CPA – Dreyfus – Mr Delange sortant du Conseil de guerre

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Rennes le …..

Monsieur Demange sortant du conseil de guerre

Photo Léon Bouet

Dos simple – non voyagé

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Le réquisitoire développe l’idée des deux faisceaux de témoignages, l’un demandant l’acquittement, l’autre réclamant la condamnation : « Il vous appartiendra de donner à chacun l’importance morale que vous devez lui attribuer. Dans cette affaire, la preuve ne réside pas dans tel ou tel point. Elle est partout. Elle est dans l’ensemble ».

 Jugeant Carrière hors d’état de réfuter les démonstrations des avocats de Dreyfus, Alphonse Bard, l’ancien rapporteur de la première révision dénoncera plus tard la manière dont le conseil de guerre fut manœuvré et les dangers de l’intime conviction : elle « laisse la porte ouverte à toutes les influences du milieu et des préjugés, à tous les entraînements grégaires de l’opinion, aux écarts de l’imagination, aux fantaisies de la dialectique et finalement quelquefois aux complaisances ou aux compromissions involontaires de la conscience ».

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L’ intégralité du texte à lire sur le site DREYFUS.CULTURE

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Carte Postale – Dreyfus – Maison de Mr Godard

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Rennes le …..

Maison de Monsieur Godard

Photo Léon Bouet

Dos simple – non voyagé

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Même si, en 1904, le colonel Picquart soutenait toujours que le conseil de guerre « avait le droit et même le devoir d’étendre, comme il l’entendait, le champ de ses investigations », les limites qu’imposait l’arrêt de la Cour de cassation n’auraient pas dû être oubliées.

 Elles le furent d’autant plus que le colonel Jouaust, président du Conseil de guerre, affirma le 28 août :

« Nous n’avons pas à nous occuper du rapport de M. Ballot-Beaupré  ni de ce qu’a pu dire un magistrat dans une autre enceinte ».

Dès le 12 août, la déposition de plus de quatre heures du général Mercier ne prouve rien et c’est en vain que le capitaine Dreyfus l’interpelle.

Le témoignage du président Casimir-Périer soutenant que son ministre ne lui a jamais parlé d’aveux de Dreyfus et qu’il l’a assuré que les documents du bordereau n’avaient pas d’importance n’ébranle pas les certitudes de la majorité des juges. Trois fois plus nombreux que ceux de la défense, les  témoins de l’accusation impressionnent les juges militaires.

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