Souppes – Hôtel des Chemins de Fer – Maison BRILLAND

Souppes Hôtel des Chemins de Fer – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

811 – Souppes Hôtel des Chemins de Fer – Maison BRILLANT

F.Thion, éditeur, Moret sur Loing

dos séparé – non circulé

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Bien belle carte postale que cette carte de l’Hôtel des chemins de Fer – Maison BRILLAND de la ville de Soupes.

Cette carte aurait pu être tirée en photo Bromure tellement le cliché a été ciblé pour représenter la Maison Brilland.

À cette époque les propriétaires d’établissements importants (comme c’est le cas pour l’Hôtel des chemins de fer ) choisissaient un tirage d’imprimerie en grand nombre pour faire leur publicité.
Au contraire des petits établissements qui ne pouvaient se payer une édition de plusieurs centaines de cartes, le choix de quelques cartes « photo bromure » ( souvent une dizaine au maximum) était souvent la solution demandée au photographe.

Bien sûr cette carte a déjà une valeur marchande intéressante mais la même carte en « Carte photo bromure » triplerait voire plus » sa valeur.

 

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Carte postale ancienne – Ormoy-Villiers – L’avenue de la Gare

Ormoy Villiers – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 7  . Ormoy-Villiers – L’avenue de la Gare

édition : Thioux,Ormoy Villiers

Visé Paris, N° 199

Dos séparé -circulé à découvert en 1916

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Un petit tour à Ormoy-Villier dans les années de la grande guerre, cette carte à été visée par la censure sous le N°199. (en bas à droite)

il faut savoir que pendant la première guerre mondiale la censure à été imposée par les autorités militaires qui prenaient conscience du danger dont pouvaient représenter certaines cartes postales.
En février 1915 la mise en place d’une censure n’a pas été facile et de nombreux éditeurs ont été saisis de nombreuses cartes postales.
Mais on finit par constater très vite que la circulaire de février 1915 n’est pas vraiment efficace et que de nombreuses cartes ont déjà été vendues sans la censure .
Il sera donc demandé aux éditeurs un contrôle préalable de leurs clichés et dès le mois d’avril 1915 les CP militaires et les cartes éditées en zones délicates étaient considérées comme approuvées,
s’il y avait le nom et adresse de l’éditeur , Le numéro d’ordre de visa et de la localité où il a été donné.

Sur cette carte vous avez les trois conditions pour satisfaire la censure de l’époque

L’éditeur est Thioux à Ormoy-Villiers , le numéro de visé est le 199 et la localité où il a été donné est Paris !

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Saint-Pair-sur-Mer – Le Marché

Saint-Pair-sur-Mer le marché - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

95   –   Saint-Pair-sur-Mer – Le Marché

J.Puel, photo

Dos séparé -circulé à découvert en 1913

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Les marchés de cette époque étaient essentiels à la vie économique et sociale d’une ville.

Ils étaient le lieu où l’on se retrouvait entre voisins pour se raconter les potins ou des nouvelles importantes concernant la ville ou les villages voisins

C’était aussi bien sur le moyen d’acheter des produits de première nécessité et de la nourriture à meilleur marché que l’épicerie, la charcuterie ou la boucherie du coin.

En 1913 le marché à Saint-Pair-sur-Mer était présent tous les samedis en hiver et tous les jours pendant la saison, le maire de cette époque était  Monsieur Beaumont (G).

La ville de Saint-Pair sur- Mer est située à 24 kilomètres d’Avranches ,le nombre de ses habitants en 1911 est de 1331.

Citons pour le plaisir et le souvenir quelques noms qui ont fait vivre cette ville à cette époque ; Les bouchers, Chaignon, Duval et Hardy ; Les cafetiers , Duquesnel, Gault, Grandin, Hachard, Héon, Salonne,et Turgis.

les épiciers; Baloche, Bazin, Hornen, Laronche, Lefèvre, Littré et Sancé (Vve).

