Valmondois – Un Coin d’Oise le pêcheur en Barque

95-Valmondois-Coin d'oise- les pecheurs

95-Valmondois-Coin d’oise- les pêcheurs

95-Valmondois – Coin d’Oise 
Imprimerie Phototypie – J.Frémon; Beaumonts-sur-Oise 
Dos séparé – circulé à découvert en 1906
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Je ne sais pas si c’est l’approche des vacances mais je suis attiré par les cartes de pêcheurs, je ne dois pas être le seul dans ce cas car déjà dans les années 1900 les éditeurs avaient compris que ces cartes postales avec des pêcheurs en barque ou au bord de l’eau faisaient déjà rêver les Français … la preuve avec ce petit texte rajouté en 1906 par l’expéditeur de cette carte……Un coin Rêvé .. !

 

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91-Villa Draveil – Inondation 1910 – Terrasse du restaurant Lapreuvotte

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 7 – Villa Draveil – Inondation 1910 – Terrasse du restaurant Lapreuvotte
édition EM  
Dos séparé – non circulé
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L’inondation de 1910 n’a pas épargné non plus la banlieue sud de Paris et la situation à été dramatique aussi pour les essonniens.
Mais passons les durs moments du mois de janvier et voyons le commencement de la décrue au début du mois de février.
Dans la vallée de l’orge, depuis Dourdan jusqu’à Juvisy, la situation est bien meilleure, sauf à Perray-Vaucluse, où la route et plusieurs chemins sont encore envahis et impraticables. L’orge et l’Yvette sont à peu près rentrés dans leurs lits.
À Ris-Orangis, Athis-Mons, Ablon, Viry-Châtillon, Draveil et Juvisy, la baisse de la Seine dans les dernières vingt-quatre heures n’a été que de dix centimètres ; le beau persistant, on s’attendait à mieux. La baisse précédente dans le même laps de temps avait été de quinze centimètres. Les chemins de halage, tout en n’étant pas tout à fait dégagés, sont praticables.
Dans la plaine, les lacs laissés par la crue diminuent sensiblement. Port-Aviation est en très grande partie dégagé.

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Cie du Gaz de Paris – Rue Félicien David – La crue de la Seine

Gaz de Paris-Rue Félicien David-La crue de la Seine - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Crue de la Seine – Paris – Rue

Paris – Rue Félicien David

éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – non circulé

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Presque tout a déjà été dit sur la crue de 1910 à Paris, alors aujourd’hui attardons-nous sur le tombereau de la compagnie du Gaz et surtout de cette compagnie en 1900.

Pour commencer un petit rappel , c’est en 1791 que Philippe Lebon fait ses premières recherches sur le Gaz d’éclairage extrait du bois, en 1792 en Angleterre  Murdoch l’extrait de la Houille.
En 1818, une Usine à gaz modèle, construite par la Compagnie « De Chabrol », éclaire l’Hôpital St-Louis, en 1820 une autre éclaire le Palais du Luxembourg et l’Odéon.

Diverses Compagnies se fondent à Paris pour fusionner en 1855 sous le nom de ‘Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz’.
En 1900 le siège de la Compagnie se trouve au 6 Rue Condorcet, cette société anonyme est constituée suivant les statuts dressés par Mr Mocquard, notaire à Paris le 19 Décembre I855 et approuvée par décret du 22 du même mois.

Elle provient de la fusion des anciennes Sociétés constituées pour l’éclairage au gaz de la Ville de Paris, la Société ayant obtenu pour 50 ans  le privilège de l’éclairage et du Chauffage par le gaz de la Ville de Paris et d’une partie de la banlieue, partageant avec la Ville la moitié des bénéfices réalisés .

Il est prévu que la Compagnie du Gaz fournit le Gaz aux particuliers à Paris, moyennant o fr. 30 le mètre cube, et à différents prix en certaines localités de la banlieue.

La Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz est tenue de fournir le gaz, à Paris, et dans les localités où il existe des conduites, à tout consommateur qui aura contracté un abonnement de 3 mois au moins et qui se sera conformé aux dispositions des règlements concernant la pose des appareils.
Aucun abonnement ne pouvait être refusé mais la Compagnie avait le droit d’exiger que le payement se fasse par mois, et d’avance.
L’abonné prenait livraison du gaz au moyen d’un branchement sur la conduite principale de ce branchement, les travaux et fournitures relatifs à l’appareil extérieur et intérieur étaient à la charge de l’abonné.
Le tuyau d’embranchement et le robinet extérieur destiné à mettre le gaz en communication avec les appareils intérieurs étaient fournis, posés et entretenus par la Compagnie aux frais de l’abonné, aux prix fixés par la police d’ abonnement.

