Germaine-Bouret – Let’s have another drop before the fight.

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Carte postale de Germaine Bouret

Et un coup de rouge avant la bagarre !…

– Let’s have another drop before the fight.

Dos séparé – non circulé

éditeur PB

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Germaine BOURET (Paris 1907-1953) Née d’une mère Anglaise et d’un père berrichon, venue à Paris pour être quelque temps, secrétaire de Lucien GUITRY (père de Sacha).
Elle obtient à 15 ans sa première distinction : 1ere au concours général en dessin.

A 18 ans elle est engagée comme dessinatrice de mode dans la maison de haute couture Jeanne Lanvin. A 20 ans, elle vole de ses propres ailes. En 1937, elle participe à l’expo. universelle dans l’équipe chargée de la partie artistique. 1941 Walt Disney cherche en France des artistes qu’il souhaite emmener aux U.S.A.; proposition sans suite : les E.U. entrent a leur tour en Guerre.

Le monde enfantin la captive; elle « croque » sur place au square Séverine, dans le 20eme, en Seine et Marne,à Trouville etc.
On trouve ses dessins partout, dans la presse enfantine, en publicité, sur calendrier, sur thermomètre et en quantité énorme en cartes postales.

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Texte du Dictionnaire de la Cartophilie Francophone de Paul Noël Armand page 97 et 98

Voici le très beau site Officiel des amis de Germaine BOURET :   ICI

(Pour des raisons de droits d’auteur et comme l’œuvre de Germaine Bouret n’étant pas encore tombée dans le domaine public, je retirerais ces cartes si cela m’était demandé par les ayants droit )

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Nos Marionnettes de Gaston-Cony-Oeuvre de Propagande

Nos-Marionnettes-Gaston-Coty-président-fondateur-Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Nos-Marionnettes- Oeuvre de Propagande et de Perfectionnement

Président-fondateur : Gaston-Cony

éditeur : collection G.Cony – Paris

dos séparé – non circulé

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Gaston Cony est un personnage à redécouvrir; il joue en effet un rôle important dans la vie intellectuelle parisienne durant la Grande Guerre et les premières années qui suivirent l’armistice. Il est alors l’un des plus grands marionnettistes français. Son père, prestidigitateur avec G. Méliès au Théâtre Robert-Houdin, avait créé en 1890 le castelet des Buttes-Chaumont. Ce petit théâtre avait été transformé en Guignol de la guerre dès août 1914 par les soins de G. Cony qui y faisait jouer des pièces de son cru, œuvres essentiellement patriotiques et anti-allemandes. Un certain nombre d’entre elles furent d’ailleurs réunies dans un recueil intitulé Guignol fait la guerre où figurent, par exemple, Guignol en sentinelle, Le Kaiser en fuite, Noël en fuite et, enfin Guignol poilu, laquelle, selon toute vraisemblance, inspira à Apollinaire le titre du poème qui nous intéresse ici.

Mais Cony est aussi le fondateur, en 1917, de Nos marionnettes, œuvre de propagation de la culture guignolesque, que La Tramontane mentionne dans sa notule. Cette Œuvre française de propagande et de perfectionnement avait aussi son organe officiel, la revue Marionnettes et guignols, Artistique-revue, publiée à Nice. L’entreprise bénéficiait, outre le patronage officiel de Raymond Poincaré, d’un important comité de soutien formé d’écrivains et de poètes parmi lesquels on rencontre Pierre Mac Orlan, Edmond Rostand, Henri Barbusse et, évidem­ment, Guillaume Apollinaire.

Poème écrit le  3 avril 1917 par Guillaume Apollinaire à Gaston Cony 

GUIGNOL-POILU

A Gaston Cony

Guignol, depuis ma tendre enfance

Je t’aime et toujours pense à toi,

N’es-tu pas un vrai fils de France?…

Honnête, tu nargues la Loi.

 Je te vis aux Champs-Elysées,

Les baraques sont toujours là.

