Ferme Boër-Afrique du Sud – l’exposition de Paris en 1900

 

Ferme Boër-Afrique du Sud-de l'exposition Universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Paris – Exposition de 1900  – 6. Ferme Boër

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert en septembre 1904

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De tous les palais de l’Exposition de 1900 un des premiers terminés a été le palais Sud-Africain, les charpentes ont été dressées dès le premier jour sur des plans qui étaient arrêtés d’avance, de sorte que le temps gagné a été maintenu jusqu’au bout.

L’ensemble des constructions du Transvaal au Trocadéro se composait d’un palais officiel, de deux pavillons pour le traitement de l’or, d’une forme Boër et d’un chariot tel que les anciens Hollandais nomades en employaient lors de leur arrivée en Afrique.

Ce pavillon a été élevé à l’intersection de l’avenue d’Iéna et d’une allée qui conduit aux parties supérieures du Trocadéro, il avait pour objet de parler des résultats obtenus par les populations Boërs.

On y montrait aussi une reconstitution parfaite de l’exploitation minière au Transvaal à cet effet on a fait venir du minerai brut en quantité suffisante pour garnir les parois d’une mine souterraine, ou l’on assistait à un simulacre de l’extraction suivant les procédés employés dans ce pays.

le public se rendait compte du travail, il voyait ensuite toutes les transformations que subit le métal précieux depuis son état natif, en minerai, jusqu’à son état final, la fabrication des bijoux et la frappe de la monnaie.

La ferme Boër était la reproduction textuelle d’une installation des paysans d’Afrique du Sud, trois chambres, une salle à manger et une cuisine constituaient toute la distribution du local.

Les pièces étaient meublées avec des objets venant en ligne droite de l’Afrique et, afin de rendre l’illusion plus complète, une famille Boër était venue faire l’installation elle-même,  vivant dans cet édicule pendant le temps de l’Exposition et contribuait ainsi à lui donner une couleur locale des plus vivantes.

Les premiers colons du Sud de l’Afrique étaient les Hollandais qui s’étaient expatriés pour chercher fortune sous un ciel plus propice. De nature, ils étaient très nomades aussi se passa-t-il de longues années avant que les villes fussent régulièrement construites les Boërs édifiaient peu de maisons, ils vivaient dans des voitures qui, sortes de roulottes, les emportaient dans toutes les directions, suivant les besoins variés qui se présentaient, c’est un de ces chariots qu’on a voulu nous faire voir au Trocadéro, il rappelle l’histoire de l’origine du Transvaal riche et civilisé que nous connaissons aujourd’hui.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville édition Maison Masson et Cie
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Champagne Mercier – La Passerelle de l’Alma en 1900

 La passerelle de l'Alma - exposition Universelle de 1900 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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36  .  Paris – Exposition universelle de 1900 –  La Passerelle de l’Alma

éditeur Massias

Dos simple – Non circulé -publicité pour le Champagne MERCIER

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Cette carte postale est une carte avec un verso qui a servi de support publicitaire au célèbre « Champagne Mercier »

Pendant toute la durée de l’exposition universelle de 1900, ll fallait trouver une solution qui permettait aux visiteurs de traverser la Seine entre les ponts d’Iéna et Alexandre, sans emprunter les ponts existants, ceux-ci devant continuer leur service au public de la rue.

C’est pour cela que l’on a construit trois passerelles, ou mieux trois ponts nouveaux sur la Seine. Ceux-ci, en effet, malgré leur caractère provisoire, ont été établis comme s’ils devaient durer longtemps.

Deux des passerelles ont été faites contre les ponts des Invalides et de l’Alma et se trouvaient tournées l’une vers l’autre, la passerelle des Invalides étant en aval du pont du même nom, et la passerelle de l’Alma étant en amont du pont de l’Alma.

Les passerelles sur la Seine avaient 8 mètres de largeur et se trouvaient divisées en deux dans le sens de la longueur, de façon à séparer les deux courants de foule qui traversaient la Seine ; Les personnes allant dans un sens ne se rencontraient pas avec celles qui allaient dans l’autre, toutefois pour ne pas obliger des visiteurs qui s’étaient engagés dans une voie, à aller jusqu’au bout de la passerelle pour revenir ensuite sur leurs pas, si tel est leur désir, on a eu soin de ménager sur la barrière de séparation, des ouvertures par où le public pouvait passer pour prendre la direction opposée.

Vous remarquerez que tout était prévu pour manger et se désaltérer avant la traversée de la passerelle, et oui des kiosques avaient été placés à l’entrée des passerelles et servaient de buffet bar … en l’occurrence ici c’était le kiosque « Virgile Jacquet' » N° 67.

Source: Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville 
édition Maison Masson et Cie
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Palais de l’électricité – de l’ exposition universelle de 1900

Palais de l’électricité - exposition universelle de 1900Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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Exposition universelle de 1900 –  Palais de l’électricité – Château-d’eau

éditeur Massias

Dos simple – circulé à découvert le 31 décembre 1900

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Le plus grand, le plus mouvementé, il était celui qui attirait en premier les regards des visiteurs..!
L’œuvre de l’architecte Eugène Hénard à été certainement un des plus beau palais de l’Exposition universelle de 1900, il était situé à l’extrémité de l’esplanade du Champ de Mars, en face de la tour Eiffel.

