Le saviez-vous ! Désiré Adrien Lucet est né dans l’une des boucheries de Courtenay

 

Bonjour à tous, allons faire un petit tour rue de la Levrette à la Belle Époque. Comme d’habitude, les Curtiniens ne manquent pas à l’appel du photographe qui a positionné son trépied quasiment rue des Trois Rois.

Sur la gauche de la carte, le bureau de tabac, librairie et marchand de journaux qui sera quelques décennies plus tard l’affaire de Denise et Pierre Hic. Au loin derrière la fontaine et notre mystérieuse levrette, la pharmacie Sinard et à sa droite la sellerie bourrellerie Girault.

Mais revenons sur le devant de cette carte postale ancienne. Difficile de vous dire à qui appartenait cette boucherie à cette époque, car la ville en comptait pas moins de trois. Le saviez-vous, dans l’une des boucheries de Courtenay, est né le vendredi vingt-sept octobre 1858 à 20 h Désiré Adrien Lucet.

Peut-être que ce nom ne vous dit rien ou peu de chose et pourtant cet homme a pendant vingt-cinq ans mené de front l’exercice de vétérinaire et de savant de laboratoire à Courtenay.

Après des études à l’école vétérinaire d’Alfort et diplôme de vétérinaire en main le 30 juillet 1880, Adrien Lucet vient en 1881 s’installer à Courtenay en remplacement de son confrère M. Lambry . Le lundi 13 septembre 1886, il se marie à la mairie de Courtenay avec Louise Lucet.

Une chose extraordinaire dans l’existence d’Adrien Lucet, c’est qu’il a pendant vingt-cinq ans mené de front l’exercice d’une clientèle vétérinaire pénible et des travaux de science pure dans son laboratoire qu’il avait créé de toutes pièces. Ce labo était si complet et si bien agencé à cette époque que des établissements officiels auraient pu l’envier.

Adrien Lucet avait, avec ses années de recherches acquis une grande et légitime notoriété. C’est alors que le savant professeur Chauveau du Muséum national d’histoire naturelle décide de se l’adjoindre comme assistant à sa chaire. M. Lucet quitte Courtenay, non sans regrets, et part habiter à Paris en 1907 où, près du maître illustre, il se consacre à ses fonctions nouvelles.

En 1910, il sera élu membre de l’académie de médecine, élection qui marquera le triomphe de toute une vie de labeur. En 1911, il sera chargé par le gouvernement chilien d’étudier certaines maladies propres à l’Amérique du sud. Parmi de nombreuses récompenses honorifiques et de nombreux titres prestigieux, il sera entre autres de nombreuses années président de la société vétérinaire du Loiret.

Très attaché à son pays natal et à l’arrondissement de Montargis, il conserve à Courtenay sa maison et son laboratoire, où il prenait plaisir à passer le temps de ses vacances, continuant ses recherches et ses travaux personnels.

Vétérinaire, éminent savant, chevalier de la Légion d’honneur, Adrien Lucet meurt le 6 décembre 1916 à Paris.

Selon sa volonté, son corps sera rapatrié dans sa ville de Courtenay où ses obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

A bientôt avec d’autres cartes postales anciennes et des petites histoires de nos belles villes de France.

Pascal CROSNIER

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Carte Postale Ancienne du Blanc-Mesnil – Place Armand Janvrin à la belle époque

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Blanc-Mesnil – Place Armand Janvrin 
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Le Blanc-Mesnil fait partie aujourd’hui de l’arrondissement du Raincy, située à 35 kilomètres de Pontoise dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Cette petite place Amand Janvrin de la belle époque est aujourd’hui la place Henri Duquenne. En 1900, la ville ne compte que 170 habitants, mais la ville va connaitre après la Première Guerre mondiale le boom du lotissement avec l’arrivée massive d’une population ouvrière pour multiplier par cent sa population en 30 ans. Mais revenons en 1900 pour citer quelques noms de cette époque qui ont fait vivre cette petite ville du Blanc-Mesnil et commençons par le maire Marcel-Edouard Renault. Les agriculteurs de cette époque étaient nombreux, en voici les noms; M. Renault ( FR), M. Bosseux, M. Nolle, M. Pasquier, M. Rémond, M. Renault Édouard et Jouslain. Après le dur travail des champs les agriculteurs pouvaient aller se désaltérer chez M. Bourgogne et M. Vandemeulebroucke…les deux cafetiers installés à la belle époque au Blanc-Mesnil.
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Bois-le-Roi – La Place de la république d’hier à Aujourd’hui

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Bois-le-Roi-La-Place-de-la-république – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

7  Bois-le-Roi – La Place de la république
éditeur LL. 
Dos séparé – circulé à découvert en 1911 
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Situé à 9 kilomètres de Fontainebleau et de 51 kilomètres de Paris, Bois-le-Roi en 1910 abrite 1425 Baccottes et Baccots administrés par le maire Monsieur Guinat (L). À cette époque Bois le Roi compte 2 boucheries tenues par Mr Joublier et Mr Loeuillot, l’une d’elles était située place de la République ( Anciennement place Entrope). Cent ans plus tard au même endroit la boucherie (aujourd’hui Maison Bouttier ) existe toujours et a même agrandi sa vitrine comme vous pouvez le voir sur cette image Google-Maps et ce petit montage.  

Boi-le-Roi-dhier-à-Aujourdhui

Boi-le-Roi-dhier-à-Aujourdhui – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Limoges – 26 Rue de la Boucherie – Parot François

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Limoges – 26 Rue de la Boucherie – Parot François – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

163 – Limoges – 26 Rue de la Boucherie – Parot François
éditeur L’Hirondelle – dos séparé 
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Avec son étroitesse et ses façades de maisons à colombages, la rue de la Boucherie est certainement l’une des plus typiques rues de Limoges . La boucherie Parrot était située au N° 26, à 20 mètres de la chapelle Saint-Aurélien. Cette boucherie Parrot est devenue le restaurant amphitryon.

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Le Plessis-Robinson – La rue de Malabry – Loueur de Chevaux – d’Hier à Aujourd’hui

Robinson-La rue de Malabry

Robinson-La rue de Malabry  – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Robinson-La rue de Malabry  
Collection ND Phot 
Dos séparé – circulé à découvert en 1906 
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Difficile aujourd’hui d’imaginer que cette rue de Malabry a été le lieu de fêtes pour des milliers de Parisiens et de Robinsonnais et Robinsonnaises. Il faut s’imaginer plusieurs centaines de promeneurs dans cette rue allant de cafés en bals restaurants . Au premier plan de cette carte postale on peut voir un loueur d’ânes et d’attelages en 1910 ce loueur au n°52 de cette rue était la Veuve Gaudin, mais bien sûr elle n’était pas la seule, au N° 45 c’était MR Michaux et au N° 21 Mrs Perdreau. Un peu plus loin on mange chez Mr Lemaire des pommes frites qui ont fait sa renommée. Au numéro 58 c’est la boucherie Michelin et son saucisson qui vous attend. Le maire de cette époque est Mr Jaugé, son adjoint Mr Barré et son secrétaire de mairie Mr Bascou. Bien sur la rue n’a plus cette ambiance populaire des années 1900 et les petites baraques sont devenues de très belle propriétés comme on peut le voir sur cette image prise par Google-Maps.

Rue Malabry-Le Plessis-Robinson-d'hier à aujourd'hui

Rue Malabry-Le Plessis-Robinson-d’hier à aujourd’hui

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