La joue et la bouche rasées,

Ton catogan, ton ventre plat,

 Je les revis aux Tuileries,

Je te vis surtout lyonnais,

Il faut donc que toujours tu ries?…

La bonne humeur, tu la connais!…

 Je me souviens des parodies,

Tu jouais la grande opéra.

Toujours, toujours, quoi que tu dies,

Je ris, je t’aime et cœtera…

Je t’ai vu dans La Dame Blanche,

L’Africaine, les Frères Coq,

Les Cloches, Faust, chaque dimanche,

Et maintenant soldat de Foch

Ou de Pétain, pour notre belle

France, en haut des Buttes-Chaumont,

Sous les ordres du grand Nivelle

Tu nous montres à tous comme on

Peut garder par ce temps de guerre

Une gaieté de bon aloi.

Ô mon cher Guignol militaire,

Toi qui ne rosses plus, ma foi,

Ni commissaire, ni gendarme,

Mais zigouilles les sales Boches,

Lundi, fais-moi donc rire aux larmes,

J’aurai des mouchoirs plein mes poches!.

Épitaphe de Gaston CONY

Les Guignols sont des Philosophes, les plus terribles catastrophes n’ont jamais éteint leur gaîté.

Ils restent dans cette atmosphère lorsque nous les quittons pour faire le grand saut dans l’éternité 

                                                                                                              Gaston CONY

Texte:Guignol au front des revues de Patrice ALLAIN et Gabriel PARNET

 

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Romance Célèbre – Ma Normandie de Frédéric Bérat

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Ma Normandie

Romance Célèbre – Parole et Musique de F.Bérat

éditeur H-J-W Paris

dos séparé – non circulé

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Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais si il avait fallu donner une date de création à cette chanson…. j’aurais donné les années d’avant guerre de 1940.

Mais il en est rien, car cette romance date de 1834 .

Voici les premières lignes d’un site vraiment très bien documenté sur cette chanson et sur Frédéric Bérat, je vous conseille de lire toute l’histoire passionnante de cette chanson :   ICI

Ce fut la romance la plus connue du monde ! Dans les noces, on la pousse encore aujourd’hui à l’heure du trou normand. Au second degré. C’est oublier qu’elle a joué un rôle politique, subversif même. C’est oublier aussi qu’elle a sauvé des vies. Et fait grincer des dents. « Ma Normandie » a toute une histoire. Brodée de gaîté et de larmes. 

 Quand tout renaît à l’espérance,
Et que l’hiver fuit loin de nous,
Sous le beau ciel de notre France,
Quand le soleil revient plus doux,
Quand la nature est reverdie,
Quand l’hirondelle est de retour,
J’aime à revoir ma Normandie !
C’est le pays qui m’a donné le jour.

J’ai vu les champs de l’Helvétie,
Et ses chalets et ses glaciers ;
J’ai vu le ciel de l’Italie,
Et Venise et ses gondoliers.
En saluant chaque patrie,
Je me disais : aucun séjour
N’est plus beau que ma Normandie !
C’est le pays qui m’a donné le jour.

Il est un âge dans la vie,
Où chaque rêve doit finir,
Un âge où l’âme recueillie
A besoin de se souvenir.
Lorsque ma muse refroidie
Aura fini ses chants d’amour,
J’irai revoir ma Normandie !
C’est le pays qui m’a donné le jour.

Surtout à ne pas rater et écoutez ce grand moment d’anthologie d’un extrait du « Monocle rit jaune » de Georges Lautner avec Paul Meurisse Robert Dalban et Marcel Dalio.

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Carte postale à système-ajouti de Germaine Bouret

 

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Carte postale à système-ajouti de Germaine Bouret

Mais non gros bêta,ça s’mange pas le rouge à lèvres ! ….

Dos séparé – non circulé

Modèle Paris I.D.A – Marque déposée exclusif – N°593

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Cette carte est une carte à système comme il en existait beaucoup, la particularité de cette carte est le petit chien et l’abat-jour qui sont tenus par un petit morceau de carton plié, et le rajout de quelques paillettes sur les rideaux et sur la lampe de chevet.