Champ-de-Mars le centre de l’Exposition c’est de ce côté que se portait la foule curieuse, et l’on se souvient encore des agglomérations qui s’y sont produites; toutes les autres zones, c’est-à-dire le Trocadéro, les quais et l’Esplanade, n’avaient qu’une importance de second ordre. Aujourd’hui, il n’en est plus de même, la Tour de 300 mètres est trop connue pour avoir le même prestige qu’il y a dix ans et, d’autre part, la nouveauté du palais des Champs-Élysées et du pont Alexandre III attirent naturellement de leur côté un intérêt principal du public.

Pourtant, afin de rétablir, autant que possible, l’équilibre de la densité moyenne de la foule, on n’a pas hésité à donner aux palais du Champ-de-Mars une splendeur exceptionnelle et à réunir dans ses jardins une série de constructions et d’attractions toutes plus gaies, plus colorées et plus intéressantes les unes que les autres.

Ainsi qu’on peut le voir sur le plan qui accompagne ces lignes, l’idée d’ensemble qui a présidé à l’élaboration des divers palais, a été de ménager un vaste jardin au milieu des palais qui doivent l’entourer. De tous ces palais, le plus grand, le plus mouvementé, celui qui attire le premier les regards des visiteurs est le Château d’Eau accolé au palais de l’Électricité qui tient tout le fond du décor et constitue l’élément principal de cet immense tableau d’ensemble des constructions du Champ-de-Mars; cette pièce importante se compose de deux parties, l’une forme la façade du palais de l’Électricité, elle est un grand rideau de dentelle aérienne qui se trouve placé derrière la massive architecture du Château d’Eau ce dernier monument, qui est tout entier en décoration, puisqu’il ne recouvre aucune salle, forme une niche de 20 mètres d’ouverture, contenant une large vasque d’où s’étend une immense nappe d’eau colorée.

A sa base, un vaste bassin, placé entre deux talus conduisant au premier étage des palais adjacents, reçoit le liquide et est lui-même orné de jets d’eau divers, de statues et de plantes aquatiques. A droite et à gauche de ce motif central, nous voyons les deux séries de palais: ceux-ci se composent de trois unités de chaque côté. Elles ont chacune une architecture spéciale et un caractère indépendant, toutefois les galeries intérieures sont disposées de façon à se continuer les unes des autres; la répartition de celles-ci a été établie pour qu’un visiteur qui s’est engagé dans un palais à une extrémité puisse parcourir toute la file des monuments sans sortir de la même galerie; cette disposition est fort avantageuse pour le classement des produits et pour l’installation des différents groupes se rapportant aux diverses sortes d’objets exposés

 
 texte du livre : Les travaux de l’Exposition de 1900 de A.Da.Cunha /préface Henri de parville /édition Maison Masson et Cie

 

 

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Exposition de 1900 – Palais de l’Éducation – Alaska

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Exposition de 1900 

Porche Central du Palais de l’Éducation 

Alaska

déposé 4177 – 09 – dos simple – circulé à découvert en 1903

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Cette CPA fait partie des dizaines de milliers de cartes postales éditées pour l’exposition universelle de Paris en 1900.

La carte postale à cette époque est encore à ses balbutiements et rien n’arrêtera son ascension, avec bien sûr des hauts et des bas selon les époques.

Petit détail amusant le dos de cette carte a servi de publicité au photographe Pierre Petit (122 rue lafayette Paris) chevalier de la légion d’Honneur, qui annonce  clairement …… qu’il opère lui-même !

Pierre Petit Photographe - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

De peur de payer plus cher que le tarif normal, l’expéditeur a rayé toute les mentions publicitaires  imprimées, ne laissant que l’adresse du destinataire

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Le Palais du Costume de l’exposition universelle de 1900 à Paris

le palais du Costume – Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le Palais du Costume

Baschet, édit

Dos simple -non circulé

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 Le Palais du Costume était l’un des nombreux palais ou pavillons construits pour la cinquième exposition universelle de 1900 organisée à Paris après celle de 1855, 1867,1878 et celle de 1889.

L’inauguration fut faite par le président Émile Loubet le 14 avril et ouvrira au public le 15 avril.

Après 212 jours d’ouverture et plus de 50 millions de visiteurs, elle se termine le 12 novembre,

Mais revenons à ce palais du Costume de l’architecte M. Marcel, d’une surface de plus de 2500m2  il était installé face à la tour Eiffel.

 Les Parisiens et visiteurs de l’époque pouvaient y voir 34 mises en scène façon  musée Grévin mais à une échelle beaucoup plus luxueuse retraçant toute l’histoire du costume de l’Antiquité au XX° siècle.

 Plus d’un million de visiteurs payant 1,50fr viendront admirer les costumes de Mr.Félix.

Les précisions sur ce tailleur sont bizarrement très minces et je n’ai rien trouvé de plus sur ce couturier sur des sites pourtant très bien documentés :

Voir ce Site : Exposition Universelle 

   Alors j’ai cherché sur mes bottins de 1900 et à cette époque un seul Félix tailleur pour dames était installé à Paris dans les beaux quartiers de paris :

FÉLIX. T. 245-79.. 15 Fg St-Honore » , alors peut être une piste ?

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