Carte Postale de Malakoff – la Crèche municipale en 1907

Malakoff la crèche en 1907-Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Malakoff – Crèche Municipale

éditeur – A. Droulon

Dos séparé -non circulé

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Voici comment fonctionnait généralement une crèche dans les années 1900.

Les Crèches avaient pour but de veiller pendant le jour les enfants de 15 jours à 3 ans dont la mère travaillait au dehors et se conduisait bien.!

Elles se composaient ordinairement de 2 salles, l’une réservée aux tout petits qui reposaient durant plusieurs heures dans leur barcelonnette, l’autre aux enfants plus âgés.

Ouvertes généralement de 6h. 1/2 du matin à 7 h du soirs, mais dans les quartiers excentriques les ouvrières pouvaient reprendre leurs enfants jusqu’à 8 h du soir.
Les enfants étaient admis sur le vu d’un bulletin délivré par un Administrateur ou par un médecin.
Les parents des enfants payaient 0 fr 20 centimes par jour et 0 fr 30 centimes pour 2 ou plusieurs enfants.

« Voici le menu type de la crèche à cette époque « 

 Lait à 7 h. du matin. Panade ou biberon de lait stérilisé à 10 h.
Collation à 2 h., composée de soupe au lait ou de tapioca.
A 5 h., dîner d’une soupe grasse de pot-au-feu.

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100 ans après avec une image GoogleMaps

la Crèche existe toujours, elle est aujourd’hui une Crèche collective toujours située 11 Avenue du Président Wilson à Malakoff.

100 ans après la crèche de Malakoff


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Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, 5 rue Ernest Lefèvre

Tout Paris Maison ouvrière - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Tout Paris 

1591 – Porte Monumentale de la Maison Ouvrière, rue Ernest Lefèvre (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – non circulé

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Dans les années 1900  de nombreuses sociétés immobilières se spécialisent dans le logement populaire.

Auguste Labussière fut l’un des nombreux architectes qui se spécialisa dans ce type de bâtiments  de logements sociaux que l’on appelaient les  H. B. M. (habitations à bon marché).

Les mêmes logements sociaux deviendront nos ‘fameux’ HLM (Habitation à Loyer Modéré) en 1950.

En ce qui concerne cette maison ouvrière du 5 rue Ernest lefèvre (construction en 1905)

Elle se compose de 176 logements regroupés dans trois grands corps de bâtiments construits autour d’une cour fermée.

Vous remarquerez au dessus de cette porte monumentale, un bas relief du sculpteur  Garnier représentant une femme le bras tendu vers une famille d’ouvriers .

Cet emblème devait symboliquement faire ressentir tout le bien être et toute la tranquillité que l’on devait trouver à vivre dans ces habitations à bon marché ( H.B. M.)

je ne sais pas si en 1950 un emblème de fraternité ou de tranquillité a été inventé pour les H.L.M !!

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Tout Paris – Église St Germain de Charonne

Tout Paris – Saint Germain de Charonne – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

 Tout Paris – N° 339

Église St Germain de Charonne

Place St-Blaise (XXe arrt)

Collection Fleury

Dos séparé – circulé à découvert en 1905

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 Jusqu’à son annexion à la ville de Paris sous le Second Empire, le village de Charonne, loin du bruit et de l’agitation de la capitale, demeure un bourg campagnard que décrit Jean-Jacques Rousseau dans Les rêveries du promeneur solitaire.

Saint-Germain-de-Charonne se trouve au coeur de cet ancien village. D’après une légende, un oratoire aurait été bâti en mémoire du passage en cette localité, de Saint Germain, évêque d’Auxerre, dont il reçoit le nom. Sur son ancien emplacement s’élève l’actuelle église qui allie quelques vestiges du XIIe siècle (gros piliers de la tour) à une architecture des XVe-XVIIe siècles, fruit des remaniements successifs effectués, pour l’essentiel, en vue de parer aux exigences du culte ou de faire disparaître les traces des incendies auxquels elle est en proie à diverses époques.

C’est à partir de cette église que s’est développée l’urbanisation du village. Situé légèrement en hauteur, sur la pente d’un coteau, l’édifice, auquel on accède après trente et une marches, a constitué un véritable pôle d’attraction par son rôle de belvédère du village.

La rue Saint-Blaise, lui faisant face, en était la voie principale. Encore aujourd’hui, le promeneur qui remonte cette « grand’- rue » d’alors a l’impression saisissante de se trouver dans un petit village, auquel la menace des hautes tours voisines donne un charme un peu nostalgique.

Saint-Germain-de-Charonne est, en outre, l’unique église parisienne, avec Saint-Pierre-de-Montmartre, à encore posséder son petit cimetière paroissial. Ce type de nécropole est en effet interdit à Paris pour des raisons d’hygiène par un arrêté préfectoral daté du 2 ventôse an IX.

Sa présence contribue à accentuer le caractère pittoresque du site. Aussi, malgré les nombreuses transformations subies au cours des siècles et en dépit de l’urbanisation croissante du secteur, l’édifice garde-t-il, en raison de sa protection comme Monument Historique, quelque chose de l’église villageoise qu’il a été au milieu des vignes.

De plus, l’une des mémorables scènes du film Les tontons flingueurs (Georges Lautner, 1963), a été tourné dans ce lieu.

Source et texte : 
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Carte postale de Braisnes – Grande rue – un attelage

Braisnes grande rue - un attelage - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Braisnes ( Oise)  – Grande rue

éditeur Bourson ,Compiègne

dos séparé – non circulé

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Braisnes sur Aronde en 1910, petit village de 94 habitants administré par Monsieur le maire : Édouard Dubloc..

Pas grand monde à citer aujourd’hui sur cette petite ville située à 9 kilomètres de Compiègne et à 3 kilomètres de Monchy-Humières.

L’aubergiste qui fait aussi épicerie est Monsieur Derville (A) et l’extracteur de tourbe est Monsieur Picard.

Mais revenons sur cette carte postale bien sympathique ou le groupe de personnages et l’attelage de bœuf auraient fait à eux seuls une très belle CPA.

   En voici un agrandissement qui le prouve !

Braisnes l'attelage - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Une petite vue avec google maps de Braisnes 100 ans après.

Braisnes 100 ans aprés

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Carte Postale Ancienne – Solignac La poste et la Pharmacie

Solignac – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Solignac – Postes et Pharmacie

Collection Faucher -Louis

Dos séparé -circulé à découvert en 1935

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La ville de Solignac est située à  13 km de Limoges dans le département de la Haute Vienne dans la région du Limousin, les habitants s’appellent les Solignacois et Solignacoises.

Le maire actuel de la ville et des 1497 habitants est madame Yvette AUBISSE, à titre indicatif en 1901 et 1911 le maire était Monsieur Lemaigre-Dubreuil (G).

Un petit plus avec le  nom du pharmacien en 1935 (date à laquelle cette carte postale a circulé )  : Monsieur Limousin

Mais revenons à cette carte postale, Le cliché de cette carte postale a été pris sur la place du champ de foire, en gros plan la pharmacie et à droite le bâtiment des Postes Télégraphes et téléphones.

Mais le plus intéressent est au beau milieu du cliché, en regardant de plus près ou en cliquant sur l’image on distingue des enfants posant pour le photographe.

Il m’a fallu la loupe et ensuite le compte fils pour m’apercevoir que ces gamins étaient costumés, j’ai agrandi cette partie d’image pour voir au mieux les déguisements.

les voici:

Ville de Solignac détail des enfants costumés

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Une petite vue google maps 100 ans après de la place, de la pharmacie et de la poste toujours en place 

ville-de-Solignac-100-ans-apres

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