Carte postale de Saint-Aquilin -Café- établisement G. Le Natur

Saint Aquilin - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Environs de Pacy-Eure : St-AQUILIN –  Établissement G. Le NATUR

éditeur G. Le Natur. St Aquilin

Phototypie C. Jeangette – Paris

Dos séparé – non circulé

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Toute la famille et quelques clients sont au rendez-vous du photographe, c’est un peu normal car l’éditeur et client de cette carte photo n’est autre que le patron de ce café.

Il n’était pas rare à l’époque que les petits commerçants se retrouvent éditeurs tellement le marché des cartes postales était fleurissant.

Le principe en général était très simple, le petit commerçant faisait imprimer le cliché du photographe par un « éditeur imprimeur » établi et le faisait repiquer à son nom étant le payeur de cette commande il en devenait l’éditeur.

C’est ainsi qu’aujourd’hui le nombre des petits éditeurs de cette belle époque est quasiment incalculable.

Mais ces petits éditeurs ne pouvaient rivaliser avec les grands de l’époque et c’est pour cette raison qu’une centaine d’années plus tard ces cartes de petits éditeurs sont recherchées et bien souvent  bien cotées sur le marché de la cartophilie.

Comme dit le dicton « ce qui est rare est cher et ce qui est cher est rare »… et bien voila une des raisons pour laquelle ces cartes sont appréciées des cartophiles.

Tout simplement parce que ces cartes étaient très souvent éditées en petit nombre n’intéressant à l’époque que les habitants de la petite ville ou quelques touristes de passage.

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Voici un agrandissement des personnages sur le devant du café G.NATUR

Détail des personnages du café de Saint Aquilin - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Carte postale de1900 – Épinay sur Orge – Grande rue

Epinay sur Orge - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Épinay-sur-Orge – La Grande Rue

édition de l’orge, A. Thévenet, Savigny  – 22

Dos simple – circulé à découvert en Août 1904

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Les grandes rues de 1900 sont bien souvent aujourd’hui nos petites rues marchandes de notre ville actuelle, c’est le cas à Savigny-sur-Orge et dans bien d’autres villes de l’Essonne et de France.

À droite sur cette carte postale on peut lire à la loupe « bureau de poste et télégraphe », un peu plus loin , des promeneurs et marchands attendent tranquillement devant le bel attelage que le photographe en finisse avec cette photo.

Cette portion de la grande rue d’Épinay-sur-Orge est « toute proportion gardée » ce qui ressemblerait le plus à ce que l’on pouvait voir en 1900 dans cette rue.

Pour le reste de la rue les promoteurs immobiliers sont passés par là ,comme dans bien d’autres  centres villes de l’Essonne !!

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Une petite vue google maps 100 ans après de cet endroit de la Grande rue d’Épinay-sur-Orge

Epinay sur Orge la grande rue 100 ans après

 

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CPA de Paris sur les Travaux du Chemin de fer du Métropolitain

Travaux du métropolitain - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

2291  Paris.- travaux du Chemin de fer du Métropolitain

Caisson de la Place Saint-André-des-Arts

dos séparé -non circulé

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les cartes sur la construction du métropolitain ne manquent pas ,mais je trouve cette carte postale particulièrement belle .

Le mariage de ce gigantesque caisson et de la superbe façade de cette pharmacie donne au final un très beau cliché, l’attelage ne gâchant rien à l’affaire.

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Sur cette carte, on voit le caisson d’extrémité de la station Saint-Michel, du côté de la Place Saint-André des Arts, en cours de construction.

Lors de la construction de la ligne 4, la réalisation des deux stations Saint-Michel et Cité, proches de la Seine a nécessité la mise en oeuvre de procédés de construction tout à fait exceptionnels.
En effet, la proximité de la Seine, et donc le niveau très élevé de la nappe d’eau interdisait le creusement de ces stations selon les procédés habituels.

Il fut donc décidé de construire ces deux stations sur le sol, au-dessus de leur emplacement définitif, et ensuite de procéder au  » fonçage  » des éléments en utilisant le même procédé que pour l’immersion des caissons de traversée de la Seine (Creusement sous les caissons par une équipe d’ouvriers travaillant dans une chambre tenue hors d’eau par mise sous pression à l’air).
Chacune des deux stations comportait un tunnel, à axe horizontal, sorte de gros boudin destiné à recevoir les voies de la station et les quais.
A chaque extrémité, un caisson, à axe vertical, était destiné à recevoir les accès (escaliers et ascenseurs) ainsi qu’à assurer la liaison entre les tunnels adjacents à la station et la station elle-même.
Les trois caissons étaient entièrement métalliques, constitués d’armatures assurant la solidité de l’ensemble, et recouvertes de tôles pour réaliser l’étanchéité.

