Villeneuve-l’Archevêque ( yonne ) Rue Gambetta

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Villeneuve-l’Archevèque ( yonne ) Rue Gambetta

André , photo ,éditeur

Dos séparé -circulé à découvert en 1920

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Belle animation sur cette carte de  la commune de Villeneuve-l’Archevêque .

les Villeneuviens prennent la pose pour être immortalisés sur une carte postale .

Regardez bien le curieux fagot de branches accroché à la potence à droite sur la carte , à votre avis a quoi pouvait-il bien servir !!

Cette question avait été posée sur le site cparama et la réponse est arrivée 160 jours plus tard .

Voici le texte qui explique tout sur ce qu’on appelle « le bouchon »

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Une ordonnance royale. Historiquement, le « bouchon » dont l’appellation provient du vieux français « bousche » (petite botte, petite gerbe) est le nom donné généralement au branchage que tout débiteur de boisson se devait de mettre à la façade de sa maison. Dès le XIVe siècle, nous trouvons trace de cette obligation. En 1680, une ordonnance royale dicte encore plus clairement à tout vendeur de vin « à huis coupé et pot renversé » : « Nul ne pourra tenir taverne sans faire déclaration, ni mettre bouchon. » Le bouchon ne serait donc que l’ancêtre de l’actuel droit de licence de nos débits de boisson instauré en 1816.

Dans de nombreux villages, la pose du bouchon avait lieu la veille de la fête du pays. Les « jeunes gens » (groupe d’âge pouvant aller des conscrits à tous les hommes non mariés) allaient déposer l’ancien « bouchon » (le brûlant parfois) et suspendre le nouveau de café en café, en échange de quoi le patron de chaque établissement se devait de l’arroser. Les bouteilles vides étaient alors accrochées au « bouchon ».

Du genévrier ou du sapin. Le bouchon devait être choisi dans une essence d’arbre à feuillage persistant. Dans notre région, c’était généralement le genévrier qui faisait les frais de cette tradition, et parfois le sapin. L’arbuste ou la branche était alors décoré de rubans de couleurs (dits « fleurets ») et accroché indifféremment cime en l’air ou en bas. Un inventaire réalisé à partir des cartes postales anciennes a permis de dénombrer 183 communes différentes dont les cafés, au début du XXe siècle apparaissent ornés d’un « bouchon ». Cela représente plus de 52 % des 349 communes que comptait alors le Loiret.

Ces communes à bouchon se situaient essentiellement en Beauce, Gâtinais occidental, Orléanais et Puisaye. Dans ces secteurs, la coutume a perduré encore assez longtemps. En 1962, Jean Driard déclare à propos du Gâtinais de l’Ouest : « On voit également dans ma contrée le bouchon de genévrier au-dessus de la porte des petits cafés de village, mais cela tend à se perdre ». On en trouve cependant encore trace, dans les années 1970, dans une dizaine de communes. Aujourd’hui rares sont celles, à l’exemple de Charmont-en-Beauce, Guignonville ou Gondreville-la-Franche, à maintenir la tradition.


 (texte pris sur le site "Loiret.com")


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Pougues Les Eaux – Route de Paris

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Pougues Les Eaux – Route de Paris

J.L, éditeur ,à Pougues- les-Eaux

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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Le petit mot sur la carte est amusant

« Jamais je n’ai vu autant d’automobile que sur cette route ,meilleurs souvenirs »

Il faut dire qu’en 1905 la France compte environ  21. 000 voitures en circulation pour un peu plus de 30 millions aujourd’hui.

Pour se rendre compte encore mieux du trafic de cette année 1905 , le  département de la Seine possède le plus grand nombre de véhicules de France  avec un chiffre d’environ 4500 automobiles.

Les années passent et l’automobile est de plus en plus à la mode, en 5 ans donc en 1910 ,le chiffre des automobiles en circulation doublera pour atteindre le chiffre d’un peu plus de 50.000 véhicules.

Aujourd’hui on fait des conférences sur les pets des vaches et l’émission de gaz à effets de serre, la solution est de réduire les cheptels bovins.

Mais je me pose la question combien de vaches pourront encore regarder le milliard de véhicules prévus d’ici 2020 !!

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Nevers – Entrée de la Ville

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4 .  –  Nevers – Entrée de la Ville

F.Rolin , Nevers

Dos séparé – circulé à découvert le 3/07/ 1905

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Juillet 1905 ,Hélène et Paul sont partis de Fontainebleau direction Nevers pour acheter des chevaux , mais à en croire les quelques mots  écrits par Hélène à son Père  l’affaire a été  impossible.

Comme je l’explique dans la présentation du site , le père d’Hélène  était loueur d’attelages et marchand de chevaux à Fontainebleau .

Hélène avait comme mission de trouver les meilleurs chevaux pour les attelages des clients fortunés de Fontainebleau et de Paris.

Par son travail et sa passion  Hélène et Paul ont traversé la France , il ne reste que quelques documents  et photos de famille de leur métier et de leur passion , mais le vrai témoignage de cette histoire reste les cartes postales précieusement gardées par certain ,oubliées par d’autres mais quand même  restées depuis plus de cent ans  dans la famille .

 » Pour mon plus grand plaisir de cartophile  »





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Saint Moré – le Pére Leleu sur sa terrasse

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58- SAINT-MORÉ ( Yonne). le Pére Leleu sur sa terrasse.ND

-Joublin à Arcy sur Cure – Dos séparé – circulé à découvert

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Avant la Grande guerre de 1914, il était du dernier chic, pour qui passait par l’Avallonnais, de rendre visite au père Leleu, le troglodyte de Saint-Moré. Vie hors normes, mort mystérieuse : personnage haut en couleurs, le père Leleu est entré dans la légende.

Il est mort voilà plus de 90 ans, il n’a pas laissé d’œuvres derrière lui : pourtant, son souvenir reste bien vivant.

À Saint-Moré bien sûr, mais aussi dans l’Avallonnais ou l’Auxerrois. Le personnage, c’est vrai, sortait de l’ordinaire.

Pendant 27 ans, il a habité à flanc de falaise dans une grotte accessible au moyen d’une corde à nœuds.

Il était devenu une véritable attraction. L’on venait de loin pour visiter « l’ermite » haut en couleurs avec ses yeux vifs et sa barbe broussailleuse, vendant des souvenirs archéologiques et des cartes postales, exhibant des vipères vivantes, jouant de la vielle, proposant bière ou limonade aux touristes au cœur bien accroché.

Les circonstances mystérieuses de sa fin tragique, en 1913 – accident ou assassinat ? – l’ont fait entrer dans la légende.

Visage buriné, barbe broussailleuse… L’ermite de Saint-Moré « soignait » son apparence. Le père Leleu prenait volontiers la pose et vendait ensuite « ses » cartes postales aux touristes.

Françoise Lafaix

 Pour en savoir plus sur le père Leleu
http://presse.ffspeleo.fr/article.php3?id_article=1566
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Sens – La Caserne

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Sens – La Caserne

Edit ,L’egros , Sens

Dos séparé -non circulé

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Nous sommes à la belle époque, le service militaire est de deux ans, mais à l’aube de la première guerre mondiale, le 7 août 1913, une loi rétablit la durée du service à trois ans.


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