Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne
Dos séparé – circulé à découvert en 1910
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Notre Manufacture occupe une surface couverte de 40.000 mètres carrés et emploie prés de 3.000 ouvriers ou employés .
C’est un véritable palais du travail,installé d’après les méthodes les plus modernes ,ou tout a été prévu pour faire vite ,bien et avec agrément
une visite dans nos ateliers est la plus utile leçon qui se puisse donner .
Nos clients ainsi que les voyageurs et Touristes de passage à saint-Étienne sont invités à nous rendre visite; nous leur réservons le meilleur accueil.
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Le verso de la carte est intéressant et nous montre le suivi apporté auprès des clients après avoir passé une commande à la manufacture !
(Verso) – Manufacture Française d’Armes et Cycles de Saint-Étienne
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On se rappelle tous de la manufacture d’armes et cycles de St Étienne
Mais on oublie son fondateur Étienne MIMARD (1862-1944) :
En 1885, avec le stéphanois Pierre Blachon, Ils reprennent, l’idée d’un « tarif album », catalogue présentant les produits de l’entreprise. Ils transforment aussi une petite brochure, Le Moniteur du tir et de la chasse, en une revue, à grand tirage, Le Chasseur français, destinée à un public bien ciblé. Ils donnent le nom « La Manufacture d’armes et cycles de St Etienne » à leur entreprise.
Il diversifie sa production en lançant la marque de bicyclette L’Hirondelle, avec un modèle, La Superbe, qui a, en ces débuts de la petite reine est un succès immédiat. Il fabrique aussi des machines à coudre sous la marque Omnia.
Dans les années 1930, 80 000 armes sortent des ateliers de la Manufacture et 30000 machines à coudre.
La légende rapporte qu’il s’est fait enterrer debout face à son entreprise. Par son testament, ce patron, figure typique des entrepreneurs du XIXe siècle attachés à la ville de leur réussite industrielle, laisse la moitié de ses actions à la ville de St Étienne pour qu’elle œuvre dans le domaine de la formation professionnelle.
Après sa mort en 1944, la Manufacture, devenue Manufrance, connaît encore de belles années jusqu’à la crise des années 1970, crise dont elle ne relève pas malgré les efforts de quelques repreneurs.
Chapeau monsieur MIMARD.
Source :Bruno Benoît pour le Grand Lyon