Paris Vécu – Au Jardin d’Acclimatation – chameau couché

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Paris Vécu – Au Jardin d’Acclimatation – ( N°45)

L.J & Cie, éditeur , Angoulême – Paris

Dos simple –  non circulé

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Le chameau couché, fait partie d’une série de 3 clichés sur le chameau au jardin d’Acclimatation

( cliché couché ,debout et gros plan ).

Un petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas le jardin d’Acclimatation !

C’est en 1860 que le jardin d’acclimatation ouvre aux parisiens, s’étendant sur 19 hectares, il est situé au cœur du Bois de Boulogne.

On peut y admirer la faune exotique et des animaux venus de pays lointains, ours, chameaux, girafes vivent au cœur de ce jardin ce qui fait le bonheur et l’étonnement des Parisiens.

Malheureusement la guerre de 1870 avec la famine sera fatale à ces animaux, ils seront abattus afin de nourrir la population.

En 1900 le jardin fini par retrouvé de sa splendeur et devient un  jardin de loisirs pour les Parisiens.

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Rouen – Théâtre de PIERRE IUNK

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Né officiellement le 28 décembre 1895 au grand café boulevard des capucines à paris le cinématographe sera rendu populaire dans toute la France par des forains qui s’emparent très vite de l’invention
Le cinéma public à ROUEN prit donc naissance à la foire Saint Romain dans les baraques du Théâtre Grenier , du Théâtre  PIERRE IUNK et de la ménagerie Bridel pendant une dizaine d’année de 1896 à 1907 .

En décembre 1908 joseph Bramy commerçant de la rue Gros horloge à le premier l’idée de transformer son magasin en cinéma ce sera le premier cinéma Rouennais

D’après les recherches publiées en 1981 par Bernard LEFEBVRE (et les documents qu’il a dépouillés à Rouen), Pierre Iunk était le Directeur d’un établissement forain qui s’est régulièrement produit à la Foire St Romain de ROUEN.

L’affiche du Théâtre Pierre IUNK en 1906, imprimée à Rouen par l’Imprimerie Normande Lazarus pour le passage de l’établissement au « Champ de Foire » de la ville, montre un aspect de la façade qui paraît être exactement identique à celui du cliché de la CPA n°2 (celle qui n’est pas animée, et où l’on voit partiellement la bordure d’une pelouse/fontaine).

Il fut d’abord baptisé « Théâtre-Concert des Fantoches Parisiens » (1900 à 1902), puis « Théâtre Pierre IUNK / Concert des Fantoches Parisiens » (1904), puis « Théâtre Pierre IUNK » tout court en 1906.

Toutes ces années, ce « Théâtre » présenta en fait -entre autres attractions nouvelles et comme plusieurs de ses confères forains (Théâtre Grenier, Cinéorama électrique, Le Grand Palais des Cinématographes électriques, Théâtre Aérogyne, Palais des Fantoches, Ménagerie Poisson, Grande Ménagerie Bidel…)- des petits films précurseurs dont beaucoup étaient des « visions animées des artistes célèbres » de l’époque.
Je pense donc que voici la preuve irréfutable que le cliché de cette CPA, s’il n’est pas forcément pris à Rouen (c’est seulement probable…) fut en tous cas visible par les Rouennais qui lorgnèrent les affiches en 1906 !!!

Quant à l’autre cliché, le plus beau à mon sens, seul un détail permettrait d’orienter les recherches de localisation : l’indication du film (?) annoncé à droite, et dont le titre est « La vie de Moïse ».

Mon constat actuel : je n’ai pas repéré ce titre dans la lite des programmes que le Théâtre Pierre IUNK auraient présenté lors de l’un ou l’autre de ses passages à Rouen, entre 1900 et 1906.
Le Théâtre Pierre IUNK était entièrement éclairé à la lumière électrique (dont le projecteur) par une machine de 30 chevaux de force (sic). Cette machine est visible sur le cliché 2, sous la forme d’une « locomobile », grosse machine à vapeur actionnant sans doute ici une dynamo.
-Le mot « cinématographe figure bien sur le fronton orné planté au sommet de la « loge ».



Merci à Yve.B
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Toulouse -Marché en gros Arnaud-Bernard

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115 .  –  Toulouse -Marché en gros Arnaud-Bernard ( 5h. du Matin )

Phototypie Labouche  frères,Toulouse

Dos séparé – circulé à découvert le 14/08/1904

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Belle animation que ce marché Arnaud-Bernard de Toulouse

Comme dit la légende sur la carte , il faut se lever de bonne heure pour faire les meilleurs affaires ( 5h du matin).

Pas besoin d’étals pour vendre sur ce marché ,la marchandise est  étalée à même le sol ou entassée dans des paniers d’osiers.

Un siècle plus tard  le quartier Arnaud-Bernard est toujours et peut être le  dernier  quartier populaire du centre de la ville de Toulouse

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La Cote d’Azur – Nice – le Marché aux Fleurs

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La Cote d’Azur –  81 – Nice – le Marché aux Fleurs – Façade de l’Opéra

Edition Gilleta ,phot Nice

Dos séparé – circulé à découvert le 09/12/1905

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Le marché aux fleurs de rue Saint François de Paule, célèbre marché du vieux Nice à quelques mètres des portes de l’opéra.

On y vient pour acheter  les plus beaux bouquets qui vont décorer les belles demeures Niçoises.

100 ans après le marché aux fleurs existe toujours mais c’est légèrement déplacé pour aller Cours Saleya.


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Deauville – champ de Courses. les Tribunes

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79 – Deauville – champ de Courses.  – les Tribunes .- Vue prise de la pelouse .

éditeur L.L

dos séparé vert pale – circulé à découvert le 17/08/1906

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L’ Hippodrome de Deauville La Touques , Sur l’initiative du duc de Morny , fondateur de la station de Deauville, l’hippodrome est inauguré en 1864.

Les premières courses sont données au mois d’août, mais avec les années le meeting s’étoffe, avec la création de célèbres courses comme la Coupe de Deauville et surtout le grand prix de Deauville.

Aujourd’hui, le meeting du mois d’août donne l’occasion d’assister à la célèbre vente de yearlings, et de voir les nombreuses épreuves comme le Prix Rothschild (ex prix d’Astarté ) ou le prix Jacques Le Marois, épreuve la plus dotée de l’année sur cet hippodrome courue sur 1600 mètres .

D’énormes travaux seront faits pour réhabiliter ce champ de courses, qui organisera son premier meeting d’hiver 2003 2004, viendront ensuite en 2007 les premières courses en matinée.

C’est ainsi que l’hippodrome de la Touques devient alors l’hippodrome français qui accueille le plus de courses de galops plats en France.

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