Cette technique donne l’impression de profondeur à cette carte postale qui est très appréciée et recherchée par les collectionneurs de cette talentueuse illustratrice.

Germaine BOURET (Paris 1907-1953) Née d’une mère Anglaise et d’un père berrichon, venue à Paris pour être quelque temps, secrétaire de Lucien GUITRY (père de Sacha).
Elle obtient à 15 ans sa première distinction : 1ere au concours général en dessin.

A 18 ans elle est engagée comme dessinatrice de mode dans la maison de haute couture Jeanne Lanvin. A 20 ans, elle vole de ses propres ailes. En 1937, elle participe à l’exposition universelle dans l’équipe chargée de la partie artistique. En 1941 Walt Disney cherche en France des artistes qu’il souhaite emmener aux U.S.A. cette proposition restera sans suite, les E.U. entrent à leur tour en Guerre.

Le monde enfantin la captive, elle « croque » sur place au square Séverine, dans le 20eme, en Seine et Marne,à Trouville etc.
On trouve ses dessins partout, dans la presse enfantine, en publicité, sur calendrier, sur thermomètre et en quantité énorme en cartes postales.

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Texte du Dictionnaire de la Cartophilie Francophone de Paul Noël Armand page 97 et 98

Voici le très beau site Officiel des amis de Germaine BOURET à voir sans modération :   ICI

(Pour des raisons de droits d’auteur et comme l’œuvre de Germaine Bouret n’étant pas encore tombée dans le domaine public, je retirerais cette carte si cela m’était demandé par les ayants droit )
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Cartes postales Anciennes du Peintre Thomas Maybank

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Cartes de l’éditeur Anglais Raphael Tuck & Sons ( « Oilettes » 6683)

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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« Oilettes » ( Appellation commerciale de l’éditeur pour désigner le plus souvent une reproduction d’une peinture à l’huile à la différence du mot « Aquarette » employé pour les reproductions d’aquarelles.

Voici deux cartes postales sur 4 de ma collection du peintre et illustrateur Thomas Maybank

Ces cartes postales des années 1900 sont pleines de fantaisie et semblent représenter un monde irréel ou les elfes ont l’air terrifiés des hiboux perchés dans un arbre un soir de pleine lune.

En ce qui concerne ce peintre de génie et très prisé pour ses tableaux, je n’ai trouvé que peu de renseignements ( sur le livre English Romantic Artiste 1850-1920 ) .

Traduction du texte en anglais:

 » Thomas Maybank (fl.1898-1925) Le Glow Worm Signé, signé et inscrit au verso, huile sur toile, 24 × 18 in Thomas Maybank est surtout connu comme peintre de fées. Il a travaillé comme peintre et illustrateur à l’huile et à l’aquarelle. Il a succédé à Doyle comme illustrateur chez Punch après la mort de Doyle, montrant des similitudes étroites dans le style et le choix du sujet. Ses illustrations perforation comprennent un jour férié en gobeline et le Couronnement de Titania. Il a pratiqué à Beckenham, Croydon et d’Esher, travaillant dans le détail méticuleux. Il expose principalement à Londres, y compris la Royal Academy. Le Victoria and Albert Museum détient des exemples de son travail. »

Le seul petit hic dans cette biographie de Thomas Maybank c’est sa date de naissance : le livre « Anglais Romantic artiste 1850-1920″ et bien d’autres sites sur internet donnent les dates suivantes : 1898/1920.

   Sachant que ces cartes ont été postées en 1907 (cachet de la poste faisant foi), Thomas Maybank n’aurait eu que 7 ans à cette époque … ce qui semble impossible quand on voit ces dessins!!

La seule hypothèse que je vois .. serait une erreur reprise (comme c’est souvent le cas ) par de nombreux sites marchands de reproductions et autres sites divers ! 

Bien sur si vous avez la date exacte du peintre Thomas Maybank  .. merci de me laisser un message.

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