Le Vin Désiles d’Alexandre Choffé

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Le Vin Désiles

Cordial régénérateur – Désiline – Digestive

Dos simple – circulé à découvert en 1902

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Alexandre Choffé naît le 12 janvier 1845 à Chaumont (haute Marne).

Fils de Nicolas Choffé, boulanger de son métier  et de Françoise Badet .

Alexandre réussi à faire des études secondaires, il est bachelier és lettre en 1862 et bachelier és sciences en 1863.

Après être licencié pour indiscipline de l’école militaire de Strasbourg il est quand même reçu à l’examen d’aide médecin auxiliaire de la marine et entre en fonction à Brest en 1868.

Après de nombreux voyages autour du monde, il décide de poursuivre des études de médecine à la faculté de Montpellier et deviendra officiellement docteur en 1873.

Il inventera de nombreuses recettes médicamenteuses, mais les plus célèbres seront la Désiline et le Vin Désiles.

Son ancre de marine encadré de ses deux initiales (A.C) sera sa marque de fabrique et sera apposé  sur les conditionnements des ‘’médicaments’’.

Le Vin Désiles est une préparation tonique à base d’alcool ressemblant  à une espèce de vin de quinquina  .

Il sera pourtant vendu en pharmacie et préconisé à prendre avant chacun des deux repas, afin de ressentir au maximum ces effets réchauffant et tonifiant sur les fibres musculaires !

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• Voila la composition du Vin Désiles •

Vin spécial de liqueur à 15° – 1 litres

Noix de Kola –  11 gr

Feuilles de coca – 14 gr

Quiquina succirubra – 13 gr

Théobrama – cacao – 3 gr

Iode ( teinture Codex) – 0.40 gr

Phosphate de chaux – 1 gr

Glycérine chimiquement pure 30° – 2 gr

Alcoolature d’orange – 18 gr

Carbonate de lithine – 0.050gr



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La Carte à Système

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La Carte à Système

Non mais Zieute un peu dans mon bidon et tu connaitras nos Bath’Combines

JP GOD

Dos séparé -circulé sous enveloppe en 1928

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La cartes postales à système ,très en vogue dans les années 30 elle a su amuser petits et grands pendant des décennies .

De  nombreux styles de  système  existent .

La cartes postales à système, tirette permettant une modification de l’image, souvent transformant une vielle femme en belle demoiselle .

La cartes postales à système , à  volets multiples superposés  , permettant ainsi de changer une partie du corps , mettant la tète d’un homme sur le corps d’une femme.

La cartes postales à système  , volumétrique à 3 dimensions ,qui par un dépliage devient un volume .

Et plein d’autre systèmes qui  seraient trop long à énumérer .

Mais revenons à notre carte ,certainement la carte postale à système la plus connue , la carte à volet dépliant .

Cette carte permettait en soulevant un petit volet de carton , en l’occurrence le bidon de notre soldat  de découvrir suivant la carte , un petit dépliant d’une dizaine de vues diverses ou des petites mises en scènes illustrées ,ce qui est le cas avec cette carte.

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La carte à système avec le dépliant légèrement  ouvert

carte à système - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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La carte à système avec le dépliant encore plus ouvert

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Ailes d’Amour – Femme Papillon

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Ailes d’Amour – Femme Papillon

éditeur Künzli

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l ne savait pas que sous les ombrages
Se cachait l’amour et son aiguillon
Et qu’il transperçait les cœurs de leur âge
Les cœurs des chasseurs de papillons

Quand il se fit tendre, elle lui dit : « J’présage
Qu’c’est pas dans les plis de mon cotillon
Ni dans l’échancrure de mon corsage
Qu’on va à la chasse aux papillons »

Sur sa bouche en feu qui criait : « Sois sage ! »
Il posa sa bouche en guise de bâillon
Et c’fut l’plus charmant des remue-ménage
Qu’on ait vu d’mémoir’ de papillon

Extrait de la chasse au Papillons de : Georges Brassens   
 Chanson: La Chasse Aux Papillons 
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Nenette et Rintintin

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Nenette et Rintintin

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Il pleut de la mort sur les blondes têtes .

Protégez, à vous ,fétiches chéris.

Tous les Rintintin,toutes les nénette  .

Qui Dorment dans les berceaux de paris  !

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Couple fétiche qui était confectionné par les enfants ,femmes ou marraines de guerre pour porter chance à nos  soldats de la guerre de 1914/1918.

Ces poupées confectionnées avec de la laine à tricoter étaient envoyées dans les colis pour les soldats qui retrouvaient un peu de douceur dans cette terrible guerre.

De nombreuse cartes ont été ensuite réalisées représentant Nenette et Rintintin  parfois même accompagnés de leur enfant surnommé Radadou.



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Chat de Louis Wain

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Chat de Louis Wain

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Louis Wain naît le 5 août 1860 à Clerkenwell, un quartier du centre de Londres surnommé la Petite Italie.

Il grandit entouré de ses 5 soeurs cadettes mais à cause d’un bec-de-lièvre, il fréquente peu l’école. Il devient tout de même instituteur à la mort de son père .

il n’a que 20 ans mais doit subvenir aux besoins de sa mère et de ses soeurs (la plus jeune est internée).

Rapidement il préfère devenir un artiste en freelance. Il commence à dessiner des animaux et des scènes campagnardes pour divers journaux.

Il épouse Emily, la gouvernante de ses soeurs : il a 23 ans et elle 33, un scandale pour l’époque.

Quand il apprend que son épouse est malade (un cancer), il se met à dessiner des chats anthropomorphes pour la divertir.

Ses premiers dessins inspirés par leur chat Peter paraissent à Noël 1886.

Ses illustrations ont beaucoup de succès et sont publiées en cartes postales, calendriers, et aussi dans une centaine de livres pour enfants.

Emily n’est plus là pour voir le succès de son mari, elle est morte 3 ans après leur noce… En 1907, après un voyage à New York où il dessine quelques strips, il revient ruiné à cause de mauvais placements et apprend la mort de sa mère.

C’est certainement à ce moment-là que son état mental se dégrade, alors qu’il s’était déjà réfugié dans l’imaginaire depuis longtemps. Le diagnostic tombe : schizophrénie ! Il continue de dessiner, des chats bien sûr, et c’est là qu’on peut voir l’évolution de son dessin, de sa vision des choses et surtout des êtres.

C’est hallucinant, certains chats font même peur. Lui aussi doit faire peur… : en 1924, ses sœurs n’arrivant plus à s’occuper de lui le font interner mais l’hôpital (pour les pauvres) est plutôt un mouroir.

Après la parution de son histoire dans les journaux et les interventions de personnalités comme H.G. Wells et le Premier Ministre, il est transféré en 1930 dans un autre hôpital : il y est bien traité, il peut dessiner, peindre et il passe les dernières années de sa vie au milieu des chats.

Il meurt le 4 juillet 1939.


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