Paris en 1900 – Avenue des Champs-Élysées

Champs Élysées – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

648 – Paris  – Avenue des Champs-Élysées

éditeur CLC

dos séparé – circulé à découvert en 1904

§

Le photographe s’est placé au beau milieu des Champs Élysée bien dans l’axe de l’arc de Triomphe pour prendre ce cliché.

L’expéditeur de cette carte postal a rajouté une petite flèche pour nous indiquer « Loubet » … Est-ce vraiment Émile Loubet ? en tout cas l’homme lui ressemble beaucoup.

Pour faire suite à la carte du boulevard Montmartre, voici quelques renseignements de plus sur les conditions des cochers et des clients de cette époque.


I . Le voyageur qui, en montant en voiture,n’avait pas fait connaître au cocher son intention d’être conduit à l’heure, etait présumé avoir pris la voiture à la course.
S’il se faisait conduire à l’heure, il devait d’abord l’heure entière, même si le cocher ne m’était  que 30 minutes.

I I . Il était interdit aux cochers d’offrir, par paroles ou gestes, leurs voitures au public.

I I I . Les cochers étaient autorisés à demander des arrhes (le prix d’une heure à courir après le payement du premier travail), si les voyageurs, les gardaient à leur service.

Ils pouvaient aussi se faire payer d’avance lorsqu’ils conduisaient aux gares, théâtres,bals, concerts et autres lieux de réunion ou de divertissements, où la circulation est difficile et le stationnement, même momentané interdit.

IV. Les cochers n’étaient pas tenus d’admettre plus de voyageurs qu’il n’y avait de places indiquées. 2 enfants de 10 ans pourront toujours remplacer une personne. Un enfant de 5 ans ne compte pas pour un voyageur.

Dans les voitures à strapontin, celui-ci comptait pour 1 ou 2 places suivant ses dimensions.
Ils pouvaient refuser les gens en état d’ivresse ou accompagnés d’animaux, ou ceux dont la tenue pourrait salir la voiture. Ils pouvaient refuser de laisser monter une personne sur le siège.

V. Le cocher d’une voiture dépourvue de galerie pouvait refuser de prendre les bagages des voyageurs. Une valise, un objet porté à la main ne sont pas considérés comme bagages.

VI. Quand un voyageur se faisait conduire à son domicile, il ne pouvait céder la voiture à quelqu’un des siens sans payer d’abord la course accomplie et sans le consentement du cocher.

V I I . Le cocher qui s’arrêtait dans la rue pour « charger » un client, ne pouvait refuser une course trop longue, sous prétexte qu’il va « relayer ».
– Après chaque course, le cocher devait visiter sa voiture et remettre aux voyageurs les objets oubliés.

Si les voyageurs étaient déjà trop loin, les objets devaient être déposés, dans les 24 heures , à la Préfecture de Police.

Il était interdit au cocher de manger sur son siège ou à l’intérieur de sa voiture. En dehors des stations, il lui était interdit de se tenir à l’intérieur de sa voiture. De plus, il lui était défendu de fumer quand sa voiture était occupée.

École des Cochers de Fiacre de Paris était au 137, R. Marcadet (fondée en 1890).

L’enseignement portait : 1/ Sur l’itinéraire des voies de Paris ; 2/ Sur la conduite d’une voiture sur la voie publique ; 3 / Sur les règlements de police applicables aux cochers.
  L’union Fraternelle des Cochers se situait au 16, Boulevard de l’Hôpital.

l’Union Syndicale, des Cochers se trouvait au 237, R. Marcadet et la Chambre Syndical des Cochers, à la Bourse du Travail rue du Château-d’Eau.

Share Button

Carte Postale Ancienne de Paris – Boulevard Montmartre

Boulevard Montmartre – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

285 – Boulevard Montmartre 

Dos simple – circulé à découvert en 1905

§

On se rend bien contre sur cette carte postale du boulevard Montmartre ce que pouvait être le trafic des attelages dans le Paris des années 1900.

En 1900 il y avait environ 1 2 000 Cochers  de Fiacre en service journalier dans Paris, sans compter les attelages des particuliers, Tombereaux , charettes et autres attelages de commerces.

N’était pas cocher qui voulaient, un examen  technique avait lieu le matin à la Préfecture de Police (service des voitures). L’examen pratique avait lieu l’après-midi au Marché aux Chevaux (Bd de l’Hôpital).

L’examen en poche les cochers devaient se rendent au dépôt de sa compagnie ou on lui livrait une voiture attelé dont il disposait à sa fantaisie.

Il a droit à un cheval de relais pendant la journée et donnait un Pourboire 25 à 50 .centimes au palefrenier.
 Il remisait son équipage sa journée achevée sans rendre compte des sommes perçues.

 Le lendemain, il versait le tarif moyen fixé par sa compagnie , tarif établi, à la suite de renseignements pris sur le travail exécuté la veille par les Cochers parisiens.

Cette moyenne variait suivant le temps et aussi suivant l’affluence des promeneurs. Elle était inférieure l’hiver, supérieure en été à la normale, sommes qui variaient en 1900 entre 14 et 18 Francs.

Le gain du Cocher était variable. Il lui arrivait de ne pas atteindre la moyenne fixée par la Compagnie,mais on peut évaluer à 8 ou 9 fr.

 Sur ces gains il fallait retirer les prix des contraventions, les Cochers de Paris pouvaient être l’objet de plusieurs contraventions par jour : Droite non suivie, Grossièreté, Rixe, Ivresse, etc.; (Contravention à la loi Grammont.)

Sur une Prochaine carte postale je vous parlerai des conditions et les devoirs du cocher et de son client…!

