CPA -les P’tits métiers de Paris – Sur les berges-Chargement

p’tits métiers de Paris – sur les berges – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

Sur les berges – Chargement

VP .Paris N° 67 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Superbes attelages de la société de travaux publics « Conchon » installée en 1909 au 12 rue des prairies dans le 20éme arrondissement de Paris.

Ne vous inquiétez pas nous sommes bien sur les berges de la Seine, même si le paysage en arrière plan des attelages est assez bizarre avec ces drôles de petits châteaux surmontés de leurs tours .

Et bien se sont tout simplement les Pavillons nationaux construits pour l’exposition universelle de 1900. 

Je n’ai pas trouvé trace de la photo originale de Eugène Atget sur toutes les photos disponibles sur le site Gallica
de cette carte postale .

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Voici une photo des quais de la seine vers 1900 avec les pavillons nationaux ,étonnant… non !

Berges de la Seine en 1900 avec les pavillons nationaux

*La grande histoire des berges de Seine*

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Les P’tits métiers de Paris – Le marchand de marrons

p'tits métier Marchand de marrons -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

3717  –  Marchand de marrons – Chauds ,chauds les marrons

VP .Paris N° 13 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Après un petit tour en Normandie, revenons à notre série des P’tits métiers de Paris de l’éditeur V.Porcher.

Aujourd’hui regardons ce Marchand de marrons,  je me rappelle qu’ il n’y a pas encore si longtemps (une vingtaine d’années ) j’achetais des marrons à un marchand qui se trouvait devant la station de métro des Invalides.

Et si je remonte encore les aiguilles du temps de 20 ans,je me rappelle encore mieux du marchand de marrons qui était tous les hivers au métro Voltaire .

Pas de fioritures à l’époque pour emballer les marrons ,un simple cornet de papier journal suffisait !

Juste deux ou trois détails qui reviennent à ma mémoire sur ce marchand de marrons, ses mains gercées et noires de charbon de bois et son pouce tailladé par la lame de son couteau qui lui servait à entailler le marron.

Chauds ,chauds les marrons !

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je vous ai parlé des photos de Eugène Atget qui ont servi à l’éditeur Porcher pour faire cette série et le fait qu’elles ont été recadrées pour le format carte postale.

Et bien voici le cliché en entier du marchand de marrons de Eugène Atget

Marchand-de-marron-photo Atget

Et sur le site : Gallica  : toutes les autres photos de cette série assez fantastique.

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Carte Postale – Les P’tits métiers de Paris – Sous la Baraque

p'tits métier Sous la baraque -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

Sous la baraque -Primeurs et légumes secs

VP .Paris N° 26 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Septième jour avec les P’tits métiers de Paris ,encore trois cartes postales avec cette série de clichés de Atget Eugène et ma série sera malheureusement terminée .

Quasiment aucune animation sur cette carte ,en agrandissant la carte (clic sur l’image) on devine une femme se tenant debout à l’intérieur de la baraque.

Difficile aussi de donner un nom à tous ces légumes et autres denrées posées sur le trottoir ,ce qui est bien dommage car les prix sont quant à eux bien visibles .

j’ai retrouvé quelques prix des années 1900 et des salaires de la même époque ,ce qui nous donne une petite idée « toute relative » du pouvoir d’achat des français de l’époque.

Le salaire moyen d’un ouvrier est d’environ 4 à 7 francs par jour selon les professions , les employés d’usine sont moins bien payés avec des salaires de 3 à 5 francs par jour , la femme dans la même usine est payée quasiment la moitié avec des salaires de 1,50 à 3 Francs.

Le salaire d’un facteur « urbain » est d’environ de 100 francs par mois et le timbre coûte 10 centimes. 

Quelques exemples de prix de cette époque  , le kilo de pain est à 30 centimes, le litre de vin ordinaire à 10 centimes , un quotidien national à 10 centimes , la douzaine d’œufs à 1 franc , le kilo de beurre à 3 francs et pour les vendeurs de cartes postales de l’époque l’éditeur ‘Bergeret’ vend au prix de gros 1000 cartes postales pour le prix de 40 francs . 

