Infanterie Russe – Émile Dupuis – Janvier 1915

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Infanterie Russe – Émile Dupuis – Janvier 1915

N° 2 d’une série de 12 cartes sur « Nos alliés de la guerre de 1914 à 1918″

éditeur – Paris Color

Dos séparé – non circulé

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Après les accords de décembre 1915 avec la France, le gouvernement impérial russe met sur pied quatre brigades d’infanterie, fortes de 44 000 hommes, réparties en huit régiments spéciaux qui serviront jusqu’à leur dissolution en janvier 1918.

Nos alliés  arrivent au printemps 1916 à Marseille, Brest, La Rochelle, acclamés par la population française.

Un détachement russe participe au défilé du 14 juillet 1916, soulevant l’enthousiasme des Parisiens.

Le 16 avril 1917 les Russes attaquent les positions allemandes au nord-ouest de Reims capturant un millier de prisonniers perdant 70 officiers et plus de 40000 hommes.

La prise du pouvoir en Russie par les communistes amènera, une séparation entre les soldats communistes et les loyalistes partisans du gouvernement.

le Gouvernement français offre aux Russes trois possibilités ,s’engager dans l’armée française, être volontaires comme travailleurs militaires ou partir pour un camp en Afrique du Nord.

Plus de 11 000 Russes seront volontaires pour le travail et environ 4 800 réfractaires sont envoyés en Algérie ils seront tous rapatriés à Odessa en 1919.


La suite et plus de détails sur : chemins de mémoires 
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Lancier Belge – Émile Dupuis – Aerscot Sep 1914

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Lancier Belge – Émile Dupuis – Aerscot Sep 1914

N° 1 d’une série de 12 cartes sur « Nos alliés de la guerre de 1914 à 1918″

éditeur – Paris Color

Dos séparé – non circulé

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Le premier mort belge de la guerre 1914-1918 appartenait au 2ème Régiment de Lanciers.

Au matin du 4 août 1914 le cavalier Antoine Fonck part en reconnaissance avec 4 autres cavaliers en direction de ‘Henri Chapelle’ commune de Belgique située en Wallonie dans la province de Liège.

Après avoir ouvert le feu sur des Hussards allemands, il est mortellement touché au cou,
le premier soldat belge vient de mourir pour la Patrie.

Un monument sera érigé à Thimister-Clermont où a lieu chaque année une cérémonie commémorative.

En souvenir des évènements de ces premiers jours de la guerre la devise du 2e Régiment de Lanciers est:

« MEURS PREMIER COMME DEVANT »

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Aarschot (anciennement Aerschot) est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand,

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Garibaldien – Émile Dupuis – En Argonne janvier 1915

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Garibaldien – Émile Dupuis – En Argonne janvier 1915

N°8 d’une série de 12 cartes sur « Nos alliés de la guerre de 1914 à 1918″

éditeur – Paris Color

Dos séparé – non circulé

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Les Garibaldiens,

La légion Garibaldienne sera créée officiellement le 5 novembre 1914 sous le nom de 4e régiment de Marche du 1er régiment de la Légion étrangère.

Aux cris de « Viva Italia, Vive la France », La légion Garibaldienne au  légendaire « chemise rouge » se couvre de gloire sur le champ de bataille en subissant de lourdes pertes.

Apres l’entrée en guerre de l’Italie, le régiment sera dissout le 5 mars 1915 reconduisant par la même occasion les Garibaldiens à la frontière pour réintégrer l’armée italienne.

Ce retour aux pays  ne se fit pas sans mal, obligeant les gendarmes à ramener contre leur  volonté de nombreux soldats, désirant pour la plupart continuer à se battre pour la France.

Le Garibaldien le plus connu était notre dernier poilu Lazare Ponticelli .

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Douai – la Grande Guerre 1914-18 – Les Goumiers

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Douai – la Grande Guerre 1914-18 – Les Goumiers  partant en éclaireurs

E.Baron ,phot,Douai

Dos séparé – circulé à découvert

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Les goumiers ne sont pas intervenus dans la première guerre mondiale.

Cependant, ils œuvraient activement pour la France en maintenant l’autorité française au Maroc .

Les goumiers n’existent plus de nos jours, que dans la mémoire des anciens.

