Carte postale Ancienne de Sommecaise – Le Chasserat,Moulin

Sommecaise – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4 .  Sommecaise – Le Chamerat,Moulin
Édition Thuiland
Cliché Ismaël, Sens
Dos séparé – circulé à découvert
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Une ferme traditionnelle des années 1900, mais que l’on voit de moins en moins aujourd’hui dans nos campagnes !
Connaissant pas trop mal l’Yonne et le Morvan, j’ai encore la chance de connaitre cette ambiance de ferme où poules et canards sont encore à l’air libre.   
Mais parlons un peu de cette petite ville de Sommecaise en 1900 .
Située à 24 kilomètres de Joigny et de 5 kilomètres de la Ferté-Loupière ,le Maire de l’époque est Monsieur Henrion (L.).
Citons quelques noms de personnes qui ont fait la vie de cette petite ville 477 habitants.
Les Aubergistes ; Moreau et Thuiland (Alex) –  Les Charrons ; Delion et Henrion.
Les épiciers ; Beaujard (A) , Niel (E) et Thuiland (A).
La Poterie-Quincaillerie ; Beaujard – les Sabotiers Maillot et Rapin .
et pour finir la Scierie à vapeur de Monsieur Thuiland .

J’ai cherché à retrouver cette ferme avec google-maps , mais je n’ai rien trouvé !
Alors si vous connaissez cette ferme ou si vous reconnaissez ces bâtiments ..merci de me laisser un commentaire . 

Suite au commentaire de Françoise que je remercie, il s’agit en définitive du Moulin de Chassera ou Chasserat ? et non pas Chamerat comme il est écrit sur cette carte postale (erreur de l’éditeur ou de l’imprimeur).
Voici l’endroit ou se trouvait le Moulin (carte de Cassini)

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Le Petit Cochon du Martinot – Église de St Martin-du-Tertre

Le petit cochon du Martinot - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Environs de SENS — Église de St-Martin-du-Tertre — Le Petit Cochon du Martinot

A. Moiriou, éditeur à Sens

Dos séparé -circulé à découvert en 1926

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  • Un jour de fouêr’ que j’nons trouvions
  • A Sens an café de la Simone,
  • Raid’ corn m’ balle, v’la ben qne j’ voyons
  • Entrer L’mari de la Minochonne,
  • I portait dans Son Hotteriau
  • Un p’tit cochon gras comm’ un mouène
  • Et dru comme vrai ‘Morvandiau,
  • C pauv’ petit ami d’Saint Antouène.
  • Son mait’, quêtait un Martinot,;
  •  Met L’ hotterian dans la cuisine :
  • Pendant c’temps In j’nons donnions l’mot
  • Pon’ y fair’ bouer’ pus d’eun’ chopine.
  • Après avouer » bu comm’ un viau,
  • Vlà qui i s’en sauv’ chez l’pé Philippe
  • En disant : « (je r’ ven’rai bientôt ;
  • J’vas qu’iri du tabac pou’ ma pipe.
  • J’perdons point d’temps: j’enl’vons l’cochon,
  •  J’faisons cuire dans la vinée;
  • A sa place on met L’chien Bichon,
  • Qu’je recouvrons d’eun’’toile ben ficelée.
  • L’ Martinot r’vient, met sur son dos
  • Son hotteriau, et v’la qu i file
  •  A Saint-Martin, mais les chaos
  • Empêchaient l’pauv chien d’ètr tranquille
  • Y jappe et r japp’as-tu, c bichon
  • Ah jappe ou n’jappe pas, qu’a dit l’bomme
  • « ‘l’es pas un chien, t’es t’’un cochon
  • « Et tu frais bien mieux dé faire un somme
  • En arrivant à Saint-Martin
  • De l’hotterio j’enlevons la ficelle
  •  Et l’pauv’ chien s’essauv’ su’ L’ chemin
  • Pou’ rentrer chez eux pa’ la ruelle.
  • «Galvaad, gourmand, ivrogne, vaurien!
  • «Qui dit la femme, tu n’ pens’qu’à boère!
  • «C’est pas un cochon, c’est un chien
  • «Qu’tu nous as rapporté d’la fouère. »
  • « Bon sang de bon sang! qu’dit Minochon,
  •  J’co ben,c’est l’chien d’la mé Simonne,
  •  il aura dévoré not’ cochon :
  • « J’vas m’expliquer au café d’Yonne. »
  • V’Ià donc qu’y r’vient, not’ Martinot,
  • Comm’ j’ découpions sa pauv’ bête.
  • « Fais comme nous, renipli’-toi L’ jabot,
  • « Oue j’ dis, trinquons, tu s’ras d’ la fête.
  • J’on remboursé L’prix du cochon.
  • Mais j’en n’ons pas laissé eun’ miette.
  •  Li était si soû l’ pé Minochon, „_
  • On j’lons reconduit dans n’eu’ berouette.
  • PP

Recherche un traducteur du patois des environs de Sens comme le dit la légende de cette carte postale.

