Saint Fargeau, la gare, la place Bellecroix et la rue Porte-Marlotte. Deux cartes postales pour un petit clin d’œil à Kevin Reese qui habite en Louisiane. Impossible, bien sûr de savoir si les ancêtres de Kevin ont marché place Bellecroix ou dans la rue Porte-Marlotte avant de partir pour la Nouvelle-France et la Louisiane. Kevin est un coboy de la Louisiane alors citons quelques agriculteurs de cette époque qui élevaient des chevaux et cultivaient les terres de Saint Fargeau, comme M. David, M. Garnier et M. Lacour. Restons avec les chevaux et citons les noms des bourreliers, charrons et bien sur maréchaux ferrants qui à la belle époque étaient installés en ville comme M. Coyon, M. Jolin — Brossier, M. Colas, M. Jousse, M. Rateau — M. Bénard, M. Fernel, M. Luzy, M. Rameau, M. Raveau et M. Salin. Le bon pain français est une affaire de professionnels et ce sont les boulangeries de M. Dutheil, M. Gressin et M. Quéron qui officiaient dés 2 h du matin pour servir au lever du soleil les Fargeaulais et Fargeaulaises. Il m’est impossible en quelques mots d’expliquer l’histoire des Acadiens et de leur farouche désir de garder pour beaucoup des Continuer la lecture
Archives par mot-clé : chemin de fer
Carte postale Ancienne de Bernières sur Mer – La Gare à la belle époque
Bernières – La Gare
éditeur LL
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En 1910, le maire monsieur Tesniére et les 876 habitants de Bernières-sur-Mer sont fiers de leur gare et du Chemin de fer du Calvados qui exploite la ligne de Caen à Dives Cabourg, Arromanches, Bayeux et Port-en-Bessin. En 1910, les bains de mer sont déjà très prisés et les villes comme Ouistreham, Lion-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Hermanville-sur-Mer, Saint-Aubin-sur-Mer, Courseulles et bien sur Bernières-sur-Mer qui n’échappe pas au phénomène balnéaire grâce en grande partie à l’apparition et l’utilisation du chemin de fer par les touristes. Située à 20 kilomètres de Caen et à 267 km de Paris cette gare existe toujours mais le bâtiment est devenu l’office du tourisme de Bernières-sur-Mer. À la même époque les hôteliers dans la ville sont au nombre de quatre, l’hôtel de M. Blanchard, de M. Vigne, de M. Maréchal et celui de M. Lemarchand. À noter la présence des 2 châteaux de Bernières celui du Barron de Brunet et celui de la vicomtesse de Milhau.
Carte Postale Ancienne de Chouzy-sur-Cisse – La Gare et les diamants de M. DE BLUZE
Chouzy-sur-Cisse – la Gare
C. Vannier Blois
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Située à 31 km de Blois dans le département du Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire, Choussy sur Cisse en 1900 compte 378 habitants. Le maire à l’époque était M. Ruppert, viticulteur de son métier. En 1904 cette petite gare sera le lieu d’un drame que l’on appellera « La catastrophe de Chouzy » suite au déraillement du rapide Paris-Bordeaux tamponné par un Express qui fera plusieurs Morts et Blessés. Pendant la nuit, des ouvriers qui travaillaient à relever la locomotive du train n° 18 ont découvert la tête d’un individu pris sous l’avant de la machine mais le corps restait introuvable.
Il faudra attendre le lendemain pour retrouver le corps et c’est en déblayant les voies où avait eu lieu la catastrophe que l’on trouva sous les débris d’un wagon un cadavre sur lequel on trouva des papiers au nom de
Carte Postale Ancienne de Vitry aux loges – La gare
Vitry aux loges ( Loiret )- La gare
éditeur ND Phot
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On attend le train en gare de Vitry aux loges… Située à 32 kilomètres d’Orléans sur la ligne Orléans-Montargis la gare était l’une des 5 prises d’eau prévues pour l’alimentation des locomotives à vapeur. Il est quand même bien dommage que la très grande majorité de ces petites gares ont été détruites ou laissées à l’abandon pour finir en ruine…mais je ne referai pas l’histoire et restons en 1910. À cette époque le maire est M. Meslier François et les vitrylogiens et les vitrylogiennes sont au nombre 1439. À la belle époque, Vitry aux loges ne compte pas moins que 6 cafés, M. Blondeau, M. Corsy, M. Grivot, M. Meslier, M. Petit et Mme veuve Rousselet. Pour le moindre problème de santé c’était M. Clément le médecin qu’il fallait voir et pour les accouchements madame Palluau la sage-femme s’occupait de tout. À noter sur la commune le château Monaco de M. Raymond Suffren, le château de la Motte de M. Chateaubrun et celui du Plessis appartenant à M. Beauregard.