Une petite vue Google maps 100ans après de la place et du 44 rue francisque Gay avec un petit montage photo pour le plaisir !

100 ans apres - 44 rue Francisque gay

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Carte Postale Ancienne de Saumur – Place Du Petit-Thouars

Saumur- Place-Du Petit-Thouars . Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Carte Postale Photo

Dos séparé – non circulé

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Bien souvent un monument ou une statue est considéré par beaucoup de cartophiles comme une « drouille, (« carte sans grand intérêt ») mais cette expression est souvent galvaudé car une carte sans intérêt pour l’un fera partie intégrante d’une thématique pour d’autres.

Cette carte photo représente pourtant une partie d’une statue mais cette carte est loin d’être une drouille, car cette carte est très peu courante voire assez rare.

Mais maintenant, pour quelle raison ce cheval de bois et son cavalier de chiffons se sont retrouvés en haut de ce socle ?

Et bien en voici les raisons avec un texte tiré de l’excellent site :   SAUMUR JADIS  

Dans l’exaltation patriotique des années 1900, un comité local, animé par le docteur Frédéric Bontemps, décide d’élever un monument à la gloire du capitaine de vaisseau Aristide Aubert Du Petit-Thouars.

  il commande une statue à Albert Jouanneault, un jeune sculpteur saumurois, élève d’Antonin Injalbert.

 L’entreprise Ruèche travaille à poser les soubassements du monument en décembre 1915 ; le Conseil municipal, sachant que le comité est sans le sou, déclare alors qu’il ne paiera pas les travaux. Le docteur Bontemps décède en 1916, laissant un comité lourdement endetté. Il faudrait ajouter 1 000 francs pour l’entreprise Ruèche et 9 000 francs pour Albert Jouanneault.

 Tout au long des années 1920, le socle demeure désespérément vide, tel qu’on peut le voir sur les cartes postales. Tout le monde s’en désole, le Conseil municipal en 1919, la Société des Lettres, Sciences et Arts en 1924 et en 1926. Cette situation excite aussi la verve des officiers-élèves de l’École de cavalerie, qui, sur ce dessin de 1919, hissent un cheval et un cavalier mannequins à la place de l’amiral. Il en existe une photo intitulée  » L’écuyer Pluvinel sur Furibard « .

Un nouveau comité est animé par le baron de Luze, président du Syndicat d’initiative. Il tente en vain d’obtenir des fonds du Comité du Centenaire de l’Algérie. Grâce à des concours multiples et à l’aide de la municipalité, le monument est enfin inauguré le 3 juillet 1933 par Georges Leygues, le ministre de la Marine.

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Dessin-Amiral-Dupetit-Thouars - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails.

Sur cette carte dessinée des éditions Blanchaud installé à Saumur, on aperçoit à gauche du socle un homme portant le mannequin manchot et cul-de-jatte qui est bien reconnaissable sur la carte photo.

Si cette plaisanterie des officiers élève de l’École de cavalerie date de 1919, il est probable que la carte photos date de cette époque voire de cette année 1919 car je n’imagine pas ce cheval et son écuyer rester bien longtemps en équilibre sur son socle.

Malheureusement je n’ai pas de réponse à cette question, mais si vous avez le moindre renseignement à me donner, merci de me laisser un commentaire !

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Une photo du socle et de la statue une petite centaine d’années après , avec bien sur le capitaine de vaisseau Aristide Aubert Du Petit-Thouars.  

Statue Saumur - Du Petit-Thouars

 

détail de la statue

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Pour des raisons d’esthétisme quelques retouches ont été apportées sur la carte photos
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Toulon – Dreling Dreling ! Hâtez-vous,c’est le torpilleur qui passe

Toulon le torpilleur - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

708 – Toulon – (Vieille Ville) Dreling ! Dreling !

Hâtez-vous,c’est le torpilleur qui passe

éditeur : A.Bourgault

Dos séparé -circulé à découvert en 1905 (timbre recollé de 1909 coté image )

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Dans les années 1900 et même plus tard, de nombreuses villes citadines de France n’ont pas encore le tout à l’égout ?

Toulon  ,mais aussi de nombreux quartiers Parisiens vivent au son du Dreling Dreling ! du Torpilleur !

Le système est simple ,chaque habitant fait vider ou vide son seau d’excrément dans cette grosse citerne ambulante.   

Mais pourquoi ce nom de Torpilleur, probablement par le fait que les passants devaient fuir la puanteur que répandait ce véhicule hippomobile comme un navire fuit une torpille.

On disait alors :  » Attention, ça torpille ! « 

Et ,on entendait  souvent ce refrain célèbre 

« Pompons la M…. mais pompons la gaiement !!

 

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