Le HAVRE – Paquebots La Lorraine mesurant 177 m 10 de long, sur 18m20 de large

 

Le Havre- le plus grand Paquebot-La Lorraine - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Havre- le plus grand Paquebot-La Lorraine – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Le HAVRE – La Lorraine 
édition Barriaux – dos séparé – non circulé 
§

Un passionné de bateaux et plus particulièrement de paquebots m’a demandé par mail s’il existait des cartes postales anciennes sur ce sujet, la réponse est bien sûr OUI … très peu de sujets n’ont pas fait l’objet d’édition de cartes postales et c’est le côté passionnant de la cartophilie.
Alors comme il en faut pour tous les gouts, aujourd’hui faisons plaisir aux passionnés des paquebots et navires en tous genres avec cette carte postale d’un des plus grand paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique, mesurant 177 m 10 de long, sur 18m20 de large; un tramway aurait pu passer de front dans ses cheminées dont le diamètre était de 5 mètres. Ce navire à 18 chaudières occupait 195 chauffeurs et dévorait de 12.000 à 15.000 kilos de charbon par heure ; La force de ses machines était de 22.000 chevaux, sa vitesse de 40 kilomètres à l’heure.
Ce bateau franchissait en 6 jours la distance qui sépare Le Havre de New York, parcourant ainsi 6.000 kilomètres ; le personnel du bord comprenait 410 personnes et le bateau pouvait recevoir 1400 passagers soit un total de 1.810 âmes, c’est-à-dire, une population supérieure à celle de bon nombre de chefs-lieux du canton de l’époque.

Share Button

Paris – Quais du Point du jour – le débarcadère en 1900

15arrt-le quais du point du jour- le débarcadère - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

15arrt-le quais du point du jour- le débarcadère – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

236 – Paris – Point du jour – le débarcadère

Dos simple – non voyagé

§

Sur cette carte postale des années 1900 on peut s’apercevoir que les berges des bords de Seine sont bien accueillantes et très utilisées par les Parisiens, au loin le pont Mirabeau et la tour Eiffel.

En 1900, plus de 25000000 voyageurs vont voyager à bord de ces bateaux omnibus que l’on voit sur la droite de cette carte.

Au premier plan le bateau-Omnibus affiche une belle publicité pour les vêtements de la Belle Jardinière, La Mutualité Life et le Cacao Blooker …  ce bateau fait partie de la compagnie Générale des Bateaux Parisiens.

A l’origine de cette compagnie, 36 Bateaux furent envoyés à Paris par la Compagnie des Bateaux-Omnibus de Lyon, la compagnie des Hirondelles Parisiennes datent de 1876 et en 1878 les 2 Compagnies fusionnent.

En 1885 une nouvelle Compagnie, dénommée Compagnie des Bateaux Express, met en circulation 32 bateaux qui feront le trajet de Charenton au Point-du-Jour sans transbordement.

Les 2 Compagnies fusionneront en Avril 1886 et la Société  prend le nom de Compagnie Générale des Bateaux Parisiens, son siège social restant à Lyon a un capital de 10 millions de francs, divisés en 20000 actions de 500 francs libérées, au porteur.

En cliquant sur l’image et en agrandissant la carte postale, vous pouvez voir que le premier bateau-Omnibus est en direction d’Austerlitz, le trajet durait 50 minutes à 1 heure pour les 10 kilomètres parcourus et coutait 10 centimes la semaine et le double le dimanche.

19 bateaux de 300 à 400 places étaient prévus les départs étaient donnés toutes les 7 ou 8 minutes, 14 escales ou plutôt arrêts étaient prévus d’Austerlitz à Auteuil-Point du-Jour :   Pont Sully / St-Louis  / Châtelet  / le Louvre /  Pont Royal / Concorde / Invalides / Alma / Trocadéro / Passy / Grenelle /  la Galiote / Auteuil. Ce service ne desservait que la rive droite, à partir de l’Hôtel de Ville, le service Charenton-Auteuil ne desservait que la rive gauche.

Difficile de retrouver exactement cet endroit de bord de Seine, mais à quelques centaines de mètres prés et grâce à Google Maps on se retrouve sur la voie Georges Pompidou.

Quais du point du Jour- 100 ans après - Vois Georges Pompidou

Quais du point du Jour- 100 ans après – Voie Georges Pompidou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Share Button

Paris – Le Vieux Paris à l’exposition de 1900

Vieux Paris à l'exposition Universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Vieux Paris à l’exposition Universelle de 1900 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

18 – Paris. – Le Vieux Paris à l’exposition de 1900

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 11 août 1900

§

Difficile d’imaginer les splendeurs que pouvaient voir les Parisiens et les touristes en 1900 quand ils se promenaient en bateau ou quand ils se baladaient autour des pavillons et dans la reconstitution du vieux Paris.

