Carte Humoristique – Nos Bons Paysans les Reverbères

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 Nos Bons Paysans  –   les Réverbères

G.Gervais,édit, Saulieu – reproduction. interdite

Dos séparé -non circulé

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Aviss ! …Le maire après avoir vu de visu par lui, et par les autres autorise, qu’il était impossible d’empêcher les gamins de casser les carreaux des réverbères avec une pierre, arrête : que les vitres de ceux-ci seront recouverts de tôle en fer blanc pour les protéger ! ..

Restons aujourd’hui avec cette carte humoristique des années 1900 ..et oui même à cette époque les maires de nos villes avaient déjà de bonnes idées … mais elles coutaient moins chères qu’aujourd’hui … !


 

 

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Carte humoristique 1900 – Le Sourire Bourguignon

Le-Sourire-Bourguignon-le Maire – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Sourire Bourguignon

éditeur Papeterie de l’Yonne à Laroche Migennes -Yonne

Dos séparé -circulé à découvert

4 – Le Maire : Oui Môssieu l’inspecteur mon devant de Mairie est encore passable mais si vous voyez mon derrière..!

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Et Oui.. la cartophilie c’est aussi des cartes humoristiques, on est loin des cartes régionalistes qui nous montrent la France des années 1900, mais nous retrouvons sur ce genre de carte l’humour qui faisait rire nos ancêtres.


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Carte Postale de Gevrey-Chambertin – La Mairie en 1910

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Gevrey-Chambertin – La Mairie

Edition N.C  – Bauer Marchet et Cie Dijon

Dos séparé – circulé à découvert en 1915

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Sur le devant de cette carte postale deux hommes s’activent à rentrer le bois pour l’hiver, pendant ce temps un groupe de femmes et enfants chichement habillés se promènent sur la place de la Mairie.

En parlant de mairie, en 1910 le maire des 1626 habitants de Gevrey-Chambertin est Monsieur Gouroux.

À droite de la carte, on peut voir le café du coin et l’hôtel Foucherant Dumont, mais ce n’était pas les seuls endroits on l’on pouvait se désaltérer, car il y avait aussi à l’époque les cafés Benoits , Chevillot-Dorier, Corbett, Dumont et Bouffier.

Comment parler de Gevrey-Chambertin sans citer quelques noms de viticulteurs et négociants en vins de cette époque….

La maison Bouchot-Ludot et ses grands vins et ordinaires, la maison Philippon (Albert) fondée en 1830 qui achetait aussi les raisins de vendanges et faisait la vinification pour le compte du commerce.

l’établissement Sarrazin (Adrien), maison fondée en 1852 qui avait son bureau à Dijon, la maison Guichard-Potheret et fils fondée en 1815 et qui était propriétaire aux Chambertin clos de Bèze, au Clos Vougeot et Musigny.

 l’établissement Thomas-Bassot et fils, propriétaire du clos des Ruchottes Chambertin, à la chapelle Grillotte, Charmes, Mazy, Cazetiers, à Musigny, etc.

La maison Gauthey Cadet et fils et son Chambertin et clos de Bèze , et la veuve Étienne qui était propriétaire au clos des combes (ancienne propriété de Corbabon) avec son Charmes et Chambertin qui avait été médailles d’argent à Liège en 1905 et à Londres en 1908.

je ne peux tous les citer, mais rien que de citer les noms de ces grands crus … le vin me monte à la bouche !

Allons faire avec un tour avec Google-Maps 100 ans après place de la mairie à Gevrey-Chambertin avec en plus un petit montage photo.

Gevrey-Chambertin-la-Mairie-100-ans après – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Carte de Decize – la Tuilerie en 1900 – Sortie des ouvriers

58-Decize-la-tuilerie-sortie-des-ouvriers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

11   Decize – la Tuilerie – Sortie des ouvriers

éditeur : JC Autun

dos séparé -non circulé

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Nous voici dans la Nièvre à l’heure de la sortie des ouvriers de la tuilerie de Decize.

Decize dans les années 1910 est une ville de 5000 habitants administrée par monsieur Gros « maire » de son état

la ville est située à 34 kilomètres de Nevers et à 290 kilomètres de Paris

En 1911 deux fabriques de tuiles et briques sont installées à Decize, la maison Boigues (j) et la maison Molette en 1901 quatre fabriques étaient installées sur la commune, les maisons ; Boigues (j) , Gandoulf (Vve), Leblans et Simon.

Même si les ouvriers prennent le temps de sourire au photographe, il ne faut pas oublier les conditions de travail en usine à cette époque.

La plupart du temps dans les usines les conditions et les cadences de travail sont très dures, mais le capitalisme naissant le patronat tient l’avenir de millions de salariés entre leurs mains et en profite.

La notion « le travail c’est la santé » est encore une valeur sûre et le patronat ne se gêne pas pour la rappeler.

C’est aussi l’époque ou l’on construit des quartiers d’ouvriers, inventant ainsi un semblant de protection de l’emploi et l’espoir d’embauche inter génération de même famille.

Le monde ouvrier finira par se révolter de ses conditions de travail et viendront des lois sociales un peu plus justes !

« Juste un petit rappel des heures de travail en France »

En 1793  l’ouvrier à 3 jours de repos par mois, il travaille 9 jours et s’arrête le 10ème, c’est ce que l’on a appelé ‘ le décadi ‘

A partir de 1841 une loi limite le temps de travail des enfants  de douze à seize ans à 12 heures par jour et de 8 heures par jour pour les enfants de huit à douze ans.

Jusqu’en 1892 on travaille encore de 10 à 12 heures par jour sans compter les heures supplémentaires.

Il faudra attendre 1900 avec la loi dite « loi Millerand » la journée de travail de 10 heures, en fixant une l’application progressive sur un délai de quatre ans.

Année 1906, enfin un vrai jour de repos hebdomadaire.

La fin de la première guerre mondiale, amènera en 1919 la semaine de quarante-huit heures et la journée de huit heures.

Loi de 1936 et le Front populaire, instituant la semaine de quarante heures et les congés payés pour tous les salariés.

1982 , Mitterrand et les 39 heures .

1998  la loi Aubry et les 35 heures.


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Carte postale Ancienne – En Morvan – Bœufs au Labourage

En Morvan Bœufs au labourage – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2034   En Morvan – Bœufs au Labourage

éditeur JO Autun

Dos séparé – circulé à découvert en 1913

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De retour d’un petit séjour aoûtien dans la Morvan « comme d’habitude depuis plus de 30 ans » voici une carte postale pour les nostalgiques des beaux attelages de bœufs !

 Dans ces années 1900 les agriculteurs se comptent encore par millions, au contraire des États Unis la France refuse la mécanisation à grande échelle des Américains.

La France ne parvient pas à faire sa révolution industrielle étant sûre de son agriculture est la meilleure tellement les efforts des 19 siècles ont été importants !

Pour vous donner une idée de chiffre, on compte dans les années 1870 environ 26000000 hectares de terres labourables, en 1913 après une étude des ressources agricoles en hectares de la France les chiffres sont à la baisse avec pas moins de 3 millions d’hectares disparus.

La France bien sur connaîtra dans les années futures des hauts et des bas … mais aujourd’hui on ne peut pas dire que notre agriculture est au meilleur de sa forme (c’est mon point de vue), sachant que la France perd 26 mètres carrés de terre agricole par seconde, près de 80 000 hectares l’an, soit un département tous les cinq ans.

A méditer ?

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