulan – Route de Massat en 1910

09-Pyrénées-Ariegeoises-Soulan-route-de-Massat – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Les Pyrénées Ariègeoises 

366 – Soulan – Route de Massat

Phototypie Labouche Frères, Toulouse

Cliché Janson

Dos séparé – non circulé

§

Un cliché du photographe Janson pour le célèbre éditeur de cette région « Labouche Frères »

Peu de chose à lire dans les bottins des années 1900 sur la commune de Soulan.

Située à 17 kilomètres de la gare de Saint-Girons, cette ville de 1680 habitants en 1911 est administrée par Monsieur le Baron De-Bardies Maire de son état, officier de la Légion d’Honneur et titulaire des Palmes Académiques.

La fabrique de beurre appartient à madame Veuve Barrat, la mercerie et quincaillerie sont aussi tenues par la famille Barrat.

A noter un hôtel appartenant à la famille Morère.

Mais rendons à Castet d’Aleu ce qui est à Castet d’Aleu, car en cherchant une vue sur Google maps, je viens de m’apercevoir que cette vue n’est pas de la ville de Soulan mais bel et bien de la ville de Castet d’Aleu.

Soulan étant situé à environ 4 kilomètres de Castet d’Aleu. 

Voici une petite preuve avec une image Google maps et un montage photo où l’on retrouve tous les bâtiments de notre carte postale des années 1900.

Comme quoi il est toujours intéressant de contrôler les légendes des éditeurs..!   

Castet-d’Aleu-100-ans-aprés-la carte-postale-de-Labouche- Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Share Button

Clermont-Ferrand-l’Auvergne-Pittoresque-le-char-des-Vendanges

63-l’Auvergne-Pittoresque-le-char-des-Vendanges – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

l’Auvergne-Pittoresque-le-char-des-Vendanges

Collection V.D.C, édition

Dos séparé -circulé à découvert en 1905

Voici une belle carte postale d’un char de vendange et d’un bel attelage de bœufs pour les collectionneurs de ce thème.

Même quand on sait que l’éditeur de cette carte est de Clermont-Ferrand, cela ne suffit pas pour affirmer la localisation de cette carte, car V.D.C comme tous les éditeurs de cette époque ne se sont pas contentés d’éditer des cartes de sa ville.

Sur ce genre de carte postale où la légende reprend simplement le nom d’une collection des éditeurs comme ici l’Auvergne-Pittoresque de l’éditeur V.D.C, il est souvent difficile de localiser exactement la ville où le cliché a été pris.

Il faut donc chercher les petits détails qui vont nous aider à cette localisation… et sur cette carte c’est le magasin de chaussures (Maison Bouquenne) qui me fera localiser à 100% cette carte à Clermont-Ferrand.

Bien sûr cette localisation serait impossible sans l’aide des annuaires de commerces de l’époque.

Share Button

Carte postale de Ouzouer-des-Champs – Épicerie Serisier

45-Ouzouer-des-champs-epicerie-Serisier – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Ouzouer-des-Champs – Épicerie SERISIER

édition : Serisier

dos séparé – circulé à découvert en 1922

§

Voici une carte postale d’Ouzouer-des-Champs qui devrait plaire aux collectionneurs de cette ville.

On n’est jamais mieux servi que par soi-même et c’est pour cette raison que l’éditeur de cette carte n’est autre que le patron de cette épicerie.

Il faut quand même rappeler qu’à cette époque rien n’était plus facile que d’avoir son nom comme éditeur sur une carte postale.

Le plus souvent les intéressés demandaient et payaient à un éditeur imprimeur déjà établi de la région d’imprimer leurs clichés, il suffisait ensuite de faire repiquer leur nom comme éditeur.

C’est une des grandes raisons pour laquelle aujourd’hui nous nous retrouvons avec un nombre incalculable de petits éditeurs qui n’auront été pour la plupart du temps que les commanditaires de ces commandes.

Mais parlons un peu de cette petite commune d’Ouzouer-des-Champs dans les années 1910, située à 16 kilomètres de Montargis Ouzouer-des-Champs compte 308 habitants administrés par le maire Monsieur Bézille (G)

Peu de commerces et d’artisans en 1911, mais citons quand même ces personnes qui font vivre cette petite ville à cette époque : l’agriculteur Fouret (E), le marchand de beurre en gros Mr Haury, le charron Mr Lecomte, le marchand d’engrais Mr Rousseau, les deux épiceries Mr Ledey et Serisier (notre éditeur de cette carte), le maréchal-ferrant Mr Bourgeois, le Menier Mr Vieugué et le marchand de moutons Mr Clain. .

Pour finir malheureusement sur une note plus triste, c’est le mardi 16 novembre 1993 que le clown Achille Zavatta mettra fin à ses jours dans sa maison d’Ouzouer-des-Champs, je me rappelle encore de ce célèbre clown de mon enfance et de la piste aux étoiles émission dans laquelle il y apparaîtra plus de deux cents fois.



Share Button