Ils ont pourtant eu une existence bien remplie.

Au fil des ans, leur nombre va augmenter, et ils vont entrer dans la seconde guerre mondiale aux côtés des alliés.

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Mais laissons cela aux spécialistes, pour savoir la suite et tout savoir sur :

L’HISTOIRE DES  GOUMIERS

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La Sape d’Ernest GABARD

Ernest Gabard est né à Pau le 19 mai 1879 et décédé à Pau le 7 avril 1957

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Très jeune il perd ses parents. Orphelin, il est, avec son frère et ses sœurs, recueilli et élevé par son oncle et sa tante. À 17 ans, il quitte le Béarn pour suivre les cours de l’École des Beaux-Arts, à Paris. Il est l’élève de Gabriel-Jules Thomas et suit les cours d’anatomie du Cuyer. Il fréquente aussi l’atelier d’Auguste Rodin sans toutefois être un de ses exécutants. Déçu par la vie parisienne il décide de revenir vivre et travailler à Pau.
Plusieurs de ses œuvres ornent la ville de Pau : la Fontaine aux Enfants sur le boulevard des Pyrénées, la Femme au Puits de la rue Henri Faisans.
Il invente, avec humour, un personnage de bande dessinée avant l’heure, le Caddetou, un paysan béarnais, roublard et pittoresque, coiffé d’un béret,chaussé de sabots, avec une blouse large et son parapluie.
Passionné d’aviation, il réalise dans ce contexte des affiches, statuettes, coupes et trophées.
Il s’implique aussi dans l’art religieux, son chemin de croix de l’église Notre-Dame de Pau est célèbre.
Il est mobilisé pendant la guerre 1914 – 1918. Sergent au 270e R.I., il y réalise 42 aquarelles sur un carnet évoquant la vie au front en Argonne à la veille de la bataille de Verdun [1].
Après la guerre ce patriote réalise une quinzaine de monuments aux morts dans sa région. Ces monuments d’inspiration pacifiste participent à la vision pacifiste sur la guerre : pleureuses à Assat et Sauveterre-de-Béarn, scènes de recueillement à Jurançon, Monein, Dax, Igon et Mauléon-Licharre, soldat agonisant à Pontacq.

Source Biographie : wikipedia

Vous pouvez cliquer sur les cartes pour agrandir les images en 1024px

3 La Sape

Dos séparé, non voyagé – éditeur Ste des établissements MINOT Paris. GF&VN
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Cartes d’Ernest GABARD d’une série de 10 cartes qui étaient vendu dans une pochette

(La vie au front guerre 1914 / 15 / 16 / 17 —–?)

(jusqu’au bout série 1)

Accompagné de ce magnifique texte.

Langage d’une vie barbare, expression de notre énergie individuelle, de notre volonté commune, ils sont à conserver dans leur enveloppe pour plus tard. Ils seront les souvenirs que chacun gardera pieusement pour les léguer à «nos jeunes têtes ».
Ils s’adressent surtout à ceux qui vivent avec tant de courage et d’abnégation les si rudes moments de la « vie au Front ».
Dessinés chaque jour, un peu toutes les heures ils sont également le complément de la lettre à nos femmes, à nos parents.
Grâce à une grande connaissance du dessin et à son inépuisable patience, l’artiste (officier d’infanterie) enseigne à ceux qui nous aiment ce qu’il faut savoir.
Son œuvre est une émotion matérialisée.
Observé les figures, les vêtements, les diverses poses, cette vie qui s’agite, souffre, chante et palpite et alors seulement comme tous ceux qui admirent la volonté acharnée de nos pioupious et leur surprenante résistance physique, vous direz que regarder n’est pas suffisant : qu’il faut ouvrir tout grands ses yeux et son cœur pour comprendre les brutales réalités de cette guerre.
Ces documents synthétisent les gestes, souvent ils n’en retiennent que le coté gai qui masque la souffrance.
Dans l’avenir, ces images de nos mouvements nous rappelleront aussi au souvenir de camarade bien chers ; elles se détacheront plus vigoureusement encore sous les yeux de l’enfant qui n’aura plus son papa ou ceux d’un être plus cher encore qui, eu ce moment au foyer, voile lui aussi ses larmes dans un sourire.


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