Longperrier – Retour des champs – Située dans le département de Seine-et-Marne à 23 kilomètres de Meaux, Longperrier en 1900 compte 359 habitants administrés par le maire M. Sainte-Beuve. Difficile de savoir à qui appartenaient ces bœufs même si à cette époque deux agriculteurs sont installés sur la commune M. Louis Bouchard et Alfred Sainte-Beuve. Pour se désaltérer en 1900, on pouvait toujours aller au bar de la Veuve de M. Lebœuf, chez M. Maille, M. Pasquier ou chez Léon Moreau. Citons quelques noms de cette époque qui ont fait vivre cette commune et commençons par les Charcutiers M. Margotteau et M. Pasquier, le Charron M. Bernard, le Marchand de cidre en gros M. Michel-Dufour, les Cordonniers M. Dumont et M. Maille, le Vannier M. Bélouis et terminons par le Menuisier M. Lemaitre et le Maréchal ferrant M. Ersnest Berlot. Non loin de cette rue Vivier se trouvait une mare alimentée par une source venue d’un pré voisin. Cette mare servit longtemps d’abreuvoir, mais fut abandonnée et comblée avec l’arrivée de l’eau courante dans le village.
Archives par mot-clé : boeufs
Carte Postale Ancienne de ARNAY le Duc – La Grande Rue à la belle époque
ARNAY le Duc – La Grande Rue
édition Rimel
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Située entre le Morvan et l’Auxois, Arnay-le-Duc est une commune du département de la Côte-d’Or, en région Bourgogne-Franche-Comté. A la belle époque et plus précisément en 1910, la ville compte 2782 habitants administrés par le maire monsieur Creusvaux-Proutat. A cette époque le collège est dirigé par le principal M. Legros, les sapeurs pompiers ont pour lieutenant M. Leblanc, le banquier de la société Générale est M. Charlot, l’inspecteur adjoint des eaux et forets est M.Dalliet et pour finir pour les mauvais payeurs M. Guilleminot l’huissier de service à
Arnay-le-Duc. A noter en 1910, la présence sur la commune de la fabrique de limes « Proutat Thomeret Fréres & Creusvaux » et le chateau de Barive appartenant Madame ‘Veuve’ Bertucat
Carte- Postale Ancienne d’Essigny-le-Grand – Le Transport de betteraves au dépôt en 1910
Essigny-le-Grand – le Transport de betteraves au dépôt
éditeur L Petipas
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Avant dernière carte de cette série de cartes d’Essigny-le-Grand. Restons dans l’agriculture et plus précisément dans la récolte des betteraves sucrières. Les betteraves sont récoltées généralement de septembre à novembre. Elles sont alors mises en tas, très souvent au bord des champs afin de les transporter le plus rapidement possible vers la sucrerie la plus proche. Aujourd’hui les tracteurs et leurs remorques transportent une énorme quantité de betteraves, mais dans les années 1910 l’attelage de boeufs était l’un des moyens les plus courants et les plus sûrs pour tirer un tombereau plein à ras bord.
CPA Tout paris- Abattoirs de la Villette – Arrivage de Bestiaux
Tout paris- Abattoirs de la Villette – Arrivage de Bestiaux
éditeur F. Fleury
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La grande histoire des abattoirs de la Villette commence en 1859 quand il est décidé de construire des abattoirs et un marché à bestiaux et se terminera dans les années 1970. Quelques détails sur les abattoirs de la Villette, le plus important avec 180 échaudoirs, 324 bouchers, 24 charcutiers. Des étables contenants 2947 bœufs, 1500 veaux, 9725 moutons. Le Mardi et Vendredi (lendemains de marché), sont les jours de grandes tueries. On abat en hiver par jour, 1200 bœufs, 800 moutons et 500 veaux. Par an en gros bétail, 252000 têtes, 205000 veaux, moutons et Chèvres 1676000 et 23000 porcs.les viandes sorties en Boucheries sont de 126 millions de Kilos par an et 16 millions de Kilos en charcuterie.
Les Hautes Vosges – Ferme Vosgienne et Paturage
Les Hautes Vosges – Ferme Vosgienne et Paturage
imprimerie Ad Welck Saint Dié
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Restons dans les hautes Vosges dans les années 1910, à cette époque la France compte plus de 20 millions de Paysans ce qui représente un peu moins de la population totale. Je me rappelle encore de ces petits villages des années 1960 où il n’était pas rare de voir 5 à 6 agriculteurs gérant des petites propriétés et vendant lait, poulets et canards aux Citadins que nous étions mes parents et moi. Il m’arrive souvent de retourner dans ces petites villes, mais des 5 ou 6 petits paysans, il ne reste plus qu’un gros céréalier. Bien sur, même si la France compte beaucoup moins de paysans, la France reste toujours un grand pays agricole, mais cette agriculture n’a plus ce charme d’antan.