Le dernier portrait de René Valet de la bande à Bonnot

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Le dernier portrait de Valet 
éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley) 
Dos séparé – circulé à découvert en 1912
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André René Valet, fréquente les milieux Arnarchistes de la région parisienne, il rencontrera les futurs membres de la bande à Jules Bonnot et participera à plusieurs attaques de banques. Le 15 mai 1912 il sera abattu après 9 heures de lutte acharnée et l’assaut final de la police du pavillon où il s’était réfugié avec son ami et compère Octave Garnier.

Voici l’acte de décès de Valet, tel qu’il a été transcrit sur le registre de la mairie de Nogent-sur-Marne :

N° 85 Décès. — André-René Valet, 15 mai 1912
Du jeudi seize mai mil neuf cent douze, A dix heures du matin. Acte de décès de André-René Valet, âgé de vingt et un ans, mécanicien, demeurant à Nogent-sur-Marne, rue du Viaduc, numéro neuf, où il est décédé hier, vers deux heure et demie du matin. Né à Verdun (Meuse) le vingt-sept mai 1890
Fils de l’éon-Jean-Baptiste Valet et de Marie-Thérese Hamaide, son épouse. Célibataire. Dressé par nous, Désiré Tierce, adjoint au maire, remplissant par délégation spéciale les fonctions d’officier de l’état civil de la commune de Nogent-sur-Marne (Seine), après nous être assuré du décès sur la déclaration a nous faite par Louis Gourdel. âgé de trente-neuf ans, commissaire de police, demeurant à Joinville-le-Pont, 23 rue de Paris, , et de Pierre Lantuéjoul, âgé de quarante-trois ans, inspecteur, demeurant a Joinville, au 9 quai de Marne. Lesquels ont signé avec nous après lecture.
Signe : Gourdel, Lantuéjoul, D. Tierce.

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Villiers-le-Bel – La Mairie et les écoles avant 1914

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11 – Villiers-le-Bel
La Mairie et les écoles
éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley )
Dos séparé – circulé à découvert en 1914
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Villiers-le Bel en 1911 est encore qu’une petite ville bien paisible de 1718 habitants administrée par le Maire Monsieur Boursier.

Située à 28 kilomètres de Pontoise et 15 kilomètres de Paris le tramway à vapeur est en service reliant la station de Villiers-le-Bel à la localité.

Les enfants sur cette photo profitent de la présence du photographe pour monter sur les grilles, chose interdite à l’époque devant les professeurs… bien des années plus tard d’autres enfants arracheront des grilles devant d’autres photographes…. mais ça c’est une autre histoire d’une époque qui  m’intéresse malheureusement de moins en moins..!  

 

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Cie du Gaz de Paris – Rue Félicien David – La crue de la Seine

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Crue de la Seine – Paris – Rue

Paris – Rue Félicien David

éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – non circulé

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Presque tout a déjà été dit sur la crue de 1910 à Paris, alors aujourd’hui attardons-nous sur le tombereau de la compagnie du Gaz et surtout de cette compagnie en 1900.

Pour commencer un petit rappel , c’est en 1791 que Philippe Lebon fait ses premières recherches sur le Gaz d’éclairage extrait du bois, en 1792 en Angleterre  Murdoch l’extrait de la Houille.
En 1818, une Usine à gaz modèle, construite par la Compagnie « De Chabrol », éclaire l’Hôpital St-Louis, en 1820 une autre éclaire le Palais du Luxembourg et l’Odéon.

Diverses Compagnies se fondent à Paris pour fusionner en 1855 sous le nom de ‘Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz’.
En 1900 le siège de la Compagnie se trouve au 6 Rue Condorcet, cette société anonyme est constituée suivant les statuts dressés par Mr Mocquard, notaire à Paris le 19 Décembre I855 et approuvée par décret du 22 du même mois.

Elle provient de la fusion des anciennes Sociétés constituées pour l’éclairage au gaz de la Ville de Paris, la Société ayant obtenu pour 50 ans  le privilège de l’éclairage et du Chauffage par le gaz de la Ville de Paris et d’une partie de la banlieue, partageant avec la Ville la moitié des bénéfices réalisés .

Il est prévu que la Compagnie du Gaz fournit le Gaz aux particuliers à Paris, moyennant o fr. 30 le mètre cube, et à différents prix en certaines localités de la banlieue.