Voici quelques précautions  et conseils que donnait la compagnie du Gaz à ses abonnés : Les lieux éclairés ou chauffés devaient être ventilés avec soin, même lorsque la consommation était interrompue , il devait être pratiqué à la partie supérieure du local des ouvertures appelées ventilateurs, par où le gaz pouvait s’échapper en cas de fuite ou de non-combustion. Il était aussi recommandé de graisser de temps à autre les robinets.

Pour allumer le Gaz, ouvrir d’abord le robinet principal et présenter successivement la lumière à l’orifice de chaque bec au moment de l’ouverture de son robinet.
Pour éteindre le Gaz, fermer d’abord chacun des brûleurs et ensuite le robinet principal.
Dès qu’une odeur de gaz faisait supposer une fuite, ouvrir les portes et les croisées pour faire courant d’air, fermer les robinets et s’abstenir de rechercher soi-même la fuite avec de la lumière, aviser ensuite le Directeur du Service municipal, le Constructeur de l’appareil et la Compagnie.
Au cas où une fuite aurait été enflammée, poser dessus un linge imbibé d’eau et fermer le robinet.
Ces recommandations sont toujours valables 100 ans après.

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Trèbes – Le canal du midi – les lavandières

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Trèbes (Aude)  – Le Canal

éditeur . Franc et Gélis, Alimentation, Carcassonne 

Dos séparé – circulé à découvert

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Voici une vue avec un assez gros plan sur des lavandières du temps passé qui, durant des générations ont lavé du linge le long du Canal du Midi.

Trèbes dans les années 1910 est une ville de 2006 habitants située à 8 kilomètres de Carcassonne et 845 kilomètres de Paris , le Maire est Monsieur Jougla (F).

Citons quelques noms qui ont fait vivre cette ville de Trèbes en 1910; Les cafetiers, Aveza, Carriere, Delteil, Durant, Guiraud et Rennes ; Les marchands de grains et farines, Forges et Teissiere ; le Pharmacien, Verdier; le véterinaire, Cazeaux; Les vignerons, Galibert Gally, Gouze et Polère; et n’oublions pas les deux médecins qui devaient soigner tout ce beau monde Mr Bernier et Mr Lapeyre.

j’oubliais de citer madame Montagné la sage femme de Trèbes qui a du mettre au monde un bon nombre des ancêtres des habitants d’aujourd’hui de cette ville.    

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1920 – Soissons les maisons provisoires rue du commerce

Soissons-maisons- provisoires-de-la-rue-du-commerce – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

6. Soissons

Les maisons provisoires de la rue du Commerce

Édition Nougarède, Soissons

Dos séparé – non circulé

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Sur 841 communes que comptait le département de l’Aisne, seules six n’ont subi aucune destruction et sur 530 000 habitants en 1914, seulement 196 800 y demeurent encore en 1918.

Au lendemain de l’armistice du 11 novembre 1918, les populations qui avaient dû quitter les zones de front reviennent en masse dans leurs villes et leurs villages détruits.

Les loger devient alors l’un des problèmes les plus préoccupants pour l’État qui se lance dans la construction d’habitations provisoires.

Les départements envahis et occupés sont marqués à jamais par l’ampleur des dommages causés par la guerre.

Sur les anciennes lignes de front, tels le Chemin des Dames, la Somme ou Verdun, le bilan de la guerre est particulièrement dramatique.

Champs dévastés par les trous d’obus, sols défoncés, forêts arasées, maisons pulvérisées, tel est le spectacle qui s’offre à la vue sur ces territoires pilonnés pendant trois ans et demi. Face à cette situation, la République se devait d’aider ses citoyens, mais cela supposait de trouver de l’argent pour financer la reconstruction, de définir une politique et un cadre juridique précis tout en aidant les sinistrés à tenir matériellement et physiquement jusqu’à la reconstruction définitive.

Rentrés au pays, les sinistrés découvrent la disparition de la maison familiale, des souvenirs et des objets de leur vie d’avant guerre et prennent conscience de la tâche qui les attend.

Texte intégral sur : Chemins de Mémoire 
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