Très bonne année 2022 à tous et que cette année 2022 chasse très vite 2021… Avec l’espoir de se retrouver tous en bonne santé, plein de joie et d’amour.
Pour commencer 2022 deux montages photos sur cette carte postale de 1912.
Pascal Crosnier
Bonjour à tous. Belle et rare Photo de la gare de Courtenay avec une bonne partie du personnel. La ligne 748 Montargis à Sens longue de 61,814Km est déclarée d’utilité publique le 19 juin 1868. Son ouverture est en date du 19 octobre 1874. À l’origine une seule voie, mais en 1881 une deuxième voie sera mise en place. Les concessionnaires de cette ligne seront nombreux citons les plus importants : MM. de Bussière, Donon et Tenré en 1870 (compagnie du Chemin de fer d’Orléans à Châlons). Ensuite reprise de la ligne par l’État Français le 18 mai 1878 et quelques jours après par l’administration des Chemins de fer de l’État le 25 mai 1878 (compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon) et par là (Méditerranée) le 20 novembre 1883. La ligne verra sa fermeture pour les voyageurs le 2 octobre 1938 et pour les marchandises en 1958. À noter, un service mixte rétabli pendant la seconde guerre de 1940 jusqu’à la libération. Bien dommage que toutes ces petites lignes ferroviaire n’existent plus et que les gares sont détruites ou tombent en ruine. Rendez vous compte plus de 40 000 km de lignes ont été détruits en France en à peine 100 ans.. ! Heureusement, Il nous reste la chanson du petit train chanté par André Claveau..lol
Pascal
(André Claveau – Le petit train)
p’tit train s’en va dans la campagne
Un p’tit train s’en va de bon matin
On le voit filer vers la montagne
Tchi tchi fou tchi tchi fou
Pleins d’entrain…
Dans les prés, il y a toujours des vaches
Etonnées de voir encore passer
Ce p’tit train qui lâche des panaches
Tchi tchi fou tchi tchi fou
De fumée…
La garde-barrière agite son drapeau rouge
Pour dire bon voyage au vieux mécanicien
Mais dans les wagons nuls voyageurs ne bougent
Car ils prennent tous le car et le train ne sert à rien…
Saint Fargeau, la gare, la place Bellecroix et la rue Porte-Marlotte. Deux cartes postales pour un petit clin d’œil à Kevin Reese qui habite en Louisiane. Impossible, bien sûr de savoir si les ancêtres de Kevin ont marché place Bellecroix ou dans la rue Porte-Marlotte avant de partir pour la Nouvelle-France et la Louisiane. Kevin est un coboy de la Louisiane alors citons quelques agriculteurs de cette époque qui élevaient des chevaux et cultivaient les terres de Saint Fargeau, comme M. David, M. Garnier et M. Lacour. Restons avec les chevaux et citons les noms des bourreliers, charrons et bien sur maréchaux ferrants qui à la belle époque étaient installés en ville comme M. Coyon, M. Jolin — Brossier, M. Colas, M. Jousse, M. Rateau — M. Bénard, M. Fernel, M. Luzy, M. Rameau, M. Raveau et M. Salin. Le bon pain français est une affaire de professionnels et ce sont les boulangeries de M. Dutheil, M. Gressin et M. Quéron qui officiaient dés 2 h du matin pour servir au lever du soleil les Fargeaulais et Fargeaulaises. Il m’est impossible en quelques mots d’expliquer l’histoire des Acadiens et de leur farouche désir de garder pour beaucoup des Continuer la lecture
En 1910, le maire monsieur Tesniére et les 876 habitants de Bernières-sur-Mer sont fiers de leur gare et du Chemin de fer du Calvados qui exploite la ligne de Caen à Dives Cabourg, Arromanches, Bayeux et Port-en-Bessin. En 1910, les bains de mer sont déjà très prisés et les villes comme Ouistreham, Lion-sur-Mer, Luc-sur-Mer, Hermanville-sur-Mer, Saint-Aubin-sur-Mer, Courseulles et bien sur Bernières-sur-Mer qui n’échappe pas au phénomène balnéaire grâce en grande partie à l’apparition et l’utilisation du chemin de fer par les touristes. Située à 20 kilomètres de Caen et à 267 km de Paris cette gare existe toujours mais le bâtiment est devenu l’office du tourisme de Bernières-sur-Mer. À la même époque les hôteliers dans la ville sont au nombre de quatre, l’hôtel de M. Blanchard, de M. Vigne, de M. Maréchal et celui de M. Lemarchand. À noter la présence des 2 châteaux de Bernières celui du Barron de Brunet et celui de la vicomtesse de Milhau.