Tout Paris – Rue Richard-lenoir à la rue de Charonne

Rue Richard lenoir – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris – Rue Richard-Lenoir à la rue de Charonne

édition F.F.

dos séparé – circulé à découvert en 1912

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Ma rue Richard Lenoir, j’ai habité dans cette rue pendant plus de 20 ans et elle a été vraiment la rue du bonheur.

J’habitais au 10 de cette rue, pas de petite porte à l’entrée du 10, mais une immense porte en fer forgé que fermait difficilement tous les soirs notre concierge jeannette.

Jeannette était la concierge du 10 depuis des lustres, elle avait même connu mon père jeune homme, papa est né en 1919 dans l’unique chambre de l’appartement de ses parents.

C’est dans ce même appartement de moins de 40 m² ou mes parents, mon frère et moi avons vécu de très belles années.

A cette époque tous les habitants du 10 étaient logés à la même enseigne, aucune commodité existait dans les appartements, mon père avait fait quand même installer à la demande de ma mère un petit chauffe eau au dessus de l’unique évier qui nous servait aussi bien pour faire la vaisselle que pour notre toilette.

Il ne fallait pas chercher les wc, ils étaient situés au fond d’un couloir et servaient  à plus de 10 familles de l’immeuble.

Allez j’arrête un peu de me plaindre, ce que je me rappelle surtout c’est les bons moments passés en famille, le dimanche matin et cette odeur de café qui embaumait l’appartement, l’odeur du pain, que maman faisait griller sous la flamme de la gazinière.

Les parties de billes avec mon frère sur la tomette bien rouge que ma mère faisait briller à la cire.

Et cette cour des miracles, ou la concierge était la commandante en chef assise devant sa loge pendant des heures à tricoter elle surveillait nos parties de ballons ,en nous interdisant toutes les 5 minutes de jouer et de faire attention au carreaux !

De nombreux artisans travaillaient aussi dans la cour, marbrier, carrossier, tapissier, matelassiers étaient au cœur de cette vie de quartier qui était le mien.

Juste une petite anecdote, si un jour vous croisez Charlelie Couture, mais si le chanteur de  « comme un avion sans ailes » demandez lui si il n’a pas été heureux de vivre dans la cour du 10 rue richard Lenoir.

Mais lui c’était bien après que la concierge jeannette ait disparu !

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Marlotte – La Rue Murger et le clocher

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247     Marlotte – La Rue Murger et le clocher

éditeur ,  la Salamandre

dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Restons , à Marlotte encore quelques jours !

Les voitures (attelages) sont à volonté pour les clients de  l’hôtel de la renaissance  ,la maison  Mallet ne regarde pas à la dépense pour satisfaire les clients de l’hôtel.

Au beau milieu de la rue l’enfant a l’air sur de lui ,une main dans la poche et la posture décontractée il pose pour le photographe comme un habitué de la chose !

Il est vrai que ce gamin a du en voir passer des photographes dans les rues de Marlotte, au contraire de beaucoup d’autres enfants de petits villages ou l’arrivée du photographe était toujours une fête.

Parlons un peu  de cette  ‘ salamandre ‘ en bas à gauche de la carte , cette salamandre  portant un T sur son corps  était le sigle d’un des principaux éditeurs de Fontainebleau..

Cet éditeur fera sa réputation en  éditant  une grande quantité de  cartes de Seine et Marne.





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Malotte . Rue Mürger

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651    –   Malotte . Rue Mürger

éditeur A. Siron – Barbizon

Dos séparé – circulé à découvert en 1906

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Cette la première carte d’une  très longue série de villages de Seine et Marne (77), commençons par la ville de Marlotte qui à l’époque n’a pas fusionné avec la ville de Bourron, fusion datant de 1919.

Dès le 19 siècle, la proximité de Barbizon attire un grand nombre d’artistes à Marlotte et à Bourron, Jean-Baptiste Corot y sera un des premiers à s’installer.

Il n’est pas rare de croiser dans les rues ou dans les auberges ceux qui deviendront les plus grands peintres de notre histoire, Pissarro Renoir, Monet, Sisley Cézanne.

Henri Murger qui vient de publier « Scènes de la vie de bohème » en 1843, découvre quelques années plus tard à son tour Marlotte.

Il n’en faut pas plus pour que ses amis et écrivains le retrouvent régulièrement à Marlotte, Théophile Gautier, Alfred de Musset seront très souvent de la fête.

Henri Murger, décède  le 28 janvier 1861 à Paris à la maison de santé municipale, dite la Maison Dubois créée par Vincent de Paul et qui changera de nom en 1959 pour s’appeler l’hôpital Fernand Widal.

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D’hier à Aujourd’hui – Paris – Rue de la Paix

Rue de la Paix - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

822    Paris – Rue de la Paix .

éditeur , LL . (Levy Lucien fils )

Dos séparé vert pale – Circulé à découvert en 1906

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La rue de la paix d’une longueur de 230 m  et de 22,5 m de largeur fait la jonction entre la place Vendôme et l’Opéra Garnier.

Construite en 1806  elle porte le nom de Napoléon jusqu’en 1814 ou la rue débaptisée pour s’appeler rue de la  Paix.

Ce changement de nom intervient en souvenir du traité de « paix de Paris », traité conclu entre Louis XVIII et les Coalisés qui occupaient notre capitale.

Et bien sur pour s’amuser, c’est la rue la plus chère à acheter au jeu du Monopoly c’est la case entre la case départ et la case de luxe allant de pair avec la carte champs Élysée.

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La rue de la Paix 100 après

rue de la paix 100 après

Photo google maps



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Hénonville (Oise )-Rue Bamberger

Hénonville – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

91  –  Hénonville (Oise )-Rue Bamberger
J.Briolay,Ph,Le Ruel (S-et O) – Collection Rayé
Dos séparé – circulé à découvert en 1910

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Belle animation sur cette carte postale d’Hénonville, pas moins de 17 enfants posent pour le photographe
Hénonville en 1911, est une petite ville de 572 habitants qui se situe à 29 km de Beauvais et à 3 km de d’Ivry-le-temple
Le maire est Adam Dalleré et le sous-lieutenant Favre est le responsable des sapeurs pompiers.
Aucune chance de ne pas voir l’épicerie  Guerin – Rayé le pignon de la maison étant bien utilisé pour en faire sa publicité .
La maison de madame « Veuve » Tiffier est la seule boulangerie en 1911 à Hénonville .
Deux fabriques de boutons en nacre à Hénonville à cette époque, la première dirigée par Madame Ducatel et ses fils et l’autre par M. Dalleré.
Le cordonnier est Monsieur Gourdoux et la Distillerie appartient à Monsieur Petit et Madame Jarlet
Allez, pour n’oublier personne, Monsieur Thierry,  le menuisier et Messieurs Fremont (B) , Masselin , Tremblay  et Trubert  ‘les épiciers’ .
Les aubergiste sont M. Lemaire (A) et M. Rayé (S), le Marchand de bois Monsieur Delaruelle (J) et pour finir l’agriculteur certainement le plus important Monsieur Petit (G). A noter aussi la présence du château D’hénonville propriété à M. Bamberger.

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Une petite vue du même endroit 100 ans plus tard, le petit Tabac buvette a disparu et le ravalement de la façade  à fait disparaître notre publicité pour la maison  Guérin-Rayé.

 

Photo,Google maps 
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