Share Button

Sèvres – Entrée de la Manufacture

Manufacture de sèvres - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Sèvres – Entrée de la Manufacture

éditeur -C.L.C ( « Charles L’hôpital et Cie » )

dos séparé – circulé à découvert

§

En 1740,un atelier de porcelaine tendre est fondé à Vincennes dans une tour du château royal, sous le règne de Louis XV et l’influence de Madame de Pompadour, favorite du roi.

En 1756 La Manufacture est transférée à Sèvres dans des bâtiments construits spécialement pour elle, qui abritent aujourd’hui un service de l’Éducation nationale.

En 1768 deux chercheurs de la Manufacture, Pierre-Joseph Macquer et Robert Millot, découvrent près de Limoges le premier gisement français de kaolin, élément indispensable de la véritable porcelaine, dite porcelaine dure, commercialisée dès 1770.

En 1876, avec la IIIe République, la Manufacture et le Musée sont transférés dans des bâtiments construits spécialement par l’État sur un terrain de quatre hectares désenclavé du parc de Saint-Cloud, qu’ils occupent aujourd’hui encore.

De 1900 à 1937 L’activité de la Manufacture gravite autour des grandes expositions universelles et internationales comme en 1900, l’exposition universelle à Paris, en 1925 celle des Arts décoratifs et, en 1937, l’exposition internationale des arts et des techniques.

Georges Lechevallier-Chevignard, directeur de 1920 à 1938, obtient en 1927 l’autonomie financière pour la Manufacture, tandis que le Musée est rattaché à la conservation du Musée du Louvre, en 1934.

Aujourd’hui ,la production de porcelaine a renoué avec la création la plus contemporaine du XXIe siècle. De tous temps, plasticiens et designers – depuis Boucher, Duplessis, Falconet au XVIIIe siècle, Carrier-Belleuse, Rodin au XIXe siècle, en passant par Ruhlmann dans les années 1930, Decoeur, Mayodon, Calder, Poliakoff dans les années 50/60, et plus récemment Pierre Alechinsky, Zao Wou-ki, Jean-Luc Vilmouth, Borek Sipek, Louise Bourgeois, Ettore Sottsass, Bertrand Lavier, Pierre Soulages, Pierre Charpin, Christian Biecher ont enrichi le répertoire de formes et de décors à Sèvres.


Les collections du Musée se sont considérablement accrues, notamment pour la période contemporaine, grâce à une politique d’acquisition dynamique.

Aujourd’hui, plus de 50 000 œuvres sont conservées.

¤

Texte tiré du site : Sèvres cité de la céramique

Share Button

Tout Paris – Station des Omnibus à Grenelle – Place Violet XVème arrt

Tout Paris - station des Omnibus - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris

193 – Place Violet XVème arrt

Station des Omnibus à Grenelle –

Collection F.Fleury  , édition faite chez Collas Charles et Cie de Cognac ( le trèfle à 4 C )

§

Superbe attelage en gros plan  à la station de Grenelle, place Violet dans le 15éme arrt.

Voyage prévu de « Grenelle » (javel ) à la « gare saint Lazare »

C’est à partir de 1854 que le monopole des transports de surface  dans Paris intra-muros est confié à Compagnie Générale des Omnibus (C.G.O) pour une durée de trente ans.

Aristide Moreau-Chaslon devient le premier président de la C.G.O, dont les statuts sont approuvés par l’Empereur le 22 février 1855.

La Compagnie Générale des Omnibus (C.G.O) créa dès 1856 un réseau homogène de 25 lignes  chacune identifiée par une lettre de l’alphabet.

La voiture de 24 places avec impériale est adoptée et des 1860 la C.G.O dispose d’environ 500 omnibus et 7.000 chevaux.

La C.G.O devient de plus en plus importante et comptera à la fin du XIXème siècle 55 dépôts comptant 1800 voitures pour plus de  12.000 chevaux.

La race Percheronne sera la plus utilisée, comptant sur la force et la vélocité de ces chevaux, chaque cheval fera en moyenne 16 km par jour pour 4 heures de service.

En moyenne les chevaux seront renouvelés après 5 années de durs et loyaux services rendus à la compagnie, les omnibus à chevaux s’arrêteront d’être en service à Paris un peu avant le début de la première guerre mondiale de 1914.

¤

Tout Savoir sur l’histoire des omnibus et l’histoire de Paris sur le site:

 » le piéton de Paris »

Share Button

Paris Vécu – Livraison par un grand magasin

Paris Vécu - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Paris Vécu – Livraison par un grand magasin ( N° 60)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  circulé à découvert le 09/10/1908

§

Magnifique  attelage qui sert de livreur pour un grand magasin !

Paris a changé, la reconfiguration des avenues de Paris par Haussman a fait de Paris une ville plus moderne et plus bourgeoise.

De nouvelles architectures avec de grands espaces ouverts au public on vu le jour pour faire du commerce à grande échelle.

Un des tout premiers grands magasins de Paris est certainement Le Petit Saint-Thomas en 1850 situé au 35 rue du Bac

et ensuite Le Bon Marché crée en 1852 par Aristide Boucicaut rue de Sèvres.

Viendront ensuite Le B.H.V (le Bazar de l’Hôtel de Ville) vers 1856 rue de Rivoli dans le 4ème arrondissement.

Le Printemps Haussmann en 1865 dans le quartier St-Lazare

Les Galeries Lafayette verra le jour en 1893 au 40 bd Haussmann dans le 9ème arrondissement.

La Samaritaine sera fondée vers 1900 par Ernest Cognacq dans le 1er arrondissement de Paris.

Mais la question du jour est :

‘’De quel grand magasin est parti  l’attelage de livraison ‘’

Si vous avez la réponse, laisser moi un commentaire !

Share Button