Qui pourrait nous traduire l’histoire du petit cochon du Martinot en français, si vous connaissez ce patois merci de laisser un commentaire.


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Carte postale ancienne de Mont-St-Jean – Vue Générale

Mont Saint Jean - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Mont-St-Jean – Vue Générale

imp Daudet-leclerc, A Duciel, successeur , Repr , interdite

Dos séparé circulé à découvert le 7/08/1909

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Voici une vue générale d’une petite ville de Bourgogne , même si pour certains la simple légende de vue générale fait penser à une « drouille « (« carte sans beaucoup d’intérêt pour la personne qui emploie cette définition « !! )

En ce qui me concerne cette CPA est très intéressante et marque un moment de l’histoire de cette petite ville de Mont-St-Jean.

Située à 55 km de Beaune et à 10 km de Beurizot, la ville en 1909 est administrée par le maire Monsieur Debrabant, à noter que la grande maison au premier plan a été le chalet du docteur Debrabant :

(Était-ce le maire de l’époque ou un parent ? ; si vous avez la réponse merci de me laisser un commentaire)

Au deuxième plan une grande demeure et son clocheton qui a été la propriété de Monsieur Perrot (certainement le maire en 1901) et tout au loin l’église et le château.

Quelques chiffres, en 1901 on comptait 816 Mont-Saint-Jeannais et Mont-Saint-Jeannaises, 10 ans plus tard en 1911 le chiffre passait à 797 habitants et au recensement de 2009 le chiffre était de 245 âmes !!

Je ne sais pas si aujourd’hui les magasins sont nombreux en ville, mais en 1911 on comptait 2 Bouchers (Fèvres et Michot) , 2 boulangeries (Blanot et Fiquet), 3 épiceries ( Févres ; Michot et Poussy frère et sœur )

,1 horloger ( Duviquet), 4 hôtels ( Byzantiner; Blanot; Friquet; Pocard), 1 modiste ( Madame Velard) et bien d’autres petits métiers de l’époque.

  Voila, vous voyez il y a toujours quelque chose d’intéressant même sur un vue générale !!


 

 

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Carte postale de Saint Aubin – Charancy – Un coin du pays

Saint Aubin Charancy – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

4. – saint-Aubin – CHARANCY – Un coin du Pays

Pothain, éditeur, Avalon

Dos séparé – circulé sous enveloppe

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Difficile ces jours ci de ne pas penser à la Nièvre !

Nous voici à Charancy petit village de la Nièvre département où j’ai passé de très bons moments de ma vie.

Sur le devant on pourrait croire à un vélo, mais il n’en est rien c’est bien un cyclomoteur.

Si vous regardez de plus près (cliquez sur l’image) vous apercevez la carotte du tabac sur la façade de la maison et en dessous de cette carotte un fagot de branches.

C

Ce fagot était appelé « le bouchon » en voici l’histoire
Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.
Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».
Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.
Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.
C.Chenault

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Pougues-Les-Eaux – Le Lavoir du Crot Mouton

Pougues le Eaux le lavoir - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Pougues-Les-Eaux

Le lavoir du Crot Mouton

J.L,éditeur à Pougues-Les-Eaux

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Quand on parle de cartes postales des villes de stations thermales on se dit très souvent « drouilles en perspectives », et bien pour ne pas confirmer cette stupide idée ,voici une CPA assez intéressante sur une thématique aimée de beaucoup. 

Le lavoir n’a pas toujours existé et pendant très longtemps une simple pierre ou planche de bois  inclinée au bord d’une rivière ou une pièce d’eau suffisait pour faire la lessive.

C’est presque le cas encore sur cette carte où ce point d’eau dans la ferme est quand même appelé lavoir.

Et pourtant les autorités médicales prennent  conscience des principes d’hygiène et mettent l’accent sur la salubrité publique des villes et villages en demandant de s’équiper de lavoirs adaptés a ce travail pénible des lavandières ,il y aura même une loi du 3 Février 1851 votant un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs. 

On pouvait à cette époque estimer l’importance d’une ville ou d’un village au nombre de lavoirs qu’il possédait, bien sur de nombreux lavoirs ont été rasés mais heureusement il en reste encore un grand nombre .

Voici un site vraiment formidable ou des centaines de lavoirs sont répertoriés : 

Les lavoirs de France

Si vous savez ce qu’est devenu ce lavoir et cette ferme ,merci de me laisser un commentaire !

 

 

 

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