1920 – Soissons les maisons provisoires rue du commerce

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6. Soissons

Les maisons provisoires de la rue du Commerce

Édition Nougarède, Soissons

Dos séparé – non circulé

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Sur 841 communes que comptait le département de l’Aisne, seules six n’ont subi aucune destruction et sur 530 000 habitants en 1914, seulement 196 800 y demeurent encore en 1918.

Au lendemain de l’armistice du 11 novembre 1918, les populations qui avaient dû quitter les zones de front reviennent en masse dans leurs villes et leurs villages détruits.

Les loger devient alors l’un des problèmes les plus préoccupants pour l’État qui se lance dans la construction d’habitations provisoires.

Les départements envahis et occupés sont marqués à jamais par l’ampleur des dommages causés par la guerre.

Sur les anciennes lignes de front, tels le Chemin des Dames, la Somme ou Verdun, le bilan de la guerre est particulièrement dramatique.

Champs dévastés par les trous d’obus, sols défoncés, forêts arasées, maisons pulvérisées, tel est le spectacle qui s’offre à la vue sur ces territoires pilonnés pendant trois ans et demi. Face à cette situation, la République se devait d’aider ses citoyens, mais cela supposait de trouver de l’argent pour financer la reconstruction, de définir une politique et un cadre juridique précis tout en aidant les sinistrés à tenir matériellement et physiquement jusqu’à la reconstruction définitive.

Rentrés au pays, les sinistrés découvrent la disparition de la maison familiale, des souvenirs et des objets de leur vie d’avant guerre et prennent conscience de la tâche qui les attend.

Texte intégral sur : Chemins de Mémoire 
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Artillerie Lourde de Campagne – les ‘Rimailho’ devant Aras

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Artillerie Lourde de Campagne – les Rimailho « devant Aras

Illustrateur : F Chamouin

Dos séparé -circulé à découvert le 6 janvier 1916

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Carte postale illustrée de F.Chamouin.

L’artillerie lourde de campagne , les « Rimailho » étaient des canons du nom de l’artilleur et ingénieur français Émile Rimailho.

le 155 CTR Rimailho avait une portée très courte  et il fallait  le rapprocher le plus prés des lignes de feu, alors que les gros obusiers allemands portaient à douze kilomètres se tenant hors d’atteinte.

De plus c’est un matériel très lourd qui pèse trois fois le poids de 75 ce qui posait des problèmes pour les mises et sorties de batterie .
Afin de le rendre plus mobiles le capitaine Rimailho met au point un système de charriots ce qui permet de le transporter en deux fardeaux avec un chariot porte canon . Mais cela induit une manœuvre supplémentaire .

Les modèles ultérieurs mis en service en 1917 seront en un seul fardeau
Leur emploi systématique avec de fortes charges propulsives pour allonger cette dernière entraîna une usure prématurée des tubes, qui furent peu à peu retirés du service actif.

Il a été construit à 122 exemplaires et restera un service jusqu’à usure complète et au 1e Avril 1917 33 canons de ce type sont encore en service et en 1918 on n’en compte plus aucun
Au début de la guerre 4 obusiers de ce type étaient en dotation dans les Corps d’Armées

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Source et texte sur le site :   Maquetland

 

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Le conflit européen en 1914 – Les autos aux Invalides

les autos aux invalides - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

Le conflit européen en 1914 – Les autos aux Invalides

éditeur E.L.D

Dos séparé -circulé sous enveloppe

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Cette carte nous montre la réquisition des autos et camions à l’esplanade des Invalides par la commission de l’armée le 5 août 1914.

Le gouvernement français décrète la mobilisation générale le lendemain de l’entrée de la France dans la guerre .

 Le dimanche 2 août des ordres de mobilisation sont placardés sur tous les murs du pays appelant tout homme valide à rejoindre son corps d’armée.

Près de 4 millions d’hommes partent pour le front étant persuadé que la guerre ne va pas durer bien longtemps.

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Voici un petit film (ina) nous montant le départ des soldats pour le front après la mobilisation générale du 2 Aout 1914

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La Grande Guerre – Cambray – Patrouille « of the North Lancer »

Cambrai la Guerre 1914/1918 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

537 Les Ruines de la Grande Guerre – Cambray – Patrouille « of the North Lancer » dans la ville .- Great War Ruins – Cambrai -Patrol of the North Lancers in the town –

éditeur L.L ( qui était les initiale de Levy Lucien et Fils) –  ‘édition Spéciale Cloce’


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l’armée allemande entre en France en 1914, par l’Avesnois et fait route sur Paris.

Après l’échec de la première bataille de la Marne, La guerre de mouvement devient une guerre de position.

L’armée allemande impose ses règles par l’autorité militaire dans les villes conquises comme Lille, Lens, Liévin, Valenciennes, Douai, , Maubeuge et bien sur Cambrai …

Malgré l’offensive lancée en novembre-décembre 1917 par l’armée britannique à l’aide de tanks, l’armée ne parviendra pas à entrer dans la ville.

 Il faudra attendre le 8 octobre 1918 pour voir les Canadiens libérer la ville, les Allemands avaient déjà commencé à évacuer la population et avaient mis le feu au centre de la ville.

La guerre terminée  la ville de Cambrai est à moitié en ruine et tout est à reconstruire, cette tache sera donnée en partie à Pierre Leprince-Ringuet.

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Carte postale du Maréchal Foch du 11 Novembre 1918

 

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Dos séparé , non circulé  aucun  de nom d’éditeur

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Le lundi 11 novembre 1918, à 5hl5 du matin, l’Allemagne accepte les conditions d’armistice, mettant ainsi fin à quatre années de combats sanglants.

L’armistice sera signé au carrefour de Rethondes, au beau milieu de la forêt de Compiègne, dans le wagon N°2419D qui  été aménagé en bureau par la Société des Wagons-Lits pour le Maréchal Foch.

La Cessation des hostilités sur terre et dans les airs est prévue à 11 heures soit six heures après la signature de l’armistice.

Jusqu’à la dernière minute du cessez-le-feu général, des soldats perdront la vie,

à 10 h 45  Augustin Trébuchon sera le dernier soldat reconnu français tué.

 Ferdinand Foch, né à Tarbes le jeudi 2 octobre 1851 et mort à Paris le mercredi 20  mars 1929.

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Maréchal Foch

Cliché Sartony Laffitte , éditeur L’H. Paris

Dos séparé non circulé avec le tampon : Monument de l’Armistice  11 Novembre 1918

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Voici le tampon sur le verso de cette carte postale.

Foch tampon 11 novembre 1918 - Cliquez sur la carte pour l’agrandir et en voir tous les détails

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