Bien sûr la liste est encore longue, mais d’autres noms viendront avec d’autres cartes de Saint-Pair sur- Mer qui sont encore dans des cartons mais bientôt sur le site.

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Maisons-Laffitte la descente de la rue de Paris en 1900

Maisons-Laffitte - Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images

Maisons-Laffitte la descente de la rue de Paris

dos séparé -circulé à découvert en 1905

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 Maisons-Laffitte est située à 10 km de saint-Germain-en-Laye et de 18 km de Paris.

Cette ville à l’époque où cette carte postale a été éditée comptait 5622 Mansonniens .

Son Maire était Monsieur Trussy et le directeur des courses de Maisons Laffitte était Monsieur Adam .

Maisons Laffitte n’est pas surnommée « la cité du cheval » pour rien, grâce à son importante activité équestre, voici une liste des entraineurs qui exerçaient à Maisons-Laffitte en 1901 .

Allens (S) ; Gaulthorn ; Clement-Duval – Dimpault ; Duffour ; Goodaere ; Guetin ; Harper (J) Lawrence ; Lhoste d’Ockuisen ; Mercier ; Morand ; Morris (F) ; Nix ; Robert (L) ; Ronan ; Rottera ; Ruddock ; Sarro (A) ; Smith (Th) ; Storr (T)  ; Traxler  Vallender.

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Un petit tour rue de Paris 100 ans après avec  » google maps » le café existe toujours mais bien sur les tamways ne descendent plus la rue de Paris , sauf si on fait un petit montage photo !

Maisons-Laffitte-100-ans-après

 

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Carte postale de Sens – Alexandre Dumas et l’Hôtel de l’Écu

Sens hôtel de l’Écu - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sens – l’Hôtel de l’Écu

Sigle de l’éditeur Phot ND :

Au verso : Ancien établisement Neurdein et Cie – Imprimerie .Succ .Corbeil-Paris – 52,Av de Breteuil – Paris – B3*

Dos séparé – circulé à découvert en 1923

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Voici une petite histoire qui s’est passée dans cet Hôtel de Sens !

En 1848, Alexandre Dumas rêva d’être député.

Il se pré­senta dans le département de l’Yonne. Un jour que dans la cour de l’Hôtel de l’Écu, à Sens, monté sur une estrade improvisée, il haranguait le peuple qui se pressait pour l’entendre, un citoyen l’interrompit en lui criant :

Allons donc ! toi un républicain, jamais. Tu es le fils du Général Dumas, marquis de la Pailleterie. Tu ne parles, dans tes ouvrages, que de ducs et de princes, et tu ne fais rien!… Montre tes mains. Sont-elles celles du travailleur? Sont-elles assez blanches !… Ses adversaires criaient :

—  Bravo !

Alors, Alexandre Dumas, se redressant de toute sa taille superbe, s’écria »

Oui, citoyens, je suis le fils du général Dumas, marquis de la Pailleterie, qui d’un coup de poing renversait un cheval et d’un coup de sabre abattait six ennemis, qui a lui seul, valait un escadron; le Premier Consul l’appela : l’Horalius Codés du Tyrul, et j’en suis fier! Oui, souvent,dans nes livres, mes héros sont des grands seigneurs et des braves! En est-il un de vous qui avouerait qu’il n’a pas lu Les Trois Mousquetaires?  Et, si ma main n’a pas porté la pioche, elle a manié la plume jour et nuit!  Mes livres, en pile, dépasseraient vos têtes ! Mais j entends être surtout et avant tout le plus grand cuisinier de mon temps! Je vous convie tous au déjeuner que je vais préparer moi-même.

Et là-dessus, entraînant ses au­diteurs dans les cuisines, il avise un lièvre qu’il saisit, demande un tablier et un couteau et se met en mesure de confectionner le plus succulent des civets, pendant que son ami, Alphonse Bilbault du Chaffault, fils du premier président de Sens, fait dresser cent couverts en plein air.

Le déjeuner fut ex­quis! Alexandre Dumas fut porté en triomphe dans la ville de Sens et pas une voix ne lui manqua.


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