Paris Vécu – Aux Champs – Elysées – Guignol

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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées . – Guignol ( N° 18)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos séparé –  circulé à découvert le 4 mars 1904

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C’est vers 1800 dans un café de Lyon que l’on constate l’existence de ce drôle de personnage de Guignol.

Il est créé par Laurent Mourget tisseur de soie de son métier à Lyon, le nom de guignol viendrait des exclamations des touts premiers spectateurs s’écriant « c’est vraiment guignolant » et chacun prit l’habitude d’appeler Guignol ce petit personnage.


Dès 1818, la marionnette de Guignol arrive sur les Rond-Point des Champs-Elysées, c’est Pierre Guentleur qui installera le premier *castelet* fixe.

C’est en 1836 que Pierre Dumont, un marionnettiste lyonnais vient faire concurrence à Pierre Guentleur et s’installe lui aussi sur le Rond-Point.

Il y aura toujours une petite différence entre le Guignol parisien et lyonnais, portant la redingote verte à parements rouges c’est notre Guignol Parisien, toujours vêtu de brun c’est notre Guignol Lyonnais.

Guignol viendra s’installer à Paris dans bien d’autres endroits de la capitale, offrant à chaque fois le même  plaisir aux enfants de voir Guignol et ses compagnons, Gnafon, Mr Boulou , Madelonet et le  Gendarme.

Toutes ces marionnettes vivront toujours entre disputes et réconciliations, mais aux cris des enfants, ‘Guignol’ ‘Guignol’ ‘Guignol’, notre petite marionnette finira par apparaître pour venir au secours des plus faibles à grands coups de bâtons.

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*castelet* Petit théâtre occultant la présence des marionnettistes et servant de scène pour les spectacle de marionnettes.


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La vie Champêtre – Les Moissonneurs

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La vie Champêtre – Les Moissonneurs

Collection B.D ; Paris

dos séparé – circulé à découvert le 25/03/1906

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Les hommes s’activent à la faux, tandis que les femmes et enfants font la mise en gerbe.

Pendant très longtemps la faucille était utilisée pour les moissons, mais au nom du rendement la faucille est remplacée par la faux, beaucoup de paysans y viendront à regret car la faux faisait perdre de précieux épis.

Le progrès et la demande de production continueront leurs chemins, la faux sera abandonnée pour êtres remplacée par les faucheuses attelées au cheval.

le cheval abandonné pour le tracteur, la suite vous la connaissez, moissonneuse lieuse, moissonneuse batteuse donneront tellement de production qu’aujourd’hui des champs sont en jachères  pour ne pas employer l’appellation de « gel des terres » qui serait le plus souvent plus appropriée.

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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées

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Paris Vécu – Aux Champs – Elysées ( N° 11)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  non circulé

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Sur cette carte on distingue des nounous et nourrices

Les Nourrices vers 1900 étaient engagées par des jeunes femmes  bourgeoises  Parisiennes  pour allaiter leur bébé.

Ces nourrices étaient le plus souvent de jeunes mères vivant à la campagne, relevant de couches et ayant des bébés en pleine santé.

La région du Morvan a été certainement l’endroit le plus convoité pour trouver ces nourrices, contre un salaire nettement plus important que ces jeunes femmes pouvaient espérer toucher dans leur région, elles abandonnaient provisoirement leur mari et enfants pour aller travailler à Paris.

Il n’était pas rare que les nourrices restent souvent plus longtemps que prévu dans ces familles, devenant ainsi les nounous et gouvernantes des enfants qu’elles avaient allaités.

En contrepartie de leur dévouement et certainement pour les garder le plus longtemps possible à leur service, les familles bourgeoises faisaient en sorte de bien les traiter leur donnant une chambre particulière et des vêtements de qualité.

Les enfants grandissant et n’ayant plus besoin de nounous, un grand nombre de ces femmes étaient congédiées et devaient retourner dans leur campagne, ou elles étaient considérées très souvent par les habitants de leur petit village comme des filles de rien ayant abandonné famille et enfants pour travailler à Paris.

Mais tous les sacrifices de ces jeunes femmes avaient souvent qu’un seul but, ramener le plus d’argent possible pour se faire construire une maison, souvent appelée ironiquement par leurs détracteurs  « Maison de lait ».



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Chicorée extra – A la belle Jardinière

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Chicorée extra « A la belle Jardinière « 

C .Beriot à Lille

Dos simple – non circulé

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A l’origine de l’entreprise BERIOT, Philippe né en 1797 et décédé en 1859  ,  il crée la société en 1844, en étant fabricant d’huile à Moulins et négociant en sucre et chicorée.

C’est son fils Camille Anicet qui développera l’activité chicorée employant jusqu’à 35 ouvriers dans les bâtiments de la manufacture, son fils Camille continuera l’activité.

En ce qui concerne ‘la Belle jardinière’ tout commence de Pierre Parissot, mercier de son métier qui à l’idée de vendre des vêtements à prix fixe.

L’invention de la machine à coudre par Thimonnier va lui permettre de développer son commerce et de s’agrandir passant d’un capital de 3  millions en 1856 à 196 millions en 1930.

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Comice Agricole de Mer – Décoration Grande Rue

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Comice Agricole de Mer ( 15 et le 16 Août 1909) . Décoration Grande Rue

C.Vannier,édit , à Blois

Dos séparé – circulé le  13 / 05/1910

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Le 15 et le 16 Août 1909, c’est 2 jours de fête à Mer.

Guirlandes et drapeaux on été installés dans les rues de Mer, les gens de la ville et paysans ont confectionné secrètement depuis plusieurs mois des fleurs en papier pour la décoration des chars qui vont défiler dans les rues de la ville.

La reine du comice  et les dauphines on été élues pour trôner sur le dernier char du défilé.

De leur coté, des agriculteurs se sont préparés pour le concours de charrues, d’autres ont bichonné leur plus belles bêtes pour essayer de gagner les trophées.

En France c’est sous le règne de Louis XVI qu’est créé un premier grand prix d’agriculture et   les premiers comices agricoles.

La Convention interdira tous les rassemblements corporatistes et bien sur les comices agricoles.

Vers 1819, Louis XVIII relancera les comices agricoles, mais il faudra attendre 1830 pour que les premiers Comices s’organisent vraiment en France avec l’officialisation des comices agricoles en date du 31 mai 1833.

Petit à petit, les comices agricoles s’installeront dans toutes les régions de France et se poursuivent encore aujourd’hui, mais pour encore combien de temps ?

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