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les P’tits métiers de Paris -Sur les quais-L’heure de la sieste

 

p'tits métier l'heure de la sieste -Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

les P’tits métiers de Paris

3670  –  Sur les quais – L’heure de la sieste

VP .Paris N° 49 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Encore une fois cette carte sans être rarissime est quand même peu courante ,le cliché de Atget Eugène a servi à porcher à éditer cette carte postale.

Cette carte me fait penser à la carte de la série Paris vécu :  « Sortie d’église -Mendiants » ,une carte très sombre qui n’est certainement pas la plus belle de cette série mais qui pourtant est l’une des plus recherchées et l’une des plus chères de cette série.

Pour comprendre en quelques phrases le phénomène des cartes rares où des Top cartes , replongeons nous il y à 100 ans où les vendeurs de cartes postales avaient le choix d’acheter les cartes qui leur plaisaient et surtout qui se vendaient le mieux.

Bien sûr à Paris  les cartes de  la tour Eiffel se sont vendues et se vendent encore par milliers voir millions ,ce qui fait qu’une carte de la tour Eiffel à généralement très peu de valeur « euros ».

 * Sauf bien sur il y a toujours une exception à la règle avec les cartes de la tour Eiffel * Libonis de 1889*  

Donc « généralement » plus une carte a été éditée et moins on a de chance d’avoir une carte rare et de valeur (en euros bien sur), une carte postale d’un petit village de 80 habitants sera obligatoirement plus rare que la cathédrale de Chartres .

Et si en plus cette petite carte du petit village de 80 habitants est avec un attelage de chiens , alors c’est très souvent ce que l’on appelle une « Top carte ».

Bien sùr ,tout ceci n’est pas une vérité absolue et je vois trop souvent des vendeurs occasionnels de cartes postales sur des vides greniers prendre des références cartophile qui vont à l’encontre de la vérité.

Juste deux exemples parmi des centaines pour ces personnes qui annoncent des prix à tomber à la renverse , non ce n’est pas toujours vrai qu’une carte avec  plein de personnages vaut plus chère que la vue panoramique d’un village , non se n’est pas toujours vrai qu’un gros plan d’une personne en tenue folklorique vaut plus chère qu’une carte d’un petit ruisseau etc etc etc .

Voila c’était mon petit coup de gueule pour demander aux vendeurs sur les vides greniers d’arrêter de prendre en référence et d’annoncer les prix de certains « soit disant Pro » qui essayent de vendre des cartes sur des sites très connus d’enchères sur le net .

J’ai bien dit « essayent  » car la plupart du temps ces cartes ne sont jamais vendues et si vous voulez savoir réellement ce que vaut une carte, regardez plutôt les ventes déjà conclues pour voir réellement ce qu’un collectionneur a bien voulu payer pour acquérir une carte !

Terminé , les cartes Tout Paris annoncées à 50 euros quand la vraie valeur est de 10 euros  maximum !!



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Carte Postale -Les P’tits Métiers de Paris -Plaisir des enfants

p'tits métier Bazar en plein vent-Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Les p’tits métiers de Paris

3758  –  Bazar en plein vent – Plaisir des petits enfants

 VP .Paris N° 31 (éditeur V.Porcher)

Dos séparé -non circulé

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Voici  un Bazar de jouets et de confiseries que de nombreux enfants de 1900 ont dù regarder avec envie.

Même si, en 1900 le jouet s’est démocratisé avec la révolution industrielle et l’idée de ‘Séraphin Fernant Martin’ de fabriquer des jouets en tôle peinte.

il restait toujours des familles Parisiennes qui ne pouvaient pas se permettre d’acheter des jouets à leurs enfants.

Et pourtant ces petits jouets en tôle peinte animés par un petit mécanisme à ressort tant recherchés aujourd’hui par de nombreux collectionneurs n’étaient vendus que quelques sous sur ce genre d’étalage ou directement sur les trottoirs par des camelots.

Sans pouvoir vraiment localiser cette carte ,je pense que ce type de bazar fait pour les enfants était installé dans les chics quartiers de Paris et principalement dans les jardins publics où les bonnes et nounous promenaient les enfants de la petite bourgeoisie Parisienne. 

En regardant cette carte postale , je revois la scène du film les misérables avec Harry Baur dans le rôle de jean Valjean et les grands yeux émerveillés de la petite fille qui jouait le rôle de Cosette en regardant les belles et grandes poupées de porcelaine.

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