La Compagnie Parisienne d’Éclairage et de Chauffage par le Gaz est tenue de fournir le gaz, à Paris, et dans les localités où il existe des conduites, à tout consommateur qui aura contracté un abonnement de 3 mois au moins et qui se sera conformé aux dispositions des règlements concernant la pose des appareils.
Aucun abonnement ne pouvait être refusé mais la Compagnie avait le droit d’exiger que le payement se fasse par mois, et d’avance.
L’abonné prenait livraison du gaz au moyen d’un branchement sur la conduite principale de ce branchement, les travaux et fournitures relatifs à l’appareil extérieur et intérieur étaient à la charge de l’abonné.
Le tuyau d’embranchement et le robinet extérieur destiné à mettre le gaz en communication avec les appareils intérieurs étaient fournis, posés et entretenus par la Compagnie aux frais de l’abonné, aux prix fixés par la police d’ abonnement.

Voici quelques précautions  et conseils que donnait la compagnie du Gaz à ses abonnés : Les lieux éclairés ou chauffés devaient être ventilés avec soin, même lorsque la consommation était interrompue , il devait être pratiqué à la partie supérieure du local des ouvertures appelées ventilateurs, par où le gaz pouvait s’échapper en cas de fuite ou de non-combustion. Il était aussi recommandé de graisser de temps à autre les robinets.

Pour allumer le Gaz, ouvrir d’abord le robinet principal et présenter successivement la lumière à l’orifice de chaque bec au moment de l’ouverture de son robinet.
Pour éteindre le Gaz, fermer d’abord chacun des brûleurs et ensuite le robinet principal.
Dès qu’une odeur de gaz faisait supposer une fuite, ouvrir les portes et les croisées pour faire courant d’air, fermer les robinets et s’abstenir de rechercher soi-même la fuite avec de la lumière, aviser ensuite le Directeur du Service municipal, le Constructeur de l’appareil et la Compagnie.
Au cas où une fuite aurait été enflammée, poser dessus un linge imbibé d’eau et fermer le robinet.
Ces recommandations sont toujours valables 100 ans après.

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La Vie au Champs – Picorée du Matin

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La Vie au Champs-Picorée du Matin – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

La Vie au Champs-Picorée du Matin 

éditeur ELD ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – circulé sous enveloppe en 1917

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À l’heure on l’on prend des chevaux pour des vaches, j’aime bien repenser qu’il existait dans les fermes de nos campagnes des animaux en pleine liberté.

Bien sûr ces genres de scènes existent toujours, mais elles deviennent de plus en plus rares … je me rappelle encore de ce petit village du Morvan où les canards, poules, oies, pintades et dindons se promenaient dans la seule et unique rue du village.

Les années ont passé et les agriculteurs se sont fait de plus en plus rares et beaucoup de maisons se sont vendues à des gens de la ville qui trouvaient que ces animaux en pleine liberté étaient tellement pittoresques.

Petit à petit ces braves gens de la ville ont fait pousser du gazon et les clôtures se sont mises en place, mais les animaux en liberté que l’on trouvait si pittoresques devenaient moins amusants car les fientes de ces gallinacés sur le gazon ou sur les capots de leur voiture faisait désordre.

Alors petit à petit les derniers agriculteurs ont rentré leurs poules et canards chez eux, bien protégés derrière des grillages, et maintenant quand je me promène dans cette rue…plus aucune fiente par terre …mais plus d’animaux non plus … alors quand mes petits-enfants me demandent de voir les poules et les canards on va les voir derrière leurs grillages. 

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Carte Postale – Rue de Bièvre – Inondation le 30 Janvier 1909

05arrt – Rue de Bièvre – Inondation le 30 janvier 1909 – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Crue de la Seine

Paris – Rue de Bièvre  – le 30 Janvier 1909

éditeur ELD  ( Ernest Louis le Deley )

Dos séparé – Non circulé

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Et non l’éditeur Ernest Louis le Deley n’était pas un visionnaire en datant cette carte postale du 30 janvier 1909.

Il s’agit simplement d’une erreur d’imprimerie, comme il en existait beaucoup à l’époque.

Nous sommes bien en pleine crue de la Seine mais le 30 janvier 1910, car c’est entre le 20 et le 28 janvier 1910 que la crue sera exceptionnelle provoquant l’inondation de Paris, atteignant le 28 janvier 1910 le niveau d’eau maximum …la hauteur sera de 8,62 mètres et il faudra attendre encore plus d’un mois avant de voir la décrue.

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