Une des plus charmantes des attractions de l’Exposition Universelle de 1900 était certainement cette évocation si pittoresque de Paris aux siècles passés, cette fantaisie etait due au crayon de M. Robida, ces dessins ont ensuite été exécutés par l’architecte M. Benouville.
C’était un peu en abrégé l’histoire de Paris, à laquelle on pouvait s’imprégner dans cette leçon en tableaux des bords de la Seine.
On y trouvait trois groupes distincts, le premier du XV siècle, le deuxième du XVIII et le troisième etait un heureux mélange de différentes époques.
On avait cherché à reproduire les monuments les plus intéressants du « Paris Ancien » et on les avait groupés de la façon la plus charmante qu’on puisse imaginer.

C’etait un vrai régal pour l’historien qui trouvait des points de repère à ses souvenirs, pour l’artiste qui voyait une belle image avec des unités admirablement groupées, pour les touristes enfin qui s’amusaient de ces mille détails qui foisonnaient sur les monuments.

On entrait par la porte Saint-Michel, pour arriver à la place du Pré-aux-Clercs, d’un coté on pouvait voir la rue des Vieilles-Écoles, et de l’autre, la rue des Remparts.

On retrouvait la Maison aux piliers et la Tour du Vieux-Louvre, dans la rue des Vieilles-Écoles, on voyait la maison où naquit Molière elle était en réalité située au coin de la rue Saint-Honoré et de la rue Étudiants (elle fut démolie en 1802).

On avait aussi une reproduction fidèle de la maison Nicolas Flamel ainsi que de celle du Grand Coq, ou fut imprimé le premier numéro de la Gazelle de France, et qui, par conséquent représentait le berceau de la presse française.

On voyait aussi la Tour du Collège de Lisieux qui était située à l’emplacement du Panthéon actuel, on était en plein quartier moyen âge. On avait aussi construit un bâtiment où se trouvait la « Pomme de pin », dans laquelle des chanteurs exécutaient leurs chansons anciennes.

Au pied de l’escalier du théâtre, on retrouvait le pilori de saint-Germain-des-Prés, enfin l’église de Saint-Julien-des-Ménestriers, qui fut jusqu’à la révolution la propriété de la corporation des jongleurs et Ménestriers.
La place des halles occupait tout le centre du vieux Paris, c’était une évocation du XVIII siècle, plus loin, on se retrouvait dans le quartier du Châtelet avec le pont au Change et ses maisons spéciales qui furent incendiées en 1621.
On voyait aussi la rue de la Foire-Saint-Laurent avec tous ses petits commerces élégants, l’antique palais de Saint-Louis, de Philippe Le Bel, occupait une place importante.

Toutes ces constructions du Vieux Paris ont été montées sur une plate-forme en bois, établie sur une série de pieux foncés dans le lit du fleuve.
Les Parisiens ont pu admirer pendant plusieurs mois des édifices tortueux et bizarres, car le concessionnaire avait obtenu pour ses constructions un droit d’existence de dix années.


Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de Parville édition Maison Masson et Cie

 

Share Button

Carte postale de Toulon – Le quai Cronstadt en 1900

Toulon Quai Cronstadt – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4405  –  Toulon – Quai Cronstadt

P.Ruat, édit , Marseille

Dos séparé – non circulé

§

Voici une première carte postale d’une très longue série de CPAs de la région Provence Alpes Côte d’Azur.

Mais commençons par Toulon dans les années 1900.

En 1901 l’arrondissement de Toulon compte 9 cantons – 21 communes pour 179308 habitants .

Citons le nom du Maire  de cette époque (1901) : Victor Micholet son sous préfet Monsieur Poux-Laville et le nombre d’habitants 95276 (2 cantons) 

Cette ville maritime est bâtie au pied de hautes collines et au fond d’une baie dont une presqu’ile ferme presque l’enceinte.

Située à 80 kilomètres de Draguignan et 840 kilomètres de Paris, Toulon est le premier port militaire de la France .

l’Armée en 1901 à Toulon : 15éme corps (Marseille) – Général de brigade commandant la subdivision de Toulon : Colonel Joly  – Commandement la brigade d’infanterie de marine – Général de Trentinian.

Sous-intendant militaire : Appert – Bureau de recrutement (15e légion) .Commandement : Almes – Chef du Génie: Levy.

 

Share Button

Levallois-Perret -Bord de la Seine – Quai Michelet

Levallois-Perret-Quai Michelet – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Levallois-Perret -Bord de la Seine – Quai Michelet

Dos séparé- circulé à découvert

§

Un petit tour sur le quai Michelet devant l’usine Clément-Bayard.

A droite on aperçoit une partie de l’usine mais surtout une des hautes cheminées  inventées par Louis Prat.

Les Cheminées LOUIS PRAT

§

Mais parlons de ce que nous voyons en premier sur cette carte … deux barges remplies certainement de terre ou de sable !

La navigation en 1900, le bassin de la Seine communique avec tous les Bassins de France, celui de la Garonne excepté.
Ses relations s’étendent jusqu’à la Belgique et la Hollande par l’Oise; avec l’Allemagne par la Marne; avec l’Angleterre, l’Espagne et l’Amérique par la Basse Seine ; avec l’Italie et l’Afrique par la haute Seine, l’Yonne, le canal de Bourgogne, qui a 242 kilomètres de longueur et 189 Écluses, la Saône et le Rhône.



Share Button