Entrée de Saint-Chéron – Route de Dourdan
édition Dufour – Hôtel du Chemin de fer
Dos séparé – non circulé
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Même si les inondations de 1910 ont été montrées des milliers de fois sur des cartes postales, il arrive quand même que des cartes retiennent notre attention et c’est les cas de cette CPA. La rue Pasteur est inondée mais le service du chemin de fer fonctionne quand même. L’éditeur de cette carte postale est Paul Allorge, ce nom est bien sûr très connu des cartophiles et particulièrement des Essonniens. C’est le 22 novembre 1858 que naît à Montlhéry Paul Émile Allorge. Pensionnaire à l’institution Prou de Montlhéry, il poursuit ses études secondaires à Versailles, avant de rentrer à l’École des Beaux-Arts de Paris. Architecte à Montlhéry et diplômé par le gouvernement il sera Passionné par sa région il sera l’auteur de très nombreux travaux d’érudition sur Montlhéry et sur divers autres villes Essonniennes. Paul Allorge décèdera en 1918 dans sa soixantième année.
Pas toujours facile de savoir exactement dans quel département on doit classer une ville. À l’époque ou cette carte a été éditée, les 239 habitants Euréliens et Euréliennes de Dommerville étaient administrés par le maire Monsieur Sellerin. Dommerville à cette époque était encore située dans le département d’Eure-et-Loir et ce n’est quand 1974 que cette petite ville sera réunie à celle d’Angerville et deviendra une ville du département de l’Essonne. En 1910 la ville de Dommerville compte de nombreux agriculteurs, en voici les noms : Dosne (Vve) Houdy ( Ch); Menault (C); Pavard ( L) et Taillandier. À noter que la fabrique de briques est dirigée par Monsieur Doret.
C’est le genre de cartes postales illustrées que tous cartophiles même régionalistes ont dans leur collection de leurs villes préférées. Bien sur selon la grandeur de la ville concernée la carte a plus ou moins de valeur (marchande). Personnellement je n’ai pas souvent vu cette carte de Juvisy en vente, sans être rare cette carte est quand même peu courante.
Nous sommes devant la « maison du cadran solaire » située au 26 rue d’Estienne d’Orves. La maison remonterait au début du XVII siècle. Cette maison aurait appartenu successivement aux abbés de Saint-Germain, et ensuite à Louis de Longueil (écuyer gentilhomme de la vénerie du roi) . En 1786 la cour est plus vaste et ne compte aucun bâtiment côté rue. Le cadran solaire que l’on voit sur la carte postale porte la date de 1867. Sur le cadran une devise en latin qui incitait à user du temps présent et à songer à sa fin. La lucarne et sa poulie que l’on voit au-dessus du cadran sera retirée pour faire place à une